AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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cours de la semaine du 21 au 27 avril, (N°236) les forces
d’occupation ont lancé de nouvelles attaques sur des civils et sur
leurs biens. Les violations des droits de l’Homme perpétrées par les
Forces israéliennes d’occupation ont comporté des tirs sur des
civils et des incursions injustifiées en terre palestinienne Une
délégation composée de 6 membres de Palestine 13, Palestine 24 et
Palestine 33 s’est rendu dans la bande de Gaza du 14 au 21 avril. Elle
a rencontré RADJI SOURANI qui a bien voulu répondre aux questions qui
lui ont été posées. Malgré les démarches qu’il a faites, il a été impossible de rentrer dans le village de Al Mawasi : aucun étranger au village ne peut y rentrer pas même les enquêteurs y compris du PCHR.. S’il y a encore 9.300 habitants c’est parce qu’ils ont refusé de quitter … mais on a pu prendre la photo d’un mur qui s’édifie
Dans
la semaine du 14 au 21 avril,. (N° 235) La
construction du mur d’annexion en Cisjordanie s’est poursuivie. De
nombreuses terres situées sur les communes de Bethlehem, Hébron et
Ramallah ont été « confisquées » à cet effet 23
incursions ont été menées en terre palestinienne, Naplouse ayant
particulièrement souffert de ces descentes intempestives. Au
moins 40 civils ont été arrêtés et emprisonnés. 2 maisons ont été
transformées en postes militaires. Les
colons quant à eux, poursuivent leurs expéditions punitives sur les
propriétés palestiniennes. Le siège autour des territoires
palestiniens occupés a encore été des plus stricts cette semaine. Des
voies de communication à l’intérieur des territoires – pourtant
vitales pour les palestiniens – leur sont restées interdites Communiqué
de la « Plateforme de ONG françaises pour la Palestine »
ajouté ici par J.S. « Tous
les Etats sont dans l’obligation de ne pas reconnaître la
situation illicite découlant de la construction du mur et de ne pas prêter
aide ou assistance au maintien de la situation créée par cette
construction ; tous
les Etats parties à Mobilisation et
interpellation Dès janvier 2004,
une pétition a été réalisée par la plateforme pour interpeller les
élus locaux en s’appuyant sur des
signatures. Parallèlement, plusieurs organisations ont élaboré leurs
propres pétitions, toutes rassemblées pour un comptage national des
signatures. Aujourd’hui leur
nombre s’élève à environ 220 000. La plateforme a informé
les parlementaires et des institutionnels avec un courrier de présentation
et les brochures de la campagne en organisant une conférence sur le Mur
à l’Assemblée nationale, le 26 avril 2004, outre d’autres
rencontres avec des parlementaires, notamment à l’occasion de la
visite, à Paris, de Jamal Jumaa, coordinateur de la campagne
palestinienne contre le Mur. Implication des
parlementaires La deuxième étape a
consisté à mobiliser individuellement les parlementaires en leur
demandant de signer la pétition européenne qui exige de l’UE
qu’elle prenne toutes les mesures nécessaires pour qu’Israël se
mette en conformité avec le droit international, les résolutions des
Nations Unies et l’avis de la CIJ. En France, 70
signatures de députés et de sénateurs ont été obtenues grâce
à la mobilisation des groupes locaux de l’AFPS. 300 parlementaires
européens ont signé cette pétition. Des rencontres à la présidence
de la République, à l’Assemblée nationale et au Sénat ont été
organisées pour faire connaître les signatures individuelles et
parlementaires. Au Sénat et à l’Elysée, la plateforme a rencontré les
conseillers politiques de Christian Poncelet et de Jacques Chirac. Tous
deux firent part d’un soutien « très diplomatique » à la
campagne, encourageant la plateforme à poursuivre l’interpellation
des élus. En revanche, Jean-Louis Debré, qui a reçu,
le 12 janvier 2005, la plateforme et le collectif national pour une paix
juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, s’est montré plus
convaincu et a condamné fermement le Mur, en promettant d’encourager
la tenue d’un débat avec le gouvernement à l’Assemblée nationale.
Il a enfin envisagé de se rendre en Palestine et en Israël, avec les
présidents des groupes politiques. …. » Dans
la semaine du 7 au 13 avril (N°
234 ) une nouvelle attaque manifeste le peu de cas que fait
l’occupant pour les vies palestiniennes en particulier celle des
jeunes. KHALED GHANNAM, 17 ans, ASHRAF MOUSA, 15 ans, et HASSAN ABU ZAID,
17 ans tués sous les balles de l’occupant à la frontière égyptienne.
Ce sont les 3 premières tueries depuis les accords de Charm El Sheikh
du 8 février alors que la résistance palestinienne continue
d’observer une période d’accalmie qu’elle a décidée pour elle-même
.Selon les enquêteurs du PCHR, il était 16h00 le 09 avril lorsque
l’occupant a ouvert le feu depuis ses positions le long de la frontière
égyptienne sur 5 jeunes qui jouaient dans les décombres de leurs
maisons construites dans le bloc « J » du camp de réfugiés
de Rafah, totalement démoli au printemps dernier. KHALED prend une
balle dans le cou, ASHRAF dans la poitrine et HASSAN en pleine tête.
Les 2 autres ont réussi à s’échapper. Visés tous les 3 dans la
partie supérieure du corps, cela indique l’intention de l’occupant
de vouloir tuer Une
heure plus tard sur les abords des colonies de Neve Dekalim et de Ganeï
Tal à l’ouest de Khan Younis un drône survole le secteur
L’occupant ouvre alors le feu sur le quartier de Al Amal et sur le
camp de réfugiés. AHMED AL JAHJOU
, 12 ans est blessé à l’abdomen, ABDOUL KALLOUSA, 7 ans à la
cuisse gauche et 3 autres, âgés de 16, 22 et 49 ans aux membres supérieurs
et inférieurs
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