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MORT DE L'ÉCOLIÈRE BLESSÉE HIER PAR BALLE DANS UNE
ÉCOLE DE L'UNRWA À GAZA
New York, Oct 13 2004 11:00AM
A 9 h 15 ce matin dans la bande de Gaza, la petite fille frappée par une
balle alors qu'elle se trouvait dans sa salle de classe dans une école de
l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, est morte. C'est le
second enfant, aux cours des dernières semaines, à avoir subi ce sort
dans des circonstances semblables.
Ghabeer Jaber Mokheimer avait 9 ans (et non 11 ans comme nous l'écrivions
hier dans une <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=9152&Cr=Moyen-Orient&Cr1=">dépêche).
Blessée hier à l'estomac d'une balle tirée depuis une position israélienne
située à l'extérieur du camp de Khan Younis où elle se trouvait à l'école,
elle est morte ce matin des suites de ses blessures, indique un <"http://www.un.org/unrwa/news/releases/pr-2004/hqg34-04.pdf">communiqué
(en anglais) de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies
pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient).
Le Commissaire général, Peter Hansen, y exprime la peine que lui inspire
cette mort et celle d'une autre élève de 10 ans, Raghda Adnan Al-Assar,
tuée dans les mêmes circonstances, le 7 septembre dernier. « Que deux
enfants soient tués par balle alors qu'ils sont assis à leurs bureaux
dans des écoles de l'UNRWA est terrible de tous les points de vue. Les écoles
devraient être des havres de paix », fait-il observer.
Il précise par ailleurs qu'en dehors des établissements scolaires, le
rythme des morts d'enfants s'est « terriblement accéléré à Gaza au
cours des dernières semaines. »
« Le droit le plus fondamental d'un enfant, celui à la vie, y est désormais
violé presque tous les jours », ajoute-t-il.
L'UNRWA a demandé de façon répétée aux instances militaires israélienne
de cesser de tirer sur les écoles. Or cela fait maintenant quatre fois
que cela se produit en deux ans, ce qui montre le caractère indiscriminé
et dangereux des tactiques militaires de l'armée israélienne dans les
zones civiles, indique le communiqué de l'agence.
Une de ses préoccupations est par ailleurs que les parents redoutent de
plus en plus d'envoyer leurs enfants à l'école autant en raison des
risques encourus au cours du trajet qu'une fois arrivés, a indiqué l'UNRWRA.
2004-10-13 00:00:00.000
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