Journal
des Palestiniens
20 au 25- 07
Par M.Lemaire
Ce
journal est obtenu par la lecture journalière des
journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi
que les sources d'informations de la résistance).
ensuite
patiemment
je fais les recoupements...
Vous retrouverez ce
journal sur le site http://www.nord-palestine.org/Journaux_Palestiniens.htm
ps :
# veut
dire important (a mes yeux) :
________________________________________________________________________________
Avant propos :
23-07
Sharon
proclame, "Les blocs de colonies de
Cisjordanie feront pour toujours partie de l'Etat
d'Israël"
Sommaire :
1Politique
Palestinienne (en
Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne
3 Politique internationale
des territoires occupés
4
La palestine en chiffre &
au jour le jour
Décompte
des pertes humaines
Détails
par région
6-1
Israël a refusé l'entrée
au groupe international de
130 activistes pour la
Paix
6-2
Zaiev Shef :
les missiles d'Al-Qassam
ont démontré que la
victoire militaire d'Israêl
n'est qu'une illusion.
6-3
: le gouvernement et les
militaires israéliens déclencheront
probablement une attaque
massive
7 Dossier
7-1
Point de vue de
Alain
Coutte :Comment
les Sionistes
ont volé la
terre des
Palestiniens
(revue
historique)
7-2
Point de vue
l’Associated
Press : Le
mur à Jérusalem
menace le rêve
des Palestiniens
7-3
Point de vue de Ali
Samoudi: La décision
israélienne
d'isoler 20.000
Palestiniens
dans une grande
prison
8 Annexe
8-1
ONU :
a) La
Palestine en
débat au
conseil de sécurité
b)
Le mur de sécurité
et les
colonies de
peuplement
en débat au
Conseil
|
0-0 au 0-0 : Peuple
Palestinien : 0 tué - 0
blessés
1 Politique
Palestiniene
1-1
Processus de paix :
23-07
#
Le président de l'autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas a condamné l'opération
de Kisoufim, qui a fait la mort de deux sionistes
et la blessure de 8 autres, dont des militaires.
Abbas a déclaré que l'opération est une
violation à l'accalmie et à l'accord du Caire et
donne aux sionistes des justifications pour lancer
d'autres attaques contre notre peuple.
Il a considéré que les opérations de la résistance
contre l'ennemi sioniste ne servent pas l’intérêt
international et menacent aussi notre sécurité
internationale, tout en affirmant que l'autorité
fera tous ses efforts pour arrêter ces opérations.
23-07
# Khaled
Al-Batch, un des leaders du mouvement du Djihad
islamique affirme que cette opération
collective de Kissoufim est une action de réplique
et non une violation à l'accalmie, et est une
réponse aux crimes sionistes continuels, qui
vient a son heure pour ajuster l'itinéraire des
factions résistantes,
Elle
est donc un droit légitime contre toutes
agressions des forces occupantes
23-07
Le
porte-parole du mouvement de la résistance
islamique du Hamas, Moushir Al-Masri, a rapporté
que ces opérations communes confiment que toutes
les factions palestiniennes ont fait le choix de
la résistance et voient l'importance de répondre
aux crimes de l'occupation.
Il a ajouté qu'il n'y a aucun texte, dans
l'accord du Caire, qui indique l'obligation de
consulter l'autorité avant de répliquer à ces
crimes.
palestine-info.cc
24-07
# Le
Djihad islamique, les Comités de résistance
populaires et les Brigades des martyrs d'Al Aksa,
assurent qu'elles restent décidées à
respecter la trêve décrétée en février.
"Nous nous sommes
engagés en faveur de l'accalmie, mais nous nous
sommes également engagés à répondre aux
violations sionistes" du cessez-le-feu,
soulignent-elles
palestine-info.cc
.
1-2 Fondations d'un Etat indépendant -
Les grandes manoeuvres.
21-07
Le
président Abbas estime qu'un retrait bien
coordonné de la bande de Gaza "offrirait
une chance d'établir les fondations d'un
Etat indépendant" en commençant par Gaza.
24-07
# Le
vice-premier ministre palestinien et ministre de
l'Information, Dr. Nabil Chaath a déclaré que
Rice a tranquillisé la direction palestinienne
en ce qui concerne la création d'un état
palestinien, la liberté de mouvement, et les
passages, l'aéroport et le Port de Gaza, mais
ses paroles restent des paroles et nous
attendons ces applications après le retrait de
la bande de Gaza.
Source : IPC+WAFA
25-07
# Le
vice premier ministre palestinien et le ministre
de l'Information le Dr.Nabil Chaath a révélé
que le président des Emirats ; Cheikh Khalifa
ben Zayed al-Nahyane a informé le président
palestinien de sa décision de donner 100
millions de dollars pour que soit construite
"une ville entière" portant son nom
"sur les décombres des colonies israéliennes
qui seront évacuées" conformément au
plan israélien de retrait unilatéral de la
bande de Gaza dont l'application doit commencer
mi-août.
"C'est un cadeau de son excellence au
peuple palestinien frère afin d'alléger son épreuve
et de fournir à ses membres des habitations
convenables", ajouté la même source.
Cheikh Khalifa a donné des ordres pour que les
ministères émirats concernés élaborent ce
projet en coopération avec l'Agence de l'ONU
pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
NB : Les Emirats arabes unis ont déjà financé
trois projets immobiliers dans les territoires
palestiniens destinés à reconstruire les
maisons ou immeubles détruits par l'armée israélienne
à Gaza, à Rafah (sud de la bande de Gaza) et
dans le camp de réfugiés de Jénine (nord de
la Cisjordanie).
SOURCE
: IPC +Al Ayyam
24-07
Don japonais de 10
millions de dollars
25-07
Dr. Chaath a affirmé que
le don japonais de 10 millions de dollars
devrait être utiliser pour construire des
quartiers résidentiels dans la région de la
colonie de ''Goush Katif '' , au sud de la bande
de Gaza . Il a ajouté que les plans étaient prêts
et la construction devrait commencer immédiatement
après le retrait prévu.
Source
: IPC +Al Ayyam
1-3
Sur le terrain
23-07
Libre passage par le
couloir de Philadelphie.?
M. Chaath. :
"Le retrait de Gaza devrait permettre aux
Palestiniens de passer librement de Gaza en
Egypte de même que de Gaza vers la
Cisjordanie"
AP
24-07
Interrogé sur les
attaques des colons contre les Palestiniens à
l'ouest de Khan Younés, (sud de la bande de
Gaza),
M. Dahlan a affirmé que
" telles attaques contre des Palestiniens
n'étaient pas nouvelles".
"Au lieu d'utiliser la force pour prévenir
ces attaques contre des habitants
palestiniens, l'armée israélienne les protège
et les aide à réprimer les Palestiniens en
renforçant le siège qui leur a été imposé",
a-t-il noté.
1-4
Gouvernement cherche
coalition désespérement...
23-07
# De
hauts personnalités dans l'autorité
palestinienne, prétendent que le Hamas prépare
un coup d'état contre l'autorité
palestinienne pour dominer la Bande de gaza
après le retrait sioniste.
24-07
# Démentit
du Hamas.
Le mouvement de résistance Hamas a affirmé,
que sa politique n'accepte pas les coups d'états
ni l'exclusion de quiconque.
Il refuse de faire bande à part pour diriger
le champ palestinien qui comporte plusieurs
factions palestiniennes, et qui a besoin de
tous ses fils.
Il ajout que le mouvement a affirmé et réaffirme
que son chemin est la participation politique
aux décisions politiques avec toutes les
autres factions et palestiniens à travers des
élections libres, tout en respectant le chois
du peuple palestinien.
palestine-info.cc
25-07
Le président de la
commission juridique au conseil législatif
palestinien, Ziad Abou Ziad, a affirmé que le
conseil législatif va adopter, dans sa
prochaine assemblée ordinaire, les
modifications proposées sur la loi
constitutionnelle pour créer le poste du
vice- président de l'autorité et soulever
les derniers obstacles pour Mahmoud Abbas de
préciser les élections législatives prévues
en fin de cette année ou le début de l'année
prochaine.
Abou Ziad a affirmé que les nouvelles
modifications visent à sauvegarder le système
politique.
palestine-info.cc
1-5
Négociations
22-07
# Les
deux parties (Palestine & Usa) étudient 4
questions:
dont
La
liberté de mouvement dans la bande de Gaza,
entre
Gaza et le monde extérieur
La
sécurité
L'aide
financière américaine
La
question du gel des implantations, posée
de longue date par l'Autorité palestinienne
et requise par la "feuille de route"
internationale, devrait également
figurer en haute place sur l'ordre du jour des
entretiens entre Mahmoud Abbas et Rice
Les
palestiniens savent qu'Israël va confirmer
leur départ de Gaza afin de mieux cimenter leur
présence en Cisjordanie acec l'extension
des colonies ..
et
exprime la
crainte que la bande de Gaza ne devienne
pour eux une "prison géante" à
moins d'obtenir l'assurance d'un "libre
passage" de ce territoire vers la
Cisjordanie, un nouveau port à Gaza, la réouverture
de l'aéroport et d'avoir le contrôle de la
frontière avec l'Egypte.
22-07
Rice veut s'assurer que
le retrait israélien de la bande de Gaza ne
soit pas compromis, pour cela elle a
insisté sur la nécessite pour l'Autorité,
de "collecter les armes des groupes armés
(lire résistants) afin de garantir que le
retrait de Gaza ne se déroule pas sous le
feu"…
22-07
Rice :
"Quand les Israéliens se seront retirés
de la bande de Gaza, elle ne devra pas être
bouclée ou isolée avec les Palestiniens
enfermés à l'intérieur", "Nous
souhaitons des connexions entre Gaza et la
Cisjordanie et nous voulons que les Palestiniens
puissent jouir d'une ouverture et de la
liberté de mouvement."
22-07
Un
responsable palestinien a déclaré qu'Abbas
exprimerait son désaccord avec une
proposition de Washington d'offrir 14
millions de dollars aux colons afin qu'ils
laissent intactes leurs serres, la somme étant
déduite de l'assistance américaine aux Palestiniens.
24-07
Nabil Chaath a expliqué que
les Palestiniens s'engageaient sur tous les
accords passer avec Sharon mais explique que
le côté palestinien a besoin des garanties
en ce qui concerne
- le non isolement de la bande de Gaza après
le retrait
- la cesse des activités coloniales et de
la construction du mur de séparation.
24-07
Le
ministre des Affaires civiles Mohamed Dahlan qui a
participé aux pourparlers avec la secrétaire d'Etat
Rice dit que ''la secrétaire d'Etat n'a donné
aucune réponse ou explications sur le destin de
la bande de Gaza et le nord de la Cisjordanie après
le retrait ''. "Si nous n'avons pas de réponses,
Gaza deviendrait une prison. Les deux côtés israélien
et américain devraient endosser leurs
responsabilités et les conséquences''.
1-7 Action
contre la politique colonialiste israélienne
(Colonisation & colonies)
21-07
# Chaath
(vice-Premier ministre) a indiqué
qu’il
comptait
demander à Rice de faire pression sur Israël
afin que l'évacuation de Gaza soit suivie de négociations
sur d'autres retraits en Cisjordanie, et d'épingler
Sharon pour ces déclarations qui préjuge du
statut final des territoires palestiniens.
(Sharon ayant proclamé, que les blocs de
colonies de Cisjordanie "feront pour
toujours partie de l'Etat d'Israël"
Ap
24-07
Les Palestiniens craignent que le retrait de
Gaza, ne se traduise par une mainmise
israélienne accrue sur la Cisjordanie.
24-07
# Dahlan
s’est félicité du refus américain de
colonisation "mais nous voudrions voir
appliquer ce refus sur le terrain et nous
aimerions que l’on oblige Israël de cesser
la colonisation".
''Nous avons besoin d’informations sur ce
retrait ambigu.
Les '' israéliens '' demandaient que l’on
garantisse que le retrait se fera dans calme
et nous leur avons donné des garanties
claires, mais nous ne savons toujours pas quel
sera le destin des passages terminaux, de l'aéroport,
du Port et de la liaison entre la bande de
Gaza et la Cisjordanie '', a indiqué Dahlan.
"Si Israël ne relâche pas ses mesures
actuelles sur les points de passage et les
terminus, cela signifiera qu'Israël n'est pas
prêt à se retirer de la bande de Gaza et
qu'il renforce son occupation", a-t- il
souligné.
"Nous avons obtenu certaines informations
selon lesquelles des colons israéliens
empoisonneraient des terrains dans le but de
les endommager et d'empêcher les Palestiniens
de les utiliser dans l'avenir", a dit M.
Dahlan .
Source : IPC+WAFA
Une rencontre s'est tenue entre le ministre
palestinien de l'Intérieur, Nasser Youssef,et
le ministre de la Défense israélien, Shaoul
Mofaz, et visait à préparer le retrait israélien
prévu de la bande de Gaza et de la
Cisjordanie, " s'est soldée par un échec
et n'a pas eu de résultats ".
24-07
# Le
porte-parole du ministère palestinien d' Intérieur
Taoufik Abou Khoussa a affirmé : "Nous
n'avons obtenu aucune réponse à nos
questions portant sur le calendrier et le mécanisme
du retrait, ni sur l'avenir des installations
et des infrastructures de colonies appelées
à être évacuées ".
Selon des sources sécuritaires, les
tergiversations et les réponses négatives
israéliennes n'aident pas à réaliser les
buts de ces rencontres notamment que la dernière
était visée à discuter les derniers développements
de la coordination sécuritaire entre les deux
côtés pour le retrait prévu.
Source : IPC+agences
2
Politique Israélienne
2-1
Processus de paix
23-07
Le chef de la
diplomatie Shalom, s'est félicité de
l'action du président Abbas pour contenir
les résistants du Hamas et du Jihad
islamique, mais a souligné toutefois que
cette action "ne devait pas se
limiter à une réponse temporaire à des
attaques spécifiques mais consister en
une politique et stratégie active afin
que nos efforts de paix puissent avoir une
chance de succès"….
2-2 Des Canons ... pas du
beurre
22-07
# Des
soldats d'infanterie ont participé pour la
première fois à un exercice d'entraînement
de l'OTAN en Ukraine.
L'exercice consistait
principalement à s'entraîner aux missions
antiterroristes et aux situations de conflit
de faible intensité.
Cette participation
consacre un rapprochement plus étroit entre
Israël et l'Organisation du traité de
l'Atlantique Nord.
(Jerusalem Post)
24-07
Sharon a menacé d'un
"nouveau genre de ripostes"
militaires, qui
comprendra l'emploi
de "moyens très durs",
AP
2-3 Sur le terrain
23-07
Les autorités israéliennes
ont fait part de leur volonté de contrôler
l'espace aérien et maritime autour de
Gaza pour des raisons de sécurité. L'armée
devrait toutefois abandonner la frontière
avec l'Egypte. Mais aucun accord n'a été
forgé sur les moyens de relier la bande
de Gaza et la Cisjordanie.
2-4
Les grandes manœuvres…
21-07
# Un
haut responsable israélien a estimé que la
visite de Rice, relevait plutôt de la
"maintenance".
"Les Américains
veulent s'assurer que tout se passera bien
durant le retrait, et prouver que les Usa sont
vraiment impliqués dans le retrait et répondre
ainsi à ceux qui estiment qu'ils ne font rien
sur ce front", a déclaré à l'Afp ce
responsable qui a requis l'anonymat.
Retrait
de Gaza
21-07
# Rice
et Sharon ont abordé la question de l'aide américaine
de plus de 2 milliards de dollars demandée
par Israël
pour financer les dépenses liées au retrait.
21-07
Sharon "
"Je suis résolu à mener à bien ce projet
et je vais le faire, conformément au calendrier
établi et à la date prévue",
".alors que le gouvernement israélien
envisageait jeudi d'avancer le retrait de la
Bande de Gaza….
"Le plan de désengagement
sera réalisé. Il sera appliqué, cela ne
fait aucun doute, malgré toutes les difficultés
et les manifestations très violentes",
Sharon précise
"Ce plan comporte un succès majeur"
pour Israël:
car après une discusion avec. Bush, nous avons
obtenu que les grands blocs de population juive
(de Cisjordanie, NDLR) resteront en place.
Dès lors, "si la
communauté internationale veut contribuer à
la paix, elle doit exercer une véritable
pression sur les Palestiniens, pour qu'ils
imposent un arrêt total des violences",
souhaite M. Sharon. "Cela ouvrira toutes
les possibilités. Sinon, nous n'avancerons
pas".
AP
2-10 Politique
colonialiste israélienne (Colonisation &
colonies)
21-07
# Les
Palestiniens ne sont plus autorisés
jusqu'au nouvel ordre de se déplacer dans
leur propre territoire et franchir le
barrage routier installé près de Goush
Katif, ( centre de colonies illégales)
dans le sud de la bande de Gaza.)
Cette mesure empêche
les palestiniens de circuler entre la
partie nord et le sud de cette région.
(afp- 08h11)
22-07
Sharon s'est engagé
à "étendre" et
"renforcer" Ariel, une
importante implantation juive située en
Cisjordanie
Ps : Ariel se
situe, en plein territoire palestinien.
AP
2-11
Prisons & tortures
21-07
Le Club de
Prisonnier '' Nadi Al- Assir Al
Filistini '' a publié un rapport sur
les témoignes des prisonniers
palestiniens qui ont été torturés
durant leurs arrestations et
interrogatoires et qui vivaient des
mauvais conditions. Plusieurs
prisonniers palestiniens ont témoigné
à l'avocat de Nadi Al-Assir des
tortures et des mauvais traitements
qu'ils ont subis au cours de leurs
arrestations et interrogatoires.
25-07
Le feu à éclaté
dans quatre sections de la prison d'Al-Naqab
à cause d'un accident électrique
Les prisonniers ont
dit que l'administration pénitentiaire à
tardée à étouffer les flammes, ce qui
les a obligés à s'enfuir, et que cinq
prisonniers avaient été blessés lors
qu'ils essayaient de s'évader
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-1 Onu
23-07
# Le
Conseil de sécurité de l'ONU a entamé une
session sur les tensions au Proche Orient,
avant le retrait israélien prévu de la
bande de Gaza et sur la construction israélienne
illégale du mur de la honte en Cisjordanie.
Un désaccord interne a éclipsée la décision
israélienne de 10 juillet approuvant un
itinéraire modifié pour le mur de séparation
autour la ville de Jérusalem et qui doit être
accompli le 1er septembre.
Somaya Al-Barghothi, Chargée des Affaires
de la mission palestinienne permanente
d'observateur à l'ONU, a appelé ces
masures israéliens à l'égard du mur israélien
d'"un développement grave et un défi
flagrant à la Communauté internationale.
Le nouveau tracé coupera les Palestiniens
en deux, laissant environ 50.000 citoyens
palestiniens de Jérusalem, annexés du côté
de la Cisjordanie.
"Le gouvernement israélien exploite le
désir de la Communauté internationale de
voir le succès du retrait israélien de
Gaza pour accélérer la création des faits
sur la terre dont la construction du mur qui
est illégitime et basé sur la tentative de
cerner la possibilité de créer un état
palestinien indépendant et souverain
"sur les frontières de 1967."
a-t-elle dit
Source : Ipc+WAFA .
24-07
L'ambassadeur français à l'ONU, Jean-marc
de la Sabliere a invité Israël "à
arrêter toute construction du mur dans les
territoires palestiniens, incluant le
voisinage de Jérusalem-est" selon le
droit international.
L'Union Européenne ne sera pas d'accord sur
aucune modification non-négociée sur les
frontières de 1967". A-t-il ajouté.
Le coordonnateur spécial de l'ONU pour le
Moyen-Orient; Alvaro de Soto a souligné
l'importance du retrait israélien de Gaza:
" Le désengagement est un pas
important en avant, le retrait des
territoires occupés, quoique partiel et aux
conditions rempliées en grande partie par
l'occupant, est une étape positive."
a-t-il déclaré.
Source : Ipc+WAFA
1-2 Les grandes
manœuvres
21-07
Les Usa tablent sur un
succès du désengagement israélien pour
relancer la "feuille de route", le
dernier plan de paix international pour un règlement
du conflit israélo-palestinien parrainé par le
Quartette (USA, Union
européenne,
Russie,
Onu).
21-07
Un haut responsable du département
d'Etat américain s'est dit "modérément
encouragé" par les récentes mesures des
dirigeants palestiniens
envers les résistants
21-07
Rice a déclaré qu'elle
"parlerait de la nécessité de contrer
tout effort des terroristes(…) de détruire
ce moment d'espoir pour le peuple des
territoires palestiniens et le peuple d'Israël"
que représente le désengagement de Gaza.
Pour ce faire, il est
essentiel que le retrait israélien se déroule
dans le calme et en étroite coordination
entre les deux parties.
22-07
Mme Rice a relevé par
ailleurs "des progrès" dans la
coordination entre Palestiniens
et Israéliens et pour le retrait de la bande
de Gaza, estimant qu'un accord pourrait
intervenir "très rapidement
23-07
Condoleezza Rice
appelle Israël de ne pas boucler la bande de
Gaza, après le retrait
Rice : "Quand
les Israéliens se retireront de Gaza, ce
territoire ne devra pas être bouclé ni isolé,
laissant lesPalestiniens enfermés après le
retrait
23-07
# Mme
Rice, (qui a rencontré séparément le président
palestinien Mahmoud Abbas, le ministre de l'Intérieur
Nasser Youssef et le ministre des Affaires
civiles Mohamed Dahlan), a assuré que
l'administration américaine continuerait à déployer
des efforts pour trouver une solution au conflit
israélo-palestinien basée sur une vision de
deux Etats
Gouvernement cherche
coalition désespérement...
21-07
Rice a exprimé le souhait
de relancer, des "négociations multilatérales
avec la participation de pays du Maghreb et du
Golfe souhaitant établir des relations ou coopérer
avec Israël
à des projets régionaux portant sur la santé,
l'environnement, le commerce ou l'agriculture".
4 Territoire
palestinien occupé :
4-1
Décompte des pertes humaines (Depuis
le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
24-07
23eme semaine (11.07.2005 à 18.07.2005,
# Rapport
sur transgressions israéliennes du cessez-le-feu
proclamé au Sommet du Charm Al Cheikh le 8 Février
2005.
Les troupes d'occupation ont tués 10 citoyens et
blessés 60 citoyens, et détenu 101 autres en 170
opérations.
Le rapport indique qu'a l'inverse des
palestiniens, lesisraéliens n'ont pas respecté
cet accord et à poursuivit ses violations contre
le peuple palestinien,
Le rapport compte en outre 10 attaques menées
contre les citoyens et les villageois par des
colons juifs extrémistes, sous la protection de
l'armée israélienne .
Les forces ont annexé de plus de 33.995 dunums de
terres et mené 73 campagnes visant le déracinement
des arbres.
Source : IPC
4-2 Détails
par région
Cisjordanie
.
Hébron
(sud de la Cisjordanie)
Les résistants ont ouvert le feu sur un poste
militaire israélien, blessant grièvement un
soldat.
Les troupes israéliennes ont répliqué,
touchant un passant, a annoncé l'armée.
AP
Naplouse.
22-07
Plus de 250 villageois d'Asira, dans le District
de Naplouse, s'étaient rassemblés à 10h du
matin vendredi pour demander la liberté de
mouvement et manifester contre les bouclages
militaires qui ont été imposés à leur
communauté depuis le début de l'Intifada
Al-Aqsa.
Les véhicules blindés de
transports de troupes israéliens, déployés
depuis l'aube, avaient cerné le village avant
que les villageois puissent prendre la route de
Sabaatash qui mène à Naplouse et atteindre le
barrage routier.
L'armée a confisqué les voitures qui
accompagnaient la marche, une ambulance et les
clefs, des appareils-photo et un film, et a immédiatement
bloqué l'entrée à plusieurs journalistes
arabes et internationaux.
Un officier a indiqué à Khannan Aljamen, un
responsable de la communauté, que la
manifestation était illégale et qu'il tirerait
directement dans la tête de toute personne qui
essayerait d'avancer.
Sans avertissement, un soldat a tiré sur un
jeune homme dans la hanche pour prouver ses
dires.
L'armée israélienne a également détenu et
arrêté 10 pacifistes israéliens avant qu'ils
puissent rejoindre les manifestants.
Source : www.palsolidarity.org
Autres
territoire palestinien en Cisjordanie occupée
par Israël depuis 1967
Saïr
(nord-est de la ville d'Al-Khalil).
25-07
Affrontements dans le village de Saïr, au
nord-est de la ville d'Al-Khalil.
Dimanche après-midi, une force militaire composée
de trois patrouilles de nombreux soldats a
envahi le village par son entrée sud. Pour
cette raison, de jeunes palestiniens ont encerclé
la force militaire. Ils ont affronté les
soldats agresseurs par des pierres et des
bouteilles vides. Les soldats ont répondu par
des balles réelles et en caoutchouc, ainsi que
par des bombes lacrymogènes.
Cependant, Al-Faroukh était sur son vélo dans
le chemin de l'école lorsque des soldats
d’occupation l’ont suivi et ont tiré en sa
direction
Bilan :
Mo'ath Nader Al-Faroukh, a été grièvement
blessé à la tête
Bande de Gaza
Rafah
(non loin de
la frontière entre la bande de Gaza et de l'Egypte)
25-07
Des sources médicales rapportent que Mohamed
Amine Qichtta, 14 ans, a été blessé par
les balles de soldats de l'armée d'occupation,
à proximité des frontières palestiniennes
avec l'égypte.
palestine-info.cc
Khan Younés (sud
de la bande de Gaza)
24-07
Opération commando menée la nuit dernière
sur la route de Kissoufim, située à l’est
de la bande de Gaza.
Selon les premières données, trois résistants
ont piégé une patrouille, près du point de
passage et l’ont attaqué. .
L'attaque
s'est produite sur la principale route reliant
les colonies juives de la bande de Gaza au
territoire israélien.
Bilan : Deux soldats et 1 résistant
tués et huit soldats blessés au cours
d’une opération commando
L'opération a été revendiquée
conjointement par les brigades d’Al-Naser
Salah Eddin, les Brigades des martyrs d'Al
Aksa et les Brigades d’Al-Quds.
palestine-info.cc
Colonies illégales
23-07
Au point de passage de Kissoufim, 2 israéliens
se rendant dans la nuit de samedi à
dimanche dans les colonies illégales ont été
tué & 4 soldats & un travailleur
étranger, ont été grièvement blessés
dans une attaque palestinienne, a-t-on appris de
sources militaires israelienne ..
Une chasse a l’homme a eu lieu.
Bilan : 2 résistants tués.
(afp- 23h53)
24-07
L'opération a été
revendiquée conjointement par le Djihad
islamique, les Comités de résistance
populaires et les Brigades des martyrs d'Al Aksa,
qui disent avoir vengé la mort de plus de 15
membres, et de nombreux habitants de la
Palestine tués.
"Sang pou sang,
meurtre pour meurtre!", a résumé un représentant
des Brigades, s'adressant à la presse à Gaza.
(Ipc)
4-1
Décompte des pertes humaines (Depuis
le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
2-1
Palestine
:
Civils &
résistants tués
: 4.100
dont :
668
de
moins
de
21
ans
Internationaux soutenant
la
Palestines
: 118
(chiffre
tout
a
fait
minimal)
Palestiniens
blessés
par
les
forces
israéliennes
et
les
colons
: 44.914
(balles
réelles
ou
caoutchoutées,
gaz
lacrymogène,
autres
moyens)
Arrêtés
: : 40.435
En
prison
: :+/-
8.200
Pacifistes
en
prison
ou
arrêtés
: +
89
Autres
actes
Journalistes tués
:
9
Nombre
de
maisons
palestiniennes
détruites
ou
partielemnt
démolies
:
66.259
2-2
Occupants:
Israéliens tués
:
1.061
( 330
militaires/policiers)
Israeliens blessés
:
5.826
( 1210
militaires/policiers)
Chiffres
tenu
à
jour
par
ML
(suivant
un
décompte
gouvernemental
palestinien&
Ap,
Afp (pour
la
Palestine&
Afp
pour
Israël)
|
6 Les brèves
6-1
Israël a refusé l'entrée au groupe
international de 130 activistes pour la Paix
et le respect des Droits de l'Humanité qui a
essayé d'entrer en Palestine par la frontière de
Jordanie, a rapporté vendredi une source
Palestienne.
Les activistes ont été interrogés pendant neuf
heures avant d'être refoulés.
L'ambassade d'Israël à Amman a déclaré que les
activistes voulaient "entrer en Israël pour
mener des actions provocatrices" et que
"tout pays a le droit de décider qui entre
sur ses territoires"
La délégation comptait des membres de 18 pays
dont France, Canada, Espagne, Suisse, Mexique et
Allemagne.
Selon le Dr. Mustafa Barghouthi, secrétaire général
de l'Initiative Nationale Palestinienne, les
soldats ont empêché les activistes d'entrer en
Israël, tamponné leurs passeports avec un timbre
qui leur interdira
d'entrer en Israël/Palestine à vie et les ont
remis de force dans le bus qui les a reconduits en
Jordanie. Les soldats ont battu et violemment
malmené de nombreux Caravanniers et confisqué
l'un de leurs appareils photo lorsqu'ils les ont
forçés à monter dans le bus. Israël a fait
venir en renfort des forces de sécurité pour
procéder à l'évacuation.
Les Caravanniers ont roulé pendant deux semaines
de Strasbourg à Jérusalem pour montrer leur
solidarité au Peuple Palestinien et demander à
Israël de se conformer au Droit International,
aux résolutions de l'ONU et à la décision de la
Cour Internationale de Justice qui a déclaré illégal
le Mur de séparation et ordonné à tous les états
membres de la 4ème Convention de Genève de faire
tout ce qui était en leur pouvoir pour obtenir
qu'Israël se soumette à la loi, démolisse le
Mur et indemnise toutes les victimes.
24-07
6-2
Zaiev Shef :
les missiles d'Al-Qassam ont démontré que la
victoire militaire d'Israêl n'est qu'une
illusion.
Zaiev Shef, expert à la sécurité
israêlienne a affirmé que les forces occupantes
sont incapables de trouver une solution
technologique pour empêcher les missiles d'Al-Qassam
d'arriver aux colonies.("Haâreetz", le
22/07/2005)
Zaiev Shef, déclare que les palestiniens ont lancé
leur premier missile, (60mm) d'une portée de 3
kilomètre seulement, à partir de Gaza vers
l'entité sioniste en octobre 2001 et que les
sionistes se sont moqués de cette nouvelle arme
palestinienne.
Après cinq mois, en février 2002, les
palestiniens ont lancé un autre missile de type (Qassam
2), mais celui-ci était plus grand et plus développé
que le premier.
Zaiev a ajouté que l'armée a affirmé qu'elle
allait trouver une technologie militaire qui
interceptera ces missiles, mais cette solution
n’est pas encore trouvée jusqu'à maintenant.
Il souligné que les palestiniens ont lancé des
centaines de missiles de type (Qassam) ainsi que
d'autres types, et qui sont primitifs selon les
commentaires, mais les effets psychologiques sont
énormes au sein plus des colons.
Rappel : Adnane Al-Ghowle a été assassiné
le 22/10/2004, après 18 ans de poursuite car il a
développé les missiles d'Al-Qassam ainsi que
d'autres armes et matériel militaire.
palestine-info.cc
6-3 : le gouvernement et les
militaires israéliens déclencheront probablement
une attaque massive
|
Nous pensons que
le principal motif non spécifié de la
détermination du gouvernement de l’état
d’Israël pour faire sortir les colons
juifs du bloc de colonies de Qatif (Katif)
de la bande de Gaza pourrait être de
les mettre à l’abri quand le
gouvernement et les militaires israéliens
déclencheront probablement une attaque
massive et intensive sur environ un
million et demi de Palestiniens dans la
Bande de Gaza, dont à peu près la
moitié sont des réfugiés palestiniens
de 1948.
Ce qui peut
survenir après l’évacuation des
colons juifs de la bande de Gaza.
Une alerte en provenance d’Israel
Nous estimons
qu’il est urgent et nécessaire de
donner l’alarme sur ce que pourrait se
passer pendant et après l’évacuation
des colons juifs de la bande de Gaza
occupée par Israel en 1967, au cas où
l’évacuation serait mise en
application.
Nous avions retardé
la publication et la diffusion de ce
rapport, en attendant des feedbacks
supplémentaires de nos pairs.
La publication
dans Ha’aretz (22 juin 2005) de déclarations
citées par le Général Eival Giladi (réservistes),
responsable de l’équipe de
coordination et de stratégie du bureau
du premier ministre, nous a motivés à
ne pas en retarder sa publication ainsi
que sa diffusion.
Confirmant nos
pires craintes, le Général Eival
Giladi (réservistes) est allé annoncer
aux journaux et à la télévision que
"Israel agira de façon très déterminée
afin d’empêcher des attaques
terroristes et les tirs des (militants)
pendant que le retrait sera effectué"
et que "si une réponse ponctuelle
s’avère insuffisante, nous pourrions
devoir utiliser des armes qui
causeraient d’importants dégâts
collatéraux, dont des hélicoptères et
des avions, avec un danger élevé pour
les personnes des environs."
Nous pensons que
le principal motif non spécifié de la
détermination du gouvernement de l’état
d’Israël pour faire sortir les colons
juifs du bloc de colonies de Qatif (Katif)
de la bande de Gaza pourrait être de
les mettre à l’abri quand le
gouvernement et les militaires israéliens
déclencheront probablement une attaque
massive et intensive sur environ un
million et demi de Palestiniens dans la
Bande de Gaza, dont à peu près la
moitié sont des réfugiés palestiniens
de 1948.
Le scénario
pourrait être semblable à ce qui
s’est déjà produit par le passé -
une stratégie qu’Ariel Sharon a
utilisé à de nombreuses reprises dans
sa carrière militaire - c.-à-d.,
utiliser la provocation afin de lancer
des attaques massives.
D’après ce modèle,
nous croyons que le premier ministre
Ariel Sharon et le ministre de la Défense
Shaul Mofaz envisagent d’utiliser la
provocation pour des attaques odieuses
dans un proche avenir sur environ un
million et demi de Palestiniens dans la
Bande de Gaza : une combinaison possible
de terrorisme d’Etat intensif et
d’assassinats massifs.
L’armée israélienne
ne fera pas prendre de risque
d’accidents à ses soldats qui
seraient impliqués dans l’utilisation
des troupes terrestres à grande échelle
dans la bande de Gaza.
Avec le Général
Dan Halutz comme Chef d’Etat-Major,
ils n’en ont pas besoin.
C’était le Général
Dan Halutz, en sa qualité de commandant
de l’Armée de l’Air israélienne,
qui a autorisé le bombardement d’un
quartier civil de la ville de Gaza avec
une bombe pesant une tonne, et est
ensuite allé dire qu’il dormait bien
et que la seule chose qu’il ressentait
en laissant tomber une bombe était une
légère secousse de l’avion.
Les initiateurs de
cette alerte ont été actifs depuis de
nombreuses décennies dans la défense
des droits de l’homme à l’intérieur
de l’Etat d’Israel et au-delà.
Nous n’avons pas
la preuve théorique pour appuyer notre
impression, mais étant donné les précédents
comportements, les tendances idéologiques
et le retournement actuel des médias
initié par le gouvernement et l’armée
israéliens, nous pensons que les
projets de l’Etat d’Israel sont
clairs et nous suggérons que notre
flair entrainé sur des sujets
concernant la défense des droits de
l’homme a été plus souvent correct
que l’inverse.
|
7-1
Point de vue de Alain Coutte :Comment
les Sionistes ont volé la terre des Palestiniens
|
|
|
|
1- Il
était une fois…
Rappelons, en ce qui concerne « la
revendication actuelle des Sionistes sur
la terre de Palestine,
qu’elle est
uniquement fondée sur le fait que :
A- Les royaumes de David
(1.004-970 avant J.C.) et Salomon
(970-931 avant J.C.) n’ont duré que
73 ans ;
B- même en tenant compte des anciens
royaumes depuis la conquête (il s´agit,
là encore d´invasion) de Jérusalem
en 997 avant J.C. jusqu´à la
destruction du royaume de Juda par
Nabuchodonosor en 586 avant J.C., nous n´arrivons
qu´à... 411 années d´occupation
de la Palestine, ce qui est une
très courte durée par rapport à 6.000
ans d´histoire, soit uniquement 7%,
une misère…
[Illene Beatty - «Arab and Jew in
the Land of Canaan - Arabes et Juifs en
terre de Canaan »].
En
clair, selon le « droit divin sioniste »,
si vous vous appropriez par invasion une
terre qui ne vous appartient pas, vous
avez le droit d’y revenir vous y
installer deux mille ans après l’avoir
quitté et d’en devenir « propriétaire
» !
Quelle hérésie !
Si ce n’est pas du vol, alors
qu’est-ce que c’est ?
2-
La déclaration Balfour
En échange de « services rendus »
pendant la première guerre mondiale, les
Sionistes et plus particulièrement
Rothschild - l’influent « banquier des
Etats, dont l’Angleterre » obtiennent
le 2 novembre 1917 du Ministre des
affaires étrangères anglais Arthur
Balfour la déclaration suivante - qui
devient la « déclaration Balfour » -,
adressée au Baron de Rotschild en
Angleterre :
«
Cher
Lord Rothschild,
J´ai
le grand plaisir de vous adresser, de la
part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration
suivante, en sympathie avec les
aspirations juives sionistes; cette déclaration
a été soumise au Cabinet et approuvée
par lui.
Le
gouvernement de Sa Majesté envisage
favorablement l´établissement en
Palestine d´un Foyer national pour le
peuple juif, et il emploiera tous ses
efforts pour faciliter la réalisation de
cet objectif, étant clairement entendu
que rien ne sera fait qui porte atteinte
aux droits civils et religieux des
communautés non juives de Palestine ainsi
qu´aux droits et au statut politique dont
les Juifs jouissent dans les autres pays.
»
3-
Chiffres de population :
Rappelons les chiffres importants de
population ci-dessous qui démontrent bien
qu’il y a eu une colonisation sans précédent
en Palestine sous l’effet des Sionistes
:
- 1870 : 7.000 Juifs (2%)
- 1912 : 40.000 Juifs (6%)
- 1925 : 120.000 Juifs (17%)
- 1946 : 608.000 Juifs (33%)
- 2005 : 5,5 millions de Juifs (53% de la
Palestine historique)
En
un peu plus d’un siècle, la population
juive a été multiplié par 786 - un
coefficient multiplicateur jamais vu dans
l’histoire de la colonisation -, démontrant
ainsi le peu d’intérêt de l’immense
majorité des Juifs pour la Palestine
jusqu’au 20ème siècle.
4- Le rôle
des Nations unies
Le 31 août 1947, le rapport de l’UNSCOP
(commission spéciale des Nations-unies
pour la Palestine composée de 11 membres,
à l’exclusion des 5 grandes puissances)
préconise avec :
- 8 voix sur 11 pour la solution à deux
Etats : Australie, Canada, Guatemala,
Pays-Bas, Pérou, Suède, Tchécoslovaquie,
Uruguay accompagné d’un régime spécial
concernant Jérusalem et ses environs [qui
doit rester sous contrôle international].
- 3 Etats rejettent le partage et
proposent la création d’un Etat
binational : l’Inde, l’Iran et la
Yougoslavie
Le
29 novembre 1947, la Résolution 181 des
Nations unies qui adopte le plan de
partage de la Palestine est adoptée par
33 voix pour contre 13 voix et 10
abstentions.
Celle-ci attribue 56,47% des terres
aux Sionistes [ils en possèdent
maintenant 78%, soit 38% de plus et donc
une réduction de moitié des terres
palestiniennes] qui ne représentent que 30%
de la population.
En outre, la résolution prévoit un «
corpus separatum » pour la Ville de Jérusalem
et ses environs qui doivent être soumis
à un régime international spécial, sous
administration des Nations Unies. La résolution
stipule, aussi, que les deux Etats doivent
former une Union économique du fait que
sans cette Union, la partition fait de
l’Etat arabe un Etat non viable.
Ont
voté pour :
Afrique du Sud, Australie, Belgique, Biélorussie,
Bolivie, Brésil, Canada, Costa Rica,
Danemark, République Dominicaine,
Equateur, Etats-Unis, France, Guatemala,
Haïti, Islande, Liberia, Luxembourg,
Nicaragua, Norvège, Nouvelle-Zélande,
Panama, Paraguay, Pays-Bas, Pérou,
Philippines, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie,
Ukraine, URSS, Uruguay, Venezuela.
Ont
voté contre :
Afghanistan, Cuba, Egypte, Grèce, Inde,
Iran, Irak, Liban, Pakistan, Arabie
Saoudite, Syrie, Turquie, Yémen
Abstentions
:
Argentine, Chili, Chine, Colombie,
Ethiopie, Honduras, Mexique, Grande-Bretagne,
Salvador, Yougoslavie.
5- Les
cartes de l’expansion sioniste en
Palestine
5.1-
Comme on le voit très clairement sur
cette carte de 1946, la Palestine est
essentiellement un territoire arabe.
Ceci est reconnu par David Ben Gourion,
alors qu’il est Président de l’Agence
juive, et plus tard Premier ministre d’Israël,
dans son témoignage devant l’UNSCOP en
1947. Il déclare : « Les Arabes possèdent
94% de la terre, et les Juifs seulement
6%. »
5.2-
On se rend bien compte, en observant
attentivement la carte du plan de
partition de 1947, que les «
pseudo-experts » des Nations unies ont découpé
la Palestine historique en « puzzle »,
de telle manière qu’ils rendaient déjà
au départ totalement impossible la création
de deux Etats indépendants, avec des
territoires beaucoup trop imbriqués les
uns dans les autres qui allait devenir une
source de conflits sans précédent.
5.3-
A l’issue de la première guerre de
1948-1949, les territoires palestiniens
ont déjà fondu comme neige au soleil
sans plus aucune possibilité de passage
entre Gaza et la Cisjordanie.
5.4-
En 1967, à l’issue de la guerre des six
jours, Israël occupe un territoire
environ 5 fois plus grand que le sien au départ.
5.5-
En 1978, à l’issue des accords de Camp
David I, Israël restitue le Sinaï à
l’Egypte qui est le grand gagnant. Les
territoires palestiniens, déjà réduits
de moitié depuis 1948, ne sont pas rendus
aux Palestiniens.
5.6-
En 2.000, les arrangements proposés lors
des négociations de Camp David II font de
la Cisjordanie un « Bantoustan »
invivable par les Palestiniens qui ne
permet nullement la formation d’un pays
viable.
5.7-
En août 2.005 les Israéliens se
retireront-ils de Gaza après en avoir
fortement réduit la superficie ? Rien
n’est moins sûr, même si cette bande
de 378 km2 - qui ne représente que 1,4%
de la superficie de la Palestine
historique - n’a aucun intérêt, même
historique, pour Israël.
5.8
Nous avons là un résumé de l’évolution
de la superficie des territoires israéliens
et palestiniens sur 60 ans.
Quel
peuple accepterait de voir ainsi ses
terres spoliées de la sorte ?
6- Quel
avenir ?
Le sionisme
ne pourra pas durer éternellement, peu
importe les ruses, les moyens financiers
colossaux à sa disposition, toutes les
pressions exercées sur les dirigeants
politiques internationaux par les lobbies
très influents, ainsi que le « puissant
bouclier de l’antisémitisme ».
L’histoire nous a déjà montré que les
idéologies néfastes telles que le
bolchevisme - dont le sionisme n’est
qu’un avatar -, et le nazisme ont été
éradiqué et qu’aucun envahisseur, ni
aucun pays colonialiste n’a réussi à
se maintenir par la force en territoires
occupés au fil des siècles.
La
solution a deux Etats - à laquelle j’ai
trop longtemps adhéré moi-même, par
respect du Droit international - ne peut
pas fonctionner : tous les pays de bonne
volonté qui ont effectué des démarches
dans ce sens ont dépensé beaucoup de
temps, d’énergie et… d’argent de
leurs contribuables sans pour autant
arriver à des résultats concrets.
Par
ailleurs, le « processus de paix »
n’est rien d’autre qu’un «
processus de guerre », destiné à
enrichir les dirigeants corrompus,
palestiniens en particulier qui se font
construire de luxueuses villas grâce aux
subsides européens et aux trafics en tout
genre, alors que la moitié du peuple
palestinien vit en deçà du seuil de
pauvreté avec moins de 2 dollars par
jour, ce qui est indécent.
Si
ce sont les Etats-Unis qui distribuent les
cartes au Proche et Moyen-orient, par
Sionistes interposés qui mènent la danse
« par procuration » - car les américains
sont bien incapables de comprendre non
seulement ce qui se passe en dehors de
leurs frontières et encore moins ce
conflit, les Européens sont tout à fait
capables d’imposer leurs vues, sous réserve
de s’affranchir de leurs différents «
chevaux de Troie » : Grande-Bretagne,
Pologne,…
Les
obstacles à une « véritable paix »
sont donc très nombreux, outre les
Sionistes : les Américains, les
dirigeants palestiniens corrompus qui font
à la fois le jeu d’Israël et des
Etats-Unis, ainsi que certains pays européens
tels que le Royaume-Uni et la Pologne.
Cependant,
il existe une lueur d’espoir en
analysant le cas de l’Afrique du Sud qui
est parvenue à trouver un compromis
honorable qui semble aujourd’hui
parfaitement fonctionner avec une société
multiraciale, après des décennies de
douleur et d’effusion de sang. Les
dirigeants « blancs » de cet Etat ont été
suffisamment pragmatiques et soucieux de pérennité
pour accepter une solution à un seul Etat
suite à la très forte pression
internationale qui a créé un boycott
contre cet Etat.
Mais les enjeux étaient différents dans
le sens où il n’existait aucune idéologie
comparable au sionisme.
7-
Quelles options ?
Les options sont nombreuses si l’on
considère la solution à un seul Etat démocratique,
sous réserve des mesures ci-dessous :
7.1-
Tout d’abord les Palestiniens ont un
sacré ménage à faire d’abord chez eux
en se dotant d’un véritable dirigeant
charismatique. Hélas, il n’en existe
qu’un seul et il croupi dans les geôles
israéliennes, en l’occurrence Marwan
Barghouti [Sharon avait probablement
anticipé la mort d’Arafat et ne voulait
pas s’encombrer d’un leader aussi
encombrant qui lui aurait tenu tête
s’il était élu].
7.2-
Lorsque les Juifs de la diaspora - qui
sont devenus majoritairement sionistes,
pro-sionistes ou crypto-sionistes après
la propagande massive menée par Israël
suite à la guerre de 1967 [alors qu’ils
étaient majoritairement «
assimilationnistes » et antisionistes
avant la seconde guerre mondiale] - feront
preuve de plus de lucidité et auront
compris que le sionisme cause un préjudice
considérable au judaïsme :
- ils feront pression sur les dirigeants
israéliens,
- ils cesseront de soutenir un Etat
raciste et antisémite,
- ils militeront pour la formation d’un
seul Etat multiracial et démocratique sur
le modèle de l’Afrique du sud.
Alors
seulement lorsque ces deux conditions préalables
seront réunies sera-t-il possible, un
jour, de lancer d’importantes actions de
boycott international contre l’Etat
d’Israël.
|
COUTTE
Alain
|
21
juillet 2005
|
7-2 Point de vue l’Associated Press :
Le mur à Jérusalem menace le rêve des
Palestiniens
Créée par Israël
pour prévenir les incursions de kamikazes
palestiniens, la barrière "de sécurité"
en construction autour de Jérusalem menace de
briser le rêve des Palestiniens d'instaurer un
jour un Etat d'un seul tenant avec pour capitale
la partie orientale de la ville trois fois sainte.
L'Etat hébreu
affirme avoir dû construire, pour des raisons
de sécurité, 80 kilomètres de murs de huit mètres
de haut et des clôtures électriques autour de
Jérusalem. Mais le tracé de la barrière s'éloigne
des limites de la ville et passe par des
quartiers arabes, nourrissant les soupçons des
Palestiniens. Ceux-ci estiment que, sous couvert
de sécurité, Israël cherche en fait à
augmenter la population juive de Jérusalem aux
dépens des Arabes et à renforcer son emprise
sur la ville, portant ainsi préjudice à tout
accord de paix final.
Ibrahim Ghosheh
craint que la barrière à moitié construite ne
sépare son domicile de son restaurant dans le
quartier de Beit Hanina. Déjà, les clients ont
commencé à déserter son établissement,
dit-il. "Nous avons besoin de la paix, nous
la voulons. Mais le gouvernement (israélien) ne
fait qu'attiser la haine", estime-t-il.
La barrière
autour de Jérusalem n'est qu'un tronçon de la
clôture de 680 kilomètres de long construite
par Israël en Cisjordanie. Formant une boucle
autour de la grande colonie juive de Maaleh
Adoumim, 30.000 habitants, elle couperait Jérusalem-Est,
peuplée par de nombreux Arabes, du reste de la
Cisjordanie. Les Israéliens "veulent
couper la tête du corps, ils veulent couper Jérusalem
de la Palestine", accuse le Premier
ministre palestinien Ahmed Qoreï.
Raanan Gissin,
collaborateur du Premier ministre israélien
Ariel Sharon, estime que 50.000 Palestiniens de
Jérusalem se retrouveront exclus de la ville
par le tracé de la clôture. Mais le
cartographe palestinien Khalil Tufakji affirme
que ce chiffre est d'au moins 100.000, soit près
de la moitié des Arabes de la ville.
"Israël
veut garder aussi peu de Palestiniens que
possible à Jérusalem et en même temps avoir
le plus grand nombre possible d'Israéliens dans
la ville", dit-il. Haim Ramon, ministre du
cabinet israélien en charge de Jérusalem, déclare
de son côté que le tracé de la barrière rend
la ville "plus sûre" et "plus
juive". "Plus Jérusalem sera sûre et
juive, plus elle pourra servir de véritable
capitale à l'Etat d'Israël", ajoute-t-il.
Depuis le début de la deuxième Intifada en
2000, 22 attentats-suicides y ont fait 170
morts.
Désignée ville
internationale par les Nations
unies
en 1947, Jérusalem s'est retrouvée divisée en
deux parties juive et arabe. Israël a conquis la
partie arabe lors de la guerre des Six-Jours en
1967, déclaré la ville unie sous sa souveraineté
et étendu les limites municipales à des terres
de Cisjordanie. Aujourd'hui, environ un tiers des
700.000 habitants sont des Arabes vivant à Jérusalem-Est.
La barrière
exclut six quartiers palestiniens situés à
l'intérieur des frontières municipales, ainsi
que des dizaines de milliers d'autres
Palestiniens qui ont des autorisations de résidence
à Jérusalem mais vivent dans des localités
voisines de Cisjordanie.
Israël prévoit
de construire un réseau de carrefours et de
routes pour organiser la circulation entre les
deux côtés du mur. Cependant les détracteurs
de la barrière soulignent que le problème
n'est pas le trafic routier mais la détérioration
de nombreux liens religieux, sociaux et économiques
entre Jérusalem-Est et la Cisjordanie.
A Abou Dis, une
ville arabe à cheval entre Jérusalem et la
Cisjordanie, la route qui conduisait autrefois
à Jéricho est désormais coupée net par un
mur de béton. Et les trois quarts des 40.000
habitants vivent à l'extérieur du mur, estime
Amos Gils, directeur exécutif d'Ir Amin, une
association conduite par des Israéliens opposés
au tracé de la barrière.
AP
7-3 Point de
vue de Ali Samoudi: la décision israélienne
d'isoler 20.000 Palestiniens dans une grande
prison
La décision des
autorités de l'occupation israélienne d'isoler
le centre et le nord de la vallée du jourdain (al-aghwar)
en empêchant sa population d'emprunter les
routes pour arriver à Toubas ou Naplouse a de
graves répercussions sur l'ensemble des
secteurs de la population dans la région. La
population visée est menacée encore une fois
par des mesures oppressives, comme celle de
devoir contourner toute la Cisjordanie en
passant par Ariha( Jericho) pour rejoindre le
nord.
Une politique
oppressive
les forces de
l'occupation ont récemment commencé à
appliquer cette nouvelle politique, comme dit
Ahmad Asaad, secrétaire du mouvement Fateh dans
la région de Toubas, qui vise "à isoler
la région du monde extérieur, pour procéder
à encore plus de vols et de judaïsation de la
terre palestinienne, pour étouffer les
agriculteurs et les habitants de la région, de
façon complète. Elles ont fermé la route
principale utilisée par les habitants depuis
des dizaines d'années qui relie Toubas et
Tamoun aux villages de Qurush, Beit Dajin, Ayn
Bayda', Jafatlik, Zubaydat, Marj el-naaje, leur
interdisant d'utiliser cette route, et les
obligeant à emprunter la route qui passe par
Ariha. Les soldats de l'occupation postés sur
les barrages de Tayasir et Hamra empêchent la
population de passer vers Toubas, Jenine,
Naplouse, sinon en contournant en passant par le
sud.
Asaad ajoute :
par cette décision, ils ont imposé aux
habitants de la région de nouvelles conditions
difficiles, ils doivent faire un voyage de 80 km
pour se rendre à Ariha, au sud, puis passer par
Ariha, à travers des routes tortueuses, vers
Taybe, puis la route de contournement près de
Ramallah vers Naplouse, ce qui fait 100 km, et
après tout ce trajet, il faut se rendre à
Toubas, faire 30 kms, ce qui représente une
catastrophe qui va avoir des répercussions sur
la région en entier, cela va paralyser la vie
et détruire l'économie de façon complète.
Pendant que la
population de la région de la vallée du
Jourdain se demande à propos de cette nouvelle
décision, ses répercussions néfastes sur leur
vie, notamment économique, ont été vite aperçues.
Muhammad Abdallah, du village al-Bayda', qui
possède un magasin, dit : les masagins et les
commerces sont alimentés par des produits de
Toubas et de Naplouse, il n'y a pas d'autres
alternatives. C'est vraiment un isolement
commercial d'un nouveau genre".
Quant au secteur
agricole, il va être le plus touché. Les
villages visés, comme le dit le président du
conseil villageois de Kardala, "les
villages vivent de l'agriculture qui est la
principale source de revenus, la seule route
pour commercialiser ces produits sont les
diverses villes passe par Toubas" ajoutant
: la nouvelle route va nous ruiner, surtout avec
la chute des prix, ainsi, le secteur de
l'agriculture va progressivement mourir en
passant par des crises graves, comme celles
qu'il a déjà passées depuis l'occupation, qui
a imposé l'encerclement de la région".
L'agriculteur
Hussam Daraghme dit qu'il a essayé de faire
passer ses productions agricoles par la nouvelle
route, ce fut une perte totale, à cause des coûts
de transport. Il ajoute : "nous sommes
vraiment dans une impasse réelle, et bientôt,
il n'y aura plus d'agriculteur qui cultive sa
terre, si cette décision n'est pas annulée."
Mais les forces de l'occupation poursuivent l'éxécution
de leur nouvelle politique, qui comporte également
des dangers et des risques sur la santé de la
population visée, car la population avait
l'habitude de se rendre à Toubas pour les
soins. De même, les étudiants, les
fonctionnaires et tous les citoyens voulant
consulter les bureaux administratifs vont se
retrouver dans l'impossibilité de le faire.
Les forces de
l'occupation sont en train d'exécuter une
politique de sanctions, de répression envers
les Palestiniens qui utilisent des routes
alternatives pour passer à Toubas. Ahmad Khalil
dit qu'il a essayé d'emmener son fils malade au
centre de soin de Toubas, les soldats les ont
arrêtés et agressés, et menacés de les
emprisonner s'ils utilisent encore ces routes
alternatives.
Abu Bilal, lui,
n'a pu arriver pendant toute la semaine au
centre de soin de Toubas pour se faire des
examens, son état de santé ne l'autorise pas
à se déplacer sur de longues distances. Il dit
: "mon état s'est détérioré, il n'y a
pas de solutions, l'occupation a refusé de me
laisser passer sur la route ordinaire. C'est
vraiment une mesure répressive, c'est la pire
sanction qui peut être prise, c'est pire qu'une
prison, il n'y a pas à Ayn al-bayda' de centre
de soins, et si la situation reste ainsi, je
cours un grand danger".
Avec cette
nouvelle mesure, les habitants ne peuvent plus
accomplir leurs formalités administratives.
Jalal Hussayn dit qu'il n'a d'autre choix, pour
obtenir le certificat de naissance de son
nouveau-né, que de faire toutes ces longues
distances, qui lui a demandé un jour entier,
alors qu'avant, il lui fallait quelques heures.
Pour les fonctionnaires et employés, leur
situation est semblable, ils craignent beaucoup
les répercussions de cette décision sur leur
travail. Mansour Sulayman qui est employé à
Toubas dit : "j'ai quitté ma maison à 5
heures du matin, je suis arrivé 5 heures plus
tard. Quelle injustice !! La poursuite de cette
situation va avoir pour conséquences que des
dizaines de gens vont perdre leurs emplois et
leurs droits."
La nouvelle décision
israélienne aura des répercussions importantes
sur la vie sociale et familiale, aussi, car des
relations familiales et sociales relient les
familles de cette région aux autres régions.
Khaled Hassan dit que sa famille n'a pas pu
participer au cortège funèbre de son oncle qui
est récemment décédé à Toubas, à cause de
la longue distance qu'elle devait faire. C'est
une terrible mesure qui va nous priver de nos
proches, nous ne pourrons plus participer à
leurs joies et leurs peines." Traduit par
Centre d'Information sur la Résistance en
Palestine
8-1 ONU :
Alors l'ONU a encore débattu
de la Palestine et on se demande bien à quoi ça
sert vu le peu de résultats que l'on obtient
pour ne pas dire que l'on n'en obtient aucun.
Voir le compte-rendu de chaque pays ICI.
Evidemment, tous les pays ont posé leur doigt sur
les plaies du mur, de la colonisation, l'Algérie
et l'Egypte ayant d'ailleurs été assez virulents
sur le sujet. Nous nous permettons de citer ces
deux pays car quelques heures plus tard, l'un
subissait plusieurs attentats et d'un autre côté,
nous venons d'apprendre que deux ambassadeurs algériens
ont été kidnappé en Irak. Voir ce que nous
pensons d'Al Qaïda ICI...
et
ICI...
les idéologues sionistes qui tirent les ficelles
n'aiment pas que l'on dégrade l'image d'Israël...
c'est sans doute pour cette raison que Jacques
Chirac s'applatit comme une crèpe en disant que le
Hamas
est une "organisation terroriste" et
qu'il ne pipe pas mot au sujet des éliminations
ciblées lorsque la question lui est posée. Il l'élude
carrément. Et le
site Guysens
qui relate l'affaire doit ricaner à en faire
trembler les murs. Ils oublient leurs
propres terroristes
qui agissent sur notre sol. Et les 7000 agents du
Mossad infiltrés juste en Angleterre, alors
imaginez en Europe. Il y a des taupes mossadiennes
partout pour surveiller les faits et gestes de
ceux qui dénoncent les exactions de la
soldatesque israélienne... on se marre en écrivant
ces lignes mais c'est la pure vérité.
Mais pour en revenir
au communiqué de l'ONU, pratiquement tous les
pays ont dénoncé la barrière de sécurité,
la colonisation et Dan Gillerman a estimé :
"qu’il était temps de mettre fin
aux débats stériles et de passer à des
actions pouvant réellement mettre fin à la
violence et favoriser l’instauration de la
paix." puis suite au discours
dénonciateur de Somaja S.Barghouti, il a rajouté
: "la période des accusations et des
diatribes stériles sur la question du
Moyen-Orient était dépassée. La situation qui
prévaut sur le terrain est difficile, a estimé
le représentant en soulignant que 24 500
attentats terroristes avaient été commis
contre son pays en moins de cinq ans." Une
bonne façon de passer outre sur les principaux
gros problèmes qui affectent le Peuple
Palestinien. Croyez-le, nous nous trouvons là
à la croisée des chemins. Désengagement ou
pas, le peuple palestinien ne sera jamais libre.
Ainsi en ont décidé les idéologues sionistes
qui poursuivent inlassablement leurs buts :
faire fuir les palestiniens ou les déplacer
ailleurs et bâtir le grand Eretz Israël...
alors à quoi sert l'ONU dans ce cas précis ? A
rien !
b) Le mur de sécurité
et les colonies de peuplement en débat au
Conseil
Le 22 juillet 2005
Les délégations qui ont
participé au débat sur la situation au
Moyen-Orient, organisé hier au Conseil de sécurité,
à la demande des États arabes, ont centré
leurs déclarations sur la question du mur de sécurité
et des colonies de peuplement tandis que le
Coordonnateur spécial de l'ONU a souhaité que
l'Autorité palestinienne impose son contrôle
sur les zones relevant de sa juridiction.
Regrettant la récente
recrudescence de la violence au moment où Israël
s'apprête à procéder à l'évacuation des
colons de la bande de Gaza, Alvaro de Soto,
Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le
processus de paix au Moyen-Orient, a souhaité,
lors d'un exposé
aux membres du Conseil sur la situation dans la région,
que l'Autorité palestinienne impose son contrôle
sur les zones relevant de la juridiction de ses
forces de sécurité.
Concernant le désengagement
israélien, le Coordonnateur spécial des
Nations Unies a noté les progrès rapides
accomplis par le gouvernement sur la question,
malgré l'opposition de certains groupes, et
relevé le soutien apporté par la Knesset qui a
rejeté toute idée de report de la date du
retrait.
Ouvrant le débat
qui a suivi, à la demande du groupe des États
arabes, l'Observatrice permanente de la Palestine,
Somaia Barghouti, a appelé le Conseil de sécurité
à dénoncer " la politique expansionniste et
coloniale qu'Israël cache derrière son retrait
de Gaza ".
Déplorant l'approbation
par le gouvernement israélien du tracé de son
mur de séparation à l'intérieur de Jérusalem-Est,
elle a estimé que c'était un défi lancé à
la communauté internationale au moment du
premier anniversaire de l'Avis consultatif rendu
par la Cour internationale de Justice sur cette
question, un avis dans lequel la CIJ jugeait
illicite la situation résultant de la
construction de l'ouvrage.
Attirant l'attention du
Conseil sur les violences dont sont victimes les
Palestiniens, la représentante a dit que plus
de 3 000 d'entre eux ont été tués par les
forces israéliennes depuis l'année 2000.
Malgré les torts subis,
la direction palestinienne souhaite le succès
du désengagement israélien de Gaza, la mise en
œuvre de la Feuille de route et le démarrage
de négociations sur le statut final, a dit
Somaia Barghouti.
De son côté, le représentant
d'Israël, Dan Gillerman, a estimé qu'il était
temps de mettre fin aux débats stériles et de
passer à des actions pouvant réellement mettre
fin à la violence et favoriser l'instauration
de la paix.
Déclarant que 24 000
attentats terroristes ont été commis contre
Israël au cours des cinq dernières années, le
représentant a relevé qu'en dépit de ces
faits, son gouvernement avait décidé, de son
plein gré, d'assumer ses obligations envers le
processus de paix en se désengageant de Gaza.
Israël aurait préféré
opérer ce désengagement de manière concertée
s'il avait eu en face de lui une Autorité
palestinienne réellement responsable, a affirmé
Dan Gillerman, ajoutant que son gouvernement a
toujours souhaité voir les Palestiniens se
gouverner eux-mêmes dans un cadre sûr et démocratique.
Concernant la construction
du mur, dénoncée par les Palestiniens et de
nombreuses délégations, le représentant a dit
qu'Israël protégeait ainsi sa population, et
que la construction de cette barrière de sécurité
avait permis de réduire de 95% le nombre
d'attaques terroristes.
Faisant connaître leurs
positions sur la construction du mur, le représentant
de la France, puis celui du Royaume-Uni, qui
s'exprimait au nom de l'Union européenne, ont
exprimé leur désapprobation sur le tracé
actuel qui confisque des terres palestiniennes
et semble préjuger des négociations qui
devraient avoir entre Israël et les
Palestiniens sur le statut final.
Pour le représentant des
États-Unis, il faudrait plutôt, au-delà des
accusations et des blâmes, travailler à la
coordination du plan de retrait de Gaza et à la
revitalisation de la Feuille de route.
Le désengagement de Gaza
n'est que le début de cette relance, a dit le
représentant de la Fédération de Russie qui a
imputé la montée des tensions aux extrémistes
qui veulent saper les accords passés entre
l'Autorité palestinienne et Israël.
De nombreuses délégations
ont rappelé que dans son Avis consultatif émis
il y a un an, la CIJ avait demandé à Israël
de réparer les dommages causés aux
Palestiniens par la construction du mur.
Voir l'ensemble des déclarations
dans le communiqué
de l'ONU.
19 juillet 2005
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Nous pensons que
le principal motif non spécifié de
la détermination du gouvernement de
l’état d’Israël pour faire
sortir les colons juifs du bloc de
colonies de Qatif (Katif) de la bande
de Gaza pourrait être de les mettre
à l’abri quand le gouvernement et
les militaires israéliens déclencheront
probablement une attaque massive et
intensive sur environ un million et
demi de Palestiniens dans la Bande de
Gaza, dont à peu près la moitié
sont des réfugiés palestiniens de
1948.
Ce qui peut
survenir après l’évacuation des
colons juifs de la bande de Gaza.
Une alerte en provenance d’Israel
Nous estimons
qu’il est urgent et nécessaire de
donner l’alarme sur ce que pourrait
se passer pendant et après l’évacuation
des colons juifs de la bande de Gaza
occupée par Israel en 1967, au cas où
l’évacuation serait mise en
application.
Nous avions
retardé la publication et la
diffusion de ce rapport, en attendant
des feedbacks supplémentaires de nos
pairs.
La publication
dans Ha’aretz (22 juin 2005) de déclarations
citées par le Général Eival Giladi
(réservistes), responsable de l’équipe
de coordination et de stratégie du
bureau du premier ministre, nous a
motivés à ne pas en retarder sa
publication ainsi que sa diffusion.
Confirmant nos
pires craintes, le Général Eival
Giladi (réservistes) est allé
annoncer aux journaux et à la télévision
que "Israel agira de façon très
déterminée afin d’empêcher des
attaques terroristes et les tirs des
(militants) pendant que le retrait
sera effectué" et que "si
une réponse ponctuelle s’avère
insuffisante, nous pourrions devoir
utiliser des armes qui causeraient
d’importants dégâts collatéraux,
dont des hélicoptères et des avions,
avec un danger élevé pour les
personnes des environs."
Nous pensons que
le principal motif non spécifié de
la détermination du gouvernement de
l’état d’Israël pour faire
sortir les colons juifs du bloc de
colonies de Qatif (Katif) de la bande
de Gaza pourrait être de les mettre
à l’abri quand le gouvernement et
les militaires israéliens déclencheront
probablement une attaque massive et
intensive sur environ un million et
demi de Palestiniens dans la Bande de
Gaza, dont à peu près la moitié
sont des réfugiés palestiniens de
1948.
Le scénario
pourrait être semblable à ce qui
s’est déjà produit par le passé -
une stratégie qu’Ariel Sharon a
utilisé à de nombreuses reprises
dans sa carrière militaire - c.-à-d.,
utiliser la provocation afin de lancer
des attaques massives.
D’après ce
modèle, nous croyons que le premier
ministre Ariel Sharon et le ministre
de la Défense Shaul Mofaz envisagent
d’utiliser la provocation pour des
attaques odieuses dans un proche
avenir sur environ un million et demi
de Palestiniens dans la Bande de Gaza
: une combinaison possible de
terrorisme d’Etat intensif et
d’assassinats massifs.
L’armée israélienne
ne fera pas prendre de risque
d’accidents à ses soldats qui
seraient impliqués dans
l’utilisation des troupes terrestres
à grande échelle dans la bande de
Gaza.
Avec le Général
Dan Halutz comme Chef d’Etat-Major,
ils n’en ont pas besoin.
C’était le Général
Dan Halutz, en sa qualité de
commandant de l’Armée de l’Air
israélienne, qui a autorisé le
bombardement d’un quartier civil de
la ville de Gaza avec une bombe pesant
une tonne, et est ensuite allé dire
qu’il dormait bien et que la seule
chose qu’il ressentait en laissant
tomber une bombe était une légère
secousse de l’avion.
Les initiateurs
de cette alerte ont été actifs
depuis de nombreuses décennies dans
la défense des droits de l’homme à
l’intérieur de l’Etat d’Israel
et au-delà.
Nous n’avons
pas la preuve théorique pour appuyer
notre impression, mais étant donné
les précédents comportements, les
tendances idéologiques et le
retournement actuel des médias initié
par le gouvernement et l’armée israéliens,
nous pensons que les projets de
l’Etat d’Israel sont clairs et
nous suggérons que notre flair
entrainé sur des sujets concernant la
défense des droits de l’homme a été
plus souvent correct que l’inverse.
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