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Palestine
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INFOS
GAZA – 226-
Condensé
du rapport hebdomadaire du 10 au 16 février 2005
Issu
par le « Palestinian Center for Human Rights » de
Gaza
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En
dépit du cessez le feu annoncé par les parties israélienne
et palestinienne à Sharm el Sheikh le 8 février ainsi que
l’engagement des palestiniens à le respecter, les forces
d’occupation ont poursuivi leurs
attaques contre la population des territoires occupés.
4 civils dont 2 enfants ont été tués en Cispordanie cette
semaine. Les difficultés de circulation à l’intérieur de
la Bande de Gaza se sont accrues.
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le
poste frontière de Beit Hanoun (Erez) à la suite des allègements
annoncés !!
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Bombardements et incursions en terre
palestinienne. Attaques de civils et de leurs biens.
- Jeudi
10 – 02h.00 Depuis la Colonie de Neve Dekalim l’occupant
fait feu sur le camp de réfugiés de Khan Younis et sur la localité
de Al Amal. ABDULLAH AL SHARIF, 12ans dort dans la maison familiale,
il est blessé par des éclats d’obus. La maison est située à
900mètres de la source des tirs.
- Dimanche
13 – 23h.00 Un
groupe de colons de Neve Dekalim à l’ouest de Khan Younis fait
exploser des bombes assourdissantes dans le camp de réfugiés de
Khan Younis, une partie
de la population est prise de panique.
Le Siège
Contrairement aux déclarations officielles israéliennes
concernant les mesures d’allègement
sur la bande de gaza, l’occupant a poursuivi son siège total
ou partiel le long des frontières et il a imposé des restrictions
toujours plus sévères aux déplacements de la population à l’intérieur
de la bande de gaza.
- Al
Matahen – Abu Houli – Bien que les heures de passages aient
été accrues les contrôles sont toujours aussi longs. Le vendredi
11 à 10h.30, des douzaines de colons sont venus manifester entre
les 2 barrages, ils ont empêché toute circulation par des jets de
pierres sur les pare brises des
voitures. L’occupant a tiré en l’air pour les disperser.
Le lundi 14 à 15h00 les 2 barrages sont restés fermés pendant
plus d’une heure, ceux qui étaient à pied ont du attendre sous
une pluie battante. Réouverture.
Et le mardi, nouvelle fermeture.
- Al
Mawasi. Jeudi 10 l’occupant a ré ouvert le poste de contrôle
de Tuffah à l’ouest de Khan Younis mais les conditions de passage
se sont encore durcies. Les 16-35 ans sont toujours interdits de
rentrée et de sortie. Chaque jour seulement 150 civils sont autorisés
à sortir et 25 à rentrer. L’occupant et les colons ont poursuivi
leurs attaques contre les villageois et leurs biens. Concernant la
scolarité, les 1430 écoliers et collégiens sont regroupés dans
un bâtiment ne disposant ni d’eau ni d’électricité. L’école
manque d’enseignants. Les maths
la physique et la chimie ne sont plus enseignées . Un seul
enseignant est autorisé à entrer dans le village. Quelque fois il
en est empêché. De ce fait l’école a été obligée de
supprimer sa section « sciences » et les moins de 16 ans
sont obligés d’aller à Khan Younis mais leurs attentes aux
barrages est ses fermetures rendent difficile leur scolarité.
- Les
routes intérieures. Cette semaine encore plusieurs routes sont
restées fermées, celle reliant Rafah à Khan Younis, celle reliant
El Qarara à Wadi Al Salqa et l’artère principale
Salah El Din sur tout le tronçon entre les colonies de
Netzarim et Kfar Darom. Les routes menant aux postes frontières de
Kissoufim, Sofa, et Al Mentar ont été mises au service exclusif
des colons. Le barrage établi entre le rivage et la colonie de
Netzarim sur la route côtière au sud de Gaza Ville est en train de
devenir un poste militaire incontournable, semblable à celui de Al
Matahen. Cette nouvelle escalade est une menace sérieuse pesant la
vie quotidienne des civils qui se heurtent la plupart du temps à ce
barrage qui reste fermé.
- Al
Sayafa. Entre les colonies de Dogit et de Eli Sinai au N.O de la
bande de Gaza : on y rentre et on en sort que par une grille
tourniquet située à la seule entrée possible du village. Seuls
les plus de 30 ans sont autorisés à passer
entre 07h00 et 14h30. Le
13 février ‘AAMAL AL GHOUL, 26 ans, voulait se rendre avec ses
deux enfants au centre médical de Beit Lahya. Elle en a été empêchée
et sommée de rentrer chez elle. A plusieurs reprises elle et ses
deux enfants sont tombés dans la boue sous une pluie tenace. Les
agriculteurs habitant en dehors de Al Sayafa et ayant leurs terres
à l’intérieur du périmètre clôturé de la localité, s’en
sont vus interdire l’accès toute la semaine.
- Al
Ma’ni –La localité jouxtant la colonie de Kfar Darom a subi
depuis 3 ans des destructions systématiques. Les villageois
manquent d’eau et de téléphone, ils s’approvisionnent au seul
puit qui reste en service. Aucune personne ne résidant pas sur la
localité n’est autorisé à y rentrer
- Erez
– Contrairement aux déclarations officielles annonçant le
passage quotidien de 750 travailleurs et de douzaines de commerçants
pour rentrer en Israël en fait, seulement 500 ouvriers et 65 commerçants
ont pu sortir entre le 13 et le 15 février. Un ouvrier candidat à
l’entrée en Israël doit avoir plus de 35 ans et être marié. Le
nombre des malades devant aller se faire soigner en Cisjordanie est
arbitrairement dosé selon le jugement de l’occupant.
- Al
Mentar – situé
l’est de Gaza Ville a été ré ouvert le mardi 8 février. Mais
seulement 11 routes sur les 34 qui y mènent, ont été remises en
service, ce qui diminue considérablement le trafic. Des blocs de
ciment de 12m. de haut sont disposés en chicanes au point de
passage frontalier. Seules les fleurs et les tomates peuvent sortir
de la bande de Gaza, seuls les médicaments et les produits lactés
peuvent y rentrer. Tout le reste y compris les matériaux de
construction ont été interdits cette semaine.
- Rafah
terminal – Le poste frontière avec l’Egypte a été ouvert
de 9h.à 17h..Tous les 16/35 ans -étudiants et malades compris- ont
été refoulés.
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