AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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N° 133
________________________________________________________________________________ 15-08 Israël
a entamé officiellement son
retrait qualifié
d'"historique" de la
bande de Gaza après 38 ans
d'occupation. La
présence d'Israéliens dans
cette région a été déclarée
"illégale". Les avis
d'expulsion aux 9000 colons de
l'ensemble des 21 colonies de la
bande de Gaza et de quatre des
120 implantations en Cisjordanie
sont entrés en vigueur à
minuit (23h00 suisses). Dans
la lumière des projecteurs,
l'armée israélienne a abaissé
dimanche soir la barrière au
point de passage de Kissoufim
menant au bloc de colonies du
Gush Katif. Sur un panneau
rouge, on pouvait lire
l'inscription suivante:
"Stop. L'entrée et la présence
dans la bande de Gaza sont
interdites par la loi!".
La police israélienne a érigé
de nombreux barrages routiers
dans le sud d'Israël pour empêcher
l'accès aux colonies de la
bande de Gaza et s'est déployée
en force à Jérusalem-est, Des
milliers de policiers se sont déployés
aux entrées de la vieille ville
et autour de l'esplanade.
a indiqué un responsable
de la police.Des policiers et
des garde-frontières postés
aux portes historiques de la
vielle ville en interdisaient
l'accès aux hommes palestiniens
âgés de moins de 45 ans, à
l'exception des propriétaires
des commerces et ceux qui
justifient d'une adresse à
l'intérieur. Le
long d'une route parallèle, un
flot ininterrompu de colons et
de camions chargés de leurs
possessions quittait au même
moment les implantations de
Gaza. Un premier convoi d'une
cinquantaine de véhicules
militaires israéliens s'ébranlait
en sens inverse pour pénétrer
dans le territoire. Principaux
aspects du plan de retrait de la
Bande de Gaza et de quatre
implantations de Cisjordanie: LE
PLAN Israël
va démanteler les 21
implantations de la Bande de
Gaza et quatre petites
implantations du nord de la
Cisjordanie et se désengager
militairement des mêmes zones.
Nb : C'est la première
fois que l'Etat hébreu démantèle
des colonies dans ces
territoires occupés
militairement lors de la guerre
des Six-Jours de 1967 et
revendiqués par les
Palestiniens pour leur futur
Etat. LES
COLONS Sont
concernés environ 9.000 colons
juifs, 8.500 dans la Bande de
Gaza, 500 en Cisjordanie, soit
quelque 1.800 familles qu'il
faut réinstaller. Le
gouvernement a débloqué 930
millions de dollars (750
millions d'euros) pour leur
verser des compensations. L'ordre
D'évacuation Le
commandant militaire de la région
Sud, le général de brigade Dan
Harel, a donné l'ordre officiel
le 8 août: les colons doivent
avoir quitté leurs maisons et
le territoire le 15 août à
minuit. "A compter de cette
heure, l'étape de l'évacuation
volontaire sera terminée. L'accès
à Gaza sera fermé et personne
ne sera autorisé à
entrer", ajoute le
communiqué. Les évacuations
forcées de ceux qui refusent de
partir débuteront deux jours
plus tard, le 17. Tsahal
propose une aide à ceux qui
partent avant la date-butoir. Le
gouvernement estime qu'environ
la moitié des 8.500 colons à
Gaza partiront volontairement. L'armée
israélienne commencera son
propre retrait de Gaza, après
avoir rasé pendant la deuxième
semaine de septembre les maisons
vides et les synagogues des
colonies évacuées. UNE
ACTION UNILATERALE Le
Premier ministre Ariel Sharon
aurait pris la décision de ce
retrait unilatéral en 2004,
estimant que le "désengagement"
-terme utilisé officiellement
en Israël- est censé améliorer
la sécurité de l'Etat hébreu,
tout en renforçant la mainmise
d'Israël sur les colonies plus
importantes de Cisjordanie, où
vivent 240.000 juifs. L'OPPOSITION Les
opposants l'accusent d'avoir cédé
à la résistance palestinienne
et d'ignorer le lien biblique
entre les juifs et cette terre,
principalement en Cisjordanie
(la "Judée-Samarie"
pour les juifs). Les colons
craignent à terme un retrait du
reste de la Cisjordanie. LES
PALESTINIENS Le
plan de "désengagement",
prévu au départ pour être
unilatéral, est au bout du
compte effectué en coordination
avec les Palestiniens. Les
Palestiniens se sont réjouis de
l'annonce de ce retrait mais
estiment qu'il doit être suivi
par une reprise des pourparlers
de paix, destinés à fixer la
suite des retraits israéliens
et à permettre l'indépendance
palestinienne. En
revanche, Ariel Sharon continue
de poser comme condition le démantèlement
des factions résistantes
palestiniennes avant toute
reprise des pourparlers. SECURITE 55.000
soldats et policiers israéliens
vont participer à l'opération
de retrait, prévue pour durer
un mois au maximum, calendrier
qui a été accéléré pour
limiter au maximum la période
de confrontation. Il s'agit de
parer à toutes violences de la
part des opposants juifs,
fortement mobilisés De
leur côté, les dirigeants
palestiniens ont promis un
important déploiement sécuritaire
pour éviter ce dernier écueil.
Une force de sécurité spéciale
de 5.000 hommes a suivi un entraînement
spécifique. COOPERATION Si
des progrès ont été faits sur
les questions sécuritaires,
nombre de points concernant l'après-retrait
restent toujours non-résolus et
dans le flou, postes-frontière,
sort des implantations et
exploitations agricoles abandonnées,
circulation des Palestiniens
entre Gaza et la Cisjordanie...
Des discussions sont également
en cours avec l'Egypte pour la
gestion de la frontière
Gaza-Egypte. AP
(AP
12-08) 3
Politique internationale
des territoires occupés
Sondage
d'opinion dans les territoires
palestiniens à la veille du retrait
entre les 5 et 9 août Effectué
par le PCPO :(institut du Dr
Kukali, "le" spécialiste
palestinien des sondages) . 12-08 Lorsque
Israël
s'est retiré du Sud-Liban
en 2000, le Hezbollah s'était retrouvé
dans la position du
"vainqueur". #
Le Hamas affirme que ce sont
ses actions de résistance menée sans
relâche
depuis cinq ans qui ont obligé
l'Etat juif de se retirer La
majorité des Palestiniens sont
d'accord avec ce point de vue, soit
72% de ceux interrogés le mois
dernier. AP SOURCE
: IPC+WAFA SOURCE
: IPC+WAFA 15-08 Des
hommes appartenant au Fatah ont
investi et mis sous clé des bureaux
du gouvernement de l'Autorité
palestinienne à Qalqilya
(Cisjordanie). Ils réclament les
emplois promis par Mahmoud Abbas (thème
important de sa campagne, mais
promesses non tenues pour le moment). Retrait,
évacuation, désengagement 10-08 #
7.500 membres de la Sûreté
nationale dont 5.000 regroupés dans
une "force spéciale", ont
été mobilisés "Le
déploiement d'unités armées de la
police et de la sécurité
palestiniennes à Gaza et sur les
routes conduisant vers les lignes
vertes (frontière avec Israël) a
commencé samedi et se poursuivra
jusqu'au déploiement de 7.500 éléments", "Des
membres de la Sûreté nationale ont déjà
pris position dans certains de ces
secteurs et vont recevoir d'importants
renforts "le
17 août""Il y aura un
contact direct entre officiers des
deux bords", a indiqué une
source palestinienne. 12-08 Un
accord de principe a été conclu pour
le transfert à l'Autorité
palestinienne des serres des colons
juifs qui doivent être évacués de
la bande de Gaza, a indiqué un
porte-parole de l'envoyé spécial du
Quartette James Wolfensoh 14-08 11-08.
10-08 Selon
le politologue palestinien Khalil
Chikaki. "L'Autorité a la capacité
de faire respecter la loi et l'ordre
mais son autorité politique est très
faible " Le
Hamas a réussi à créer un Etat dans
l'Etat à Gaza car l'Autorité y a fait
la preuve de sa faiblesse." (Reuters) 06-08 #
Olmert (nouveau ministre des
Finances) a protester contre les
craintes du peuple palestinien qui
soupçonnent Israël de se retirer de
Gaza pour mieux conserver ses colonies
de Cisjordanie. : "Pour
la première fois de l'histoire, un
gouvernement israélien a
volontairement décidé, sans aucune
pression extérieure, de se retirer de
ces territoires, avec un seul objectif
en vue: poser les bases du début d'un
dialogue constructif avec les Palestiniens",
"Pour
la première fois, il y a une réelle
chance pour les Palestiniens vivant à
Gaza de s'administrer eux-mêmes, sans
que personne n'interfère. Il est
temps que les jeunes Palestiniens
aient une chance de vivre une vie différente "Le
retrait de Gaza sera complet et
total.Nous partirons de partout y
compris du couloir de
Philadelphie", "Gaza
n'est pas un échange contre la
Cisjordanie"."Nous n'avons
aucune illusion sur le fait que le
retrait permettrait en lui-même
d'apporter la paix entre nous et les Palestiniens,
mais (...) les Palestiniens méritent
d'avoir leur propre Etat aux côtés
d'Israël, dans des frontières qui
restent à tracer"" "Nous
sommes prêts à prendre des risques
au même titre que nous en avons pris
lorsque nous avons signé le traité
(de paix) avec l'Egypte en 1979",
"Nous sommes prêts à poursuivre
des négociations après le retrait en
fonction du cadre et des principes définis
par la +feuille de route+ et acceptée
par les deux parties et la communauté
internationale", a précisé le
ministre.
#
Selon les médias israéliens, et
un sondage publié par le quotidien
Haaretz, plus de 70% des Israéliens
estiment que le plan de retrait de la
bande de Gaza et du nord de la
Cisjordanie sera suivi d'autres évacuations
de colonies. Quelque
73% des personnes interrogées pensent
que ce plan ne constitue qu'une
"première étape d'un plan d'évacuation
massive des colonies de
Cisjordanie". Environ 20% des sondés
jugent en revanche que le retrait qui
doit débuter la semaine prochaine est
le dernier. Afp- 12-08 #
Sharon :"Il n'est pas
question dans cette affaire de demander
pardon, mais de participer à la
douleur" des quelque 8.000 colons
de la bande de Gaza appelés à être évacué"
"Je ne regrette rien. Même si
j'avais deviné l'ampleur de
l'opposition à mon plan de retrait, je
l'aurais maintenu", M.
Sharon accuse "des éléments extrémistes"
d'avoir pris le contrôle du comité
central de son parti de droite, le
Likoud, tout en reconnaissant qu'il
aurait peut-être dû s'expliquer
davantage sur les bouleversements idéologiques
provoqués au sein de son parti. (Reuters)
– 12-08 #
Quelques 42.000 soldats et
policiers devraient participer au
retrait, qui selon le Haaretz devrait
durer en principe 4 semaines ; mais
officieusement, on pense que trois
semaines suffiront. 12
-08 Sanour
et Ganim, Homesh,
et Kadim attendent leur évacuation AP 15-08 Dans
un geste de conciliation visant à éviter
toute confrontation, Tsahal a annoncé
qu'elle attendrait l'expiration,
mercredi, de l'ultimatum pour pénétrer
dans cinq colonies de la bande de Gaza
considérées comme des
"bastions" de la résistance. (ats
-07:21) 10-08 Ariel
Sharon qualifie
d'"irresponsable" la démission
de Benyamin Nétanyahou Sharon
a laissé entendre que Nétanyahou
avait agit en fonction d'intérêts
politiques personnels, et non pas pour
le bien de la nation. 10-08 Selon
un de ses proches, M. Sharon
envisage de dissoudre la Chambre après
la fin du retrait, sans attendre le
vote du budget fin décembre, #
Selon des sondages Nétanyahou
devance largement Sharon dans les
intentions de vote des électeurs de
son parti. (
Selon un sondage de la Chaîne-10 privée
de télévision israélienne, M.
Netanyahu l'emporterait avec 42% des
voix des 152.000 membres du Likoud
contre 27% à M. Sharon, 15,6% étant
hésitants.) 10-08 #
Le gouvernement à adopté à
le projet de budget de l'Etat 2006
approuvé par douze ministres contre
huit, dont sept du parti travailliste.
Ces
derniers ont désapprouvé le projet
de budget car ils ont en vain réclamé
une rallonge substantielle pour la
lutte contre la pauvreté, suite à un
rapport indiquant que 1,5 million
d'Israéliens vivaient en 2004 sous le
seuil de pauvreté. "Si
ce budget n'est pas voté d'ici le 31
mars au plus tard, nous devrons
organiser un scrutin anticipé",
a déclaré Raanan Gissin,
porte-parole et conseiller de M.
Sharon Afp 12-08 Un
responsable de la Fondation israélienne
de coopération économique,
organisation privée travaillant
à la promotion des liens israélo-palestiniens,
a annoncé que les cultivateurs
juifs de la bande de Gaza
avaient accepté de laisser
leurs installations intactes et
équipées. Des
donateurs privés étrangers
vont racheter pour 13 millions
de dollars (10,5 millions
d'euros) les serres des colons
de Gaza et en feront don à
l'Autorité palestinienne après
le retrait,
"Le
représentant spécial et ancien
président de la Banque
mondiale James
Wolfensohn a personnellement
versé 50.000 dollars et récolté
14 millions de dollars supplémentaires",
a précisé le trésorier du
groupe, Boaz Karni. "Les
colons vont recevoir environ 13
millions de dollars, car il faut
tenir compte des autres
frais." Dianna
Bouttou, conseillère juridique
auprès de Mohamed Dahlan, le
ministre palestinien chargé de
la coordination du retrait avec
Israël, a salué cette
initiative, mais en a souligné
les limites. "Sans
une garantie sur la libre
circulation des marchandises qui
seront produites dans ces serres
et sans un maintien des
subventions, ces serres ne
serviront à rien" (Reuters)
– 13-08 Intervieuw
dans Yedioth Ahronoth #
Sharon réaffirme que son
"plan de désengagement"
a pour but de renforcer
l'emprise d'Israël sur ses
blocs de colonies en
Cisjordanie, qu'il entend garder
dans le cadre de tout accord de
paix avec les Palestiniens. Sharon
y a réitéré sa détermination
de mettre en application le désengagement
de la bande de Gaza et de quatre
autres colonies en
Cisjordanie."Je n'ai aucun
regret parce que c'est la seule
manière pour assurer qu'Israël
ne se retirera pas jusqu’aux
frontières de 1967, " Mais
lorsqu'on l'interroge sur les
implantations juives plus isolées
en Cisjordanie, Sharon répond:
"Tout ne restera pas. Cette
question sera soulevée dans la
phase finale des négociations
avec les Palestiniens."
ps
: Dans
l’interview il a indiqué
qu'il aurait préféré conclure
un accord avec les Américains
plutôt qu'avec les Arabes. SOURCE
: IPC+agences 15-08 #
Le ministre israélien de
la Défense Shaoul Mofaz a
annoncé qu'Israël voulait
garder le contrôle de six blocs
de colonies en Cisjordanie
quelques soient les arrangements
qui seront conclus avec les
Palestiniens. "Les
colonies (conservées) vont déterminer
le tracé de notre frontière
orientale qui doit être défendable
et nous assurer une profondeur
stratégique", a ajouté M.
Mofaz à la radio militaire. "Les
blocs de colonies en Judée-Samarie
(Cisjordanie) et dans la vallée
du Jourdain resteront sous le
contrôle d'Israël, il s'agit
de Maalé Adoumim (est de Jérusalem),
Efrat (près de Bethléem), de
Goush Etzion (sud de Jérusalem),
Ariel (nord de la Cisjordanie),
Kedoumim-Karneï Shomron (nord
de la Cisjordanie) et
Rehan-Shaked (nord de la
Cisjordanie)", a-t-il
indiqué. (afp-07h37)
11-08 #
Taysir Wahid, membre d'une unité
d'éclaireurs bédouins, "a été
condamné à huit ans de prison" par
le tribunal militaire de Kastina, a indiqué
un porte-parole militaire. Il
a été reconnu coupable fin juin
d'"homicide involontaire" après
avoir grièvement blessé par balles le
pacifiste Tom Hurndall, du Mouvement de
solidarité internationale (ISM). (afp-
13h49) LE
FUTUR éTAT #
Le Fonds de l'Onu pour
l'enfance (Unicef) lance un appel à
la prudence en soulignant que les
armes et explosifs laissés sur place
après le retrait israélien de la
bande de Gaza exposaient les jeunes à
un danger extrême. "Il
y aura des armes et il peut y avoir
des explosifs dans cette région",
a déclaré Marc Vergara, porte-parole
de l'Unicef, lors d'un point de
presse. "On pourrait découvrir
du matériel militaire non explosé.
Le risque est là." Si
le "plan de désengagement"
israélien ne se déroule pas de façon
pacifique, les enfants seront en
danger, ajoute l'organisation. "Nous
rappelons à tous les participants à
cette opération de prêter une
attention particulière aux besoins
des enfants" La
moitié des habitants de Gaza ont
moins de 18 ans, a fait savoir
l'Unicef. (Reuters)
– 11-08 Bush
a réaffirmé son soutien au plan de désengagement
israélien de la bande de Gaza,
estimant que le retrait des troupes et
des colons de cette région profitera
à Israël, "Je
dois dire tout d'abord que le système
antérieur ne fonctionnait pas. Il y a
eu une Intifada, il y a eu des morts.
Et vous remarquerez qu'il y a eu une
accalmie dans les attaques" Je
crois que la décision que le Premier
ministre Ariel Sharon a prise et qu'il
va appliquer est bonne pour Israël "Je
crois qu'à long terme, les deux Etats
coexisteront l'un à côté de l'autre
en paix, et que c'est la solution
permanente pour la sécurité d'Israël". Selon
Bush"cela va créer une occasion
pour l'émergence de la démocratie,
et les démocraties sont
pacifiques". Interrogé
sur les déchirement provoqué en Israël
parmi ceux qui estiment que le désengagement
est contraire à la promesse divine,
M. Bush a répondu: "Israël est
une démocratie et les démocraties
sont capables d'exprimer la volonté
du peuple, et, vous savez que le
Premier ministre exprime ce qu'il
pense être le plus conforme aux
meilleurs intérêts d'Israël". "En
définitive, le peuple décidera si
cette décision est sensée",
a-t-il ajouté. (afp
-21h19) #
Rappel :
Dans une lettre du 14 avril dernier,
approuvée par les deux chambres du
Congrès, Bush a affirmé que le règlement
permanent avec les Palestiniens devra
"tenir compte des réalités démographiques
sur le terrain", en allusion aux
250.000 colons vivant en Cisjordanie. Il
a aussi dit qu'il serait "irréaliste"
d'exiger un retour d'Israël sur les
lignes antérieures à la guerre israélo-arabe
de juin 1967. Enfin, dans cette
lettre, M. Bush s'est également
prononcé contre le droit au retour en
Israël des réfugiés palestiniens.M.
Sharon a souvent fait état de cette
lettre pour défendre son plan de
retrait de la bande de Gaza et de
quatre colonies du nord de la
Cisjordanie, qui doit commencer à être
appliqué le 17 août. (afp
-21h19) 12-08 Quelques
jours avant le désengagement,
Bush s'efforce de transmettre un
message d'apaisement aux Israéliens. Dans
le cadre d'une interview accordée à
la 1ère chaîne TV israélienne, et
citée par le Maariv, il a déclaré
que les Etats-Unis sont « des
partenaires à part entière du
processus », et qu'ils continueront
à être impliqués. 11-08 Campagne
d’arrestations en CISJORDANIE. 13-08 village
de Bil'in,
à l'ouest de Ramallah, 13-08 Les
forces de l'occupation israélienne ont
attaqué la manifestation pacifique
hebdomadaire Dans
le village, 400 personnes, dont une
centaine de pacifistes étrangers et
israéliens, ont protesté près de
l’emplacement sur lesquelles un tronçon
du mur est en cours de construction. La
construction du " mur de la honte
" va empiéter sur 2,3 km des
terres du village.
Village de Bal'a
prés de Tulkarem. 13-08 Les
forces ont envahi le village et détruit
des terres et des biens d'habitants. Deux
adolescents Abu Aziza 15 et Saleh Hamed
16, et
un journaliste ont été blessés
par les tirs de soldats israéliens Les
témoins ont dit que le cameraman de Tv
local d'Al Salam avait été blessé
lors que les soldats israéliens avaient
lancé des bombes lacrymogènes contre
un groupe de journalistes. SOURCE
: IPC+agences 13-08 Les
soldats ont ouvert le feu contre une
manifestation pacifiste, organisée par
des militants internationaux pour les
droits et
terres palestiniennes contre la
construction du mur de la honte. Au
moins huit pacifistes internationaux
et palestiniens, dont Sayel Swaidan
blessé à la tête.
SOURCE
: IPC+agences Kfar
Darom (près deDeir el-Balla) 12-08 Suite
d'échanges nourris de tirs israélo-palestiniens
à l'arme automatique. "Une
position de l'armée a été visée par
un Palestinien qui a ouvert le feu à
partir d'une maison abandonnée de
plusieurs étages qui la dominait et un
char israélien est alors intervenu en
tirant deux obus""un de ces
obus a par erreur touché un véhicule
semi blindé de l'armée, blessant
grièvement un officier et légèrement
quatre soldats"(Afp-06h53) Un
preneur de son français de la chaîne de
télévision France 3 a été enlevé
dimanche soir dans la bande de Gaza, ont
indiqué des sources sécuritaires
palestiniennes. (afp-
23h23) 7 Dossier
Depuis
le début de l'occupation par Israël
de la Cisjordanie et de Gaza dans la foulée
de la guerre des Six-Jours en 1967, la
colonisation, s'est transformée en réseau
de plus de 150 enclaves où vivent près de
240.000 juif. .Aujourd'hui,
à l'heure où Israël envisage de dépenser
deux milliards de dollars (1,6 md d'euros)
pour démanteler 25 colonies. Un
mystère demeure: combien d'argent a été
investi dans le mouvement de colonisation,
et par qui? Les
estimations tournent autour de 50-60
milliards de dollars depuis 1977 (de 40 à
48 mds d'euros) et l'arrivée au pouvoir du
Likoud. Car si le mouvement de colonisation
a commencé sous les travaillistes, il a
pris véritablement son essor à ce moment-là. Mais
fixer un chiffre exact est impossible car
une grande partie de ce financement est passé
par des canaux obscurs et des voies détournées,
via un budget d'Etat opaque, des subventions
déguisées, voire des dépenses militaires
secrètes, parfois en violation du droit
israélien, et souvent au mépris des
efforts de paix de la communauté
internationale... Un
système complexe et des méthodes fort variées
pour financer la colonisation. "Il n'y
a pas un oeil au monde qui ait une vision
d'ensemble", estime le député
travailliste Danny Yatom, confident de
l'ancien Premier ministre assassiné Yitzhak
Rabin. "Si la plus grande partie n'en
est pas occultée, il n'est pas possible de
relier les différents éléments entre
eux". Aujourd'hui,
à l'heure des destructions à Gaza, la
construction de logements et routes se
poursuit dans les blocs d'implantations de
Cisjordanie, ces zones qu'Israël espère
pouvoir conserver dans le cadre d'un accord
de paix définitif. En contradiction totale
avec la "feuille de route" vers la
paix, qui prévoit le gel de la
colonisation. En
mars, une enquête concluait à la
"flagrante violation de la loi"
par le gouvernement pour ce qui est de la création
d'une centaine d'avant-postes illégaux,
construits et agrandis sans autorisation par
les nouveaux zélotes de la colonisation, la
"jeunesse des collines". Nombre
de colonies ont grandi en vertu du concept
des "implantations-dortoirs",
inventé par Ariel Sharon: à quelque
minutes des grands centres urbains israéliens,
ces colonies banlieusardes furent déclarées
"zones prioritaires", leurs
habitants bénéficiant de facilités
financières, 7% de réductions d'impôts et
autres prêts préférentiels. Toute
proche de Jérusalem, Maaleh Adoumim, la
plus grande des implantations, bénéficie
de ce statut. Fondée en 1975 par des
squatters installés sur une collines désertique
de Judée, elle abrite aujourd'hui environ
30.000 personnes, juifs laïcs pour la
plupart, attirés par ces logements à deux
pas de Jérusalem à des prix défiant toute
concurrence. Pour
encourager la colonisation, l'Etat a également
financé à hauteur de 50% la connexion des
nouvelles maisons au réseau électrique,
l'adduction d'eau ou du tout-à-l'égoût. Et
les députés favorables à la colonisation
se disputent les portefeuilles ministériels
d'où l'on peut ainsi canaliser des aides
vers les implantations: Construction,
Logement, Infrastructures, Transports... Autre
cagnotte, le budget top-secret de la Défense.
Les fonds allaient là aux soldats affectés
à la garde des implantations, à la
construction de barrières pour les protéger,
ou de routes plus larges, afin que les
colons puissent vivre en toute tranquillité
au milieu de Palestiniens hostiles à leur
présence. Pendant
des décennies, explique Danny Yatom, ancien
commandant militaire de Cisjordanie, des
implantations sont nées sous prétexte de nécessité
sécuritaire, parfois sans autorisation
formelle. Un responsable gouvernemental concède
pour sa part, sous le couvert de l'anonymat,
que l'utilisation de certains fonds
militaires "n'est pas légale et
n'aurait pas dû avoir lieu"... Les
dépenses budgétaires des ministères n'étant
pas régionalisées, il est difficile
d'identifier les flux financiers en
direction des colonies. D'où une discrétion
bien utile. Autre
source de revenus, les dons de la diaspora,
surtout américaine. Pour permettre aux
juifs américains de financer les
implantations tout en bénéficiant des déductions
d'impôts allant aux organisations
caritatives mais pas aux mouvements
politiques, on a séparé l'Organisation
sioniste mondiale de l'Agence juive, alors
qu'en fait elle ne font qu'une, explique
David Newman, politologue de l'Université
Ben Gourion. Quant
à Washington, malgré son opposition déclarée
à la poursuite de la colonisation, il n'a
commencé à pénaliser Israël qu'au début
des années 90, au moment d'apporter sa
garantie à des milliards de dollars de prêts
préférentiels à Israël. La
zone la plus grise du financement du
mouvement colon concerne les expropriations,
confiscations et achats de terres destinées
aux implantations. Pendant les 12 premières
années de l'occupation, l'armée, toujours
"propriétaire" des Territoires, a
cédé aux colons plus de 4.000 hectares de
terres confisquées pour raisons de sécurité,
selon les statistiques
officielles. Même après une décision
de la Cour suprême qui en 1979 a formulé
des critères plus exigeants pour ces
confiscations, le mouvement s'est poursuivi,
donnant naissance à des implantations
sauvages. Enfin,
exemple extrême, dénoncé lui aussi en
justice: en 2003 et 2004, des municipalités
de Cisjordanie ont transféré l'équivalent
de 2,2 millions d'euros de fonds publics au
Conseil des colons (Yesha), qui les a utilisés
pour financer la lutte contre le plan de désengagement
de Gaza... AP
"
Nous devons convaincre le monde que nous méritons
un Etat qui serait un facteur de stabilité
dans la région. Si nous échouons,
l'Histoire ne pardonnera pas les
Palestiniens", convient Djibril
Radjoub, conseiller du président Mahmoud
Abbas dans le domaine de la sécurité.. "L'Autorité
palestinienne doit revendiquer un mot à
dire sur le retrait en négociant dès à présent
des éléments du désengagement afin que
Gaza ne termine pas en ghetto", prévient
Chikaki. Le
ministre Mohamed Ichatieh : "De
nombreuses questions pèsent sur la période
que nous nous apprêtons à passer".
"Nous ne sommes pas les acteurs
principaux de ce retrait. Notre succès dépend
entièrement de la coopération d'Israël et
de la communauté internationale." Pour
l'heure, les responsables palestiniens ont
engagé des discussions avec l'Etat juif
pour obtenir les moyens de relancer
l'activité économique de la bande de Gaza
une fois le retrait achevé. Les
Palestiniens réclament le contrôle de la
frontière avec l'Egypte, seul contact
territorial avec le monde arabe, et
l'ouverture d'un port de commerce, d'un aéroport
et d'un couloir de transit vers la
Cisjordanie. Mahmoud
Abbas à un autre grand soucis : la
volonté Israélienne de conserver et d'étendre
la plupart des colonies de Cisjordanie, grâce
à l'assentiment obtenu par Sharon
de Bush. 3eme
soucis : l’exigence Israélienne de démanteler
les organisations de résistance. Or cette
exigence est un préalable posé par Ariel
Sharon à toute négociation de paix. Pour
le gouvernement israélien, seule la volonté
manque à Abbas pour démanteler ces
organisations Or cette exigence est un préalable
posé par Ariel Sharon à toute négociation
de paix. Les
collaborateurs d'Abbas soulignent qu'une éventuelle
répression des groupes armés, couplée à
une poursuite de la colonisation de la
Cisjordanie, ferait définitivement perdre
toute crédibilité au président
palestinien. Ils sont certains que Sharon
pose des conditions suffisamment élevées
pour anéantir toute perspective de négociations. 10-08
(Reuters) – Etat
Palestinien .
Les
modalités de l'évacuation de Gaza
A
partir de lundi, les militaires
frapperont aux portes pour demander
aux colons restés dans la Bande de
Gaza et dans quatre colonies du nord
de la Cisjordanie de partir de leur
plein gré. L'évacuation de force de
ceux qui restent débutera mercredi.
Voici les modalités de cette opération,
qui devrait durer trois semaines. -
Environ 55.000 soldats et policiers spécialement
entraînés participeront à l'évacuation
de 8.500 colons dans la Bande de Gaza
et de 500 autres dans le nord de la
Cisjordanie. Ils respecteront le
Shabbat et n'interviendront pas entre
le coucher du soleil du vendredi et
celui du samedi. -
Les forces seront déployées en six
cercles concentriques à Gaza et
autour. Les soldats du premier cercle,
sans armes, seront chargés de l'évacuation
proprement dite et un deuxième
cercle, armé, sera mis en place pour
répondre à d'éventuelles violences.
Les autres seront chargés d'empêcher
des attaques palestiniennes ou
l'intervention de manifestants juifs. -
Lundi 15 août, les soldats frapperont
aux portes des colons pour les
informer qu'ils ont 48 heures pour
quitter les lieux. Ils n'utiliseront
la force qu'à partir de mercredi et
espèrent que la majorité des colons
mettront à profit ce délai pour
partir d'eux-mêmes. -
Ceux qui choisiront de partir avant
mercredi pourront le faire avec leur
voiture. L'armée les aidera à
emballer leurs biens sans limite de
volume. Ceux qui auront quitté leur
maison avant le 16 août recevront une
indemnité financière à taux plein,
chaque famille percevant une somme équivalente
à 150.000 et 230.000 euros selon la
taille du domicile, le nombre de
personnes dans le foyer et l'ancienneté
dans la colonie. En cas de non-respect
du délai imparti, cette indemnité
pourra être réduite d'un tiers. -
A partir de mercredi 17 août, des
groupes de 17 soldats et policiers des
deux sexes demanderont à ceux qui
restent de partir dans le calme, en
leur expliquant qu'une décision du
gouvernement et du Parlement rend leur
présence illégale depuis le 15 août. -
Les soldats emballeront les affaires
des récalcitrants, mais laisseront
les biens les plus volumineux et les
voitures qui pourraient être détruits. -
Les personnes ne résidant pas à
Gaza, en particulier les quelque 3.000
opposants au retrait infiltrés ces
dernières semaines, seront
reconduites hors du territoire en bus. -
Chaque colon qui résistera sera emmené
par quatre membres des forces de
l'ordre qui lui empoigneront chacun un
bras ou une jambe pour l'emmener à
bord d'un bus. Les femmes et les
enfants seront évacués par des
femmes. -
Les soldats chargés de l'évacuation
proprement dite ne seront armés que
d'une matraque en caoutchouc. Des
lances à eau seront prêtes à
intervenir. -
Les soldats seront prêts à entrer
par la force dans les maisons. Des
grues seront utilisées pour déloger
les colons qui se réfugieraient sur
les toits. -
Les autorités procéderont au déménagement
de 48 tombes du cimetière de la
colonie de Neve Dekalim.
L'organisation de ce transport, en
coordination avec le rabbinat, a
constitué l'une des questions les
plus délicates de cette opération. -
Une fois que l'évacuation sera terminée,
les soldats détruiront les
habitations, conformément à un
accord avec l'Autorité palestinienne.
Les matériaux dangereux comme
l'amiante seront évacués et les
autres débris seront utilisés par
les Palestiniens
pour la construction d'un port à
Gaza. Les fermes des colons devraient
être remplacées par des immeubles
pour loger des Palestiniens. -
L'armée prévoit d'évacuer ses dernières
positions au plus tard en octobre. -
Les Palestiniens prendront possession
du territoire dès que l'armée israélienne
aura quitté les lieux. De grandes
manifestations sont prévues, dont un
défilé militaire que le Hamas n'a
pas voulu annuler malgré
l'intervention de l'Autorité
palestinienne. AP
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Ce texte n'engage que son auteur et ne correspond pas obligatoirement à notre ligne politique. L'AFPS 59/62, parfois en désaccord avec certains d'entre eux, trouve, néanmoins, utile de les présenter pour permettre à chacun d'élaborer son propre point de vue. |
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