AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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civils dont 4 jeunes, ont été blessés cette semaine par les forces
israéliennes d’occupation. Les colons ont poursuivi leurs attaques
contre des propriétés palestiniennes et dans la bande de Gaza. 10
civils ont été battu sérieusement par ces colons. En Cisjordanie
l’occupant a mené des incursions, fouillé des maisons et arrêté au
moins 3O personnes. Plusieurs de ces maisons ont été transformées en
poste militaires. Le siège autour des territoires palestiniens continue
d’opprimer la population. Les forces israéliennes d’occupation ont continué d’imposer de sévères restrictions sur les déplacements des civils dans la bande de gaza, tous les postes frontières sont restés plus ou moins hermétiquement fermés et les déplacements intérieur ont connu des mesures toujours plus contraignantes AL MATAHEN - ABU HULI : Situés
sur AL MAWASI village côtier situé entre les colonies de Gush Katif et la mer : Les hommes âgés de 16 à 35 ans ont été interdits de passage au seul poste de contrôle de Tuffah. Seuls 150 villageois ont été autorisés à transiter au prix de sévères restrictions : le 28 mars des civils qui voulaient rentrer à Al Mawasi ont été retenus pendant plusieurs heures. L’occupant et les colons poursuivent la mise à sac des cultures de ce village. En ce qui concerne la scolarité, 1430 élèves sont regroupés dans la seule école du village qui ne dispose ni d’eau ni d’électricité, l’école manque de professeurs et plusieurs disciplines telles que les maths, la physique et la chimie ne sont plus enseignées, un seul professeur est autorisé à franchir Tuffah pour venir y enseigner et parfois il en est empêché. Les autres enseignants habitent le village. De telles conditions ont obligé la direction de l’école à fermer les filières techniques ce qui oblige les jeunes à aller étudier à Khan Younis et à se heurter souvent à un barrage fermé. Le
circuit routier Depuis
le début de cette 2ème Intifada, l’occupant a
progressivement fermé des routes qui sont vitales pour les relations économiques
et sociales de la population : AL SAYAFA ; Coincée dans le Nord de la bande de gaza entre les colonies de DOGIT et Eli Sinai, la localité de Al Sayafa est étranglée, 180 villageois y survivent. 47 étudiants, 1 médecin, 5 fonctionnaires, 50 enfants et 7 malades. Les moins de 30 ans n’ont le droit ni de rentrer ni de sortir, quelques agriculteurs sont autorisés à passer chaque jour pour se rendre à leur champ mais cela suppose des démarches de leur part. Les étudiants sont obligés de résider sur Beit Lahya coupés de leurs familles. Pas une seule rue de la localité n’est bitumée ce qui rend les transports très difficiles, les gens doivent se déplacer à pied. Le tourniquet à l’entrée de la localité est ouvert de 7h. à 9h. et de 14h.à 17h. Les services de bases font défaut, l’occupant a interdit d’acheminer l’électricité jusque là. Les ambulances ne sont autorisées de passage qu’après de longs contrôles. Al Ma’Ni : C’est dans ce même contexte que vit la population de ce village qui jouxte la colonie de Kfar Darom : depuis 3 ans il n ‘y a ni eau ni électricité, l’occupant ayant détruit les réseaux d’alimentation. Un puits subsiste. Sinon il faut aller chercher l’eau à Deir Al Balah. Les gens n’habitant pas Al Nani ne sont pas autorisés à y entrer. A 10h. le 30 mars l’occupant a annoncé aux occupants de la maison de ISMAEL AL SUMAIRI, construite en bordure de la route des colons qui mène à Kissoufim, que leurs déplacements ne pourraient s’effectuer qu’entre 6h. et 8h., 10h.30 et 13h. et 15h.30 à 17h.30. Cette maison est en état de siège depuis le 7 juin 2004. L’occupant a installé une barrière de barbelés renforcée d’un contrôle électronique. EREZ : Contrairement aux déclarations officielles autorisant les palestiniens à rentrer par Erez, cette semaine l’occupant n’a autorisé le passage que de 4000 travailleurs valides et à jour de leurs papiers. Ils doivent avoir plus de 35 ans et mariés. Fermé pour raison de sécurité pendant la fête juive du Purim, il a été réouvert le 28 mars. Le passage comporte une vérification complète d’identité avec fouilles accompagnées d’humiliation, les cas douteux sont soumis à des interrogatoires plus poussés, beaucoup sont refoulés pour des raisons arbitraires. Ceux qui ne se sont pas présentés depuis plus d’une semaine sont systématiquement refoulés. Depuis le 13 mars, un nouveau corridor équipé de caméras détecte, avant contrôle, toute anomalie. Le 28 mars un militaire a soudainement fermé une des grilles. MAZEN LUBBAD, 44 ans est resté coincé. Il a contracté plusieurs fractures à travers le corps. Un nombre important de patients souffrant de maladies graves sont parfois autorisés à entrer en Israël à condition qu’une coordination préalable ait été établie entre le point de départ et le point d’arrivée. Cela se passe dans des conditions inhumaines. Nombre de patients doivent attendre plusieurs heures avant qu’on ne les oblige à marcher ou à se déplacer en fauteuil roulant pour subir des contrôles de sécurité. Ils prennent un taxi de l’autre côté du barrage. Seuls les patients grabataires peuvent traverser en ambulance. Al
Mentar : L’occupant a continué
d’imposer de sévères restrictions en matière de transactions
commerciales. Bien que la semaine dernière il ait déclaré alléger le
passage, seulement 30 à 35 camions ont été autorisés à entrer en
Israël et 270 à entrer dans la Bande de Gaza . Les
démarches et la fouille des camions sont si longues que des denrées
sont endommagées ce qui entraîne des pertes importantes pour les
commerçants palestiniens. Rafah
International : est ouvert tous
les jours de 9h. à 17h. mais
les contrôles sont si sévères que peu de gens passent chaque jour. Si
l’occupant autorise les 16/35 ans à passer depuis le 20 février, il
continue néanmoins à
interroger plus complètement
la plupart d’entr’eux. Cette semaine nombre de voyageurs ont dû
attendre plusieurs jours côté palestinien, l’occupant n’autorisant
qu’un petit nombre d’entr’eux à passe chaque jour. Depuis le début
du mois l’occupant a inauguré un nouvel appareil de contrôle qui
cause des problèmes de santé. Bien que la partie palestinienne ait
rejeté l’usage de cet appareil, l’occupant continue de
l’utiliser. Le 24 mars NA’IM AL BUHAISI 50 ans et son fils RAMI 29
ans ont été arrêtés.
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