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AFPS.jpgAssociation France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais

 

 

Message « Palestine » - 7 décembre 2017
http://www.nord-palestine.org/2017-12-07MessagePalestine.htm
(ne pas répondre à ce message, mais uniquement à «contact@nord-palestine.org »)

 

 

 

 

Bourreau du peuple palestinien, Netanyahou n’a pas sa place à Paris

Par AFPS Nord-Pas de Calais

Lille le 7 décembre 2017

http://www.nord-palestine.org/art-recom-2017-12-07CommuniqueNetanyaouParis.htm

 

 

L’AFPS Nord-Pas de Calais soutient totalement le rassemblement organisé Place de la République à Paris le samedi 9 décembre 2017 à partir de 14 h, contre la réception de Netanyahou, criminel de guerre poursuivant l’étranglement du peuple palestinien, par le Président Macron.

Elle appelle ses militants et amis à y prendre part.

 

Le peuple palestinien est soumis à une politique d’apartheid imposée par Israël, avec les complicités occidentales, en dépit du droit international. Cet Etat multiplie actuellement les exactions : accaparements, assassinats, arrestations en Cisjordanie, ainsi à Qusra près de Naplouse, et à Gaza qui reste soumis à un blocus illégal.

A Jérusalem, se multiplient les crimes israéliens liés à la volonté d’accaparement de la totalité de la Ville.

 

La décision du Président des USA de transfert de l’Ambassade américaine en Israël à Jérusalem, contraire au droit, conforte et entérine cette politique d’annexion israélienne. Elle est inacceptable et doit être condamnée clairement.

 

La meilleure façon d’indiquer cette condamnation, est :

 

1 De refuser de recevoir Netanyahou à Paris et faire en sorte qu’il soit contraint de renoncer à son voyage à Bruxelles

 

2 Reconnaître l’État de Palestine. C’est possible pour la France, après les votes intervenus à l’Assemblée Nationale comme au Sénat

 

3 Suspendre l’accord de coopération Union Européenne-Israël de 2002

 

L’AFPS Nord-Pas de Calais appelle à un rendez-vous unitaire

samedi 9 décembre à 11 h 30 à la MRES

 

 

 

 

 

 

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Jérusalem : Face au droit, le fait accompli

Par le Bureau national de l’AFPS

Le 6 décembre 2017

http://www.france-palestine.org/Jerusalem-Face-au-droit-le-fait-accompli

 

Le Président des États-Unis semble avoir parfaitement assimilé la politique israélienne du fait accompli. Il y a 70 ans Israël s’est emparé de la partie Ouest de la ville en violation du plan de partage décidé par l’ONU, et il y a 50 ans, il occupait Jérusalem-Est pour l’annexer et ensuite « l’unifier » pour la décréter « sa capitale éternelle, une et indivisible ».

 

C’est faire peu de cas des accords internationaux et des résolutions de l’ONU, qui définissent la ligne d’armistice de 1948 (la « ligne verte ») comme la frontière entre l’État d’Israël et le futur État palestinien : tout ce qui est à l’Est de la ligne verte, et notamment Jérusalem-Est, est internationalement défini comme la partie palestinienne de Jérusalem, destinée à devenir la capitale du futur État de Palestine.

 

Mais l’État d’Israël n’a jamais respecté aucune résolution de l’ONU, et particulièrement celles concernant Jérusalem, qui est au cœur de tous les projets israéliens visant à transformer l’identité de cette terre et à en déposséder les Palestiniens. L’accroissement à marche forcée depuis un an des constructions dans les colonies et le récent projet de loi visant à annexer toujours plus de terre autour de Jérusalem sont là pour en apporter la preuve.

 

Aucune ambassade n’est installée à Jérusalem justement parce que la communauté internationale ne l’a jamais reconnue comme capitale d’Israël, tant qu’un accord n’aura pas été trouvé avec les Palestiniens. Donald Trump n’en a cure, et contre vents et marées entend appliquer sa promesse de campagne de déménager l’ambassade des États-Unis à Jérusalem.

 

Il y a 6 mois, il déclarait vouloir donner une chance à la paix. On se demande quel sens ont les mots pour cet homme-là. Et ce n’est pas un hasard si cela se produit au moment où se dessine le plan américain pour soi-disant résoudre le « conflit israélo-palestinien ». Dans un élan de générosité rarement égalé, il propose de laisser aux Palestiniens quelques enclaves isolées les unes des autres en oubliant bien sûr les questions de Jérusalem et des réfugiés.

 

Ce transfert de l’ambassade a pour objet la reconnaissance de facto de l’annexion de Jérusalem et son « unification ». Ce serait un acte irréparable : bien au-delà de la colère du peuple palestinien pour qui ce serait la énième dépossession depuis 100 ans, il enflammerait le monde arabe. Les mises en garde ne se comptent plus, mais nous craignons qu’elles aient peu d’effet, tant la vraie stratégie des États-Unis et d’Israël est aujourd’hui la guerre.

 

Il faut arrêter ces deux là et imposer le droit. Dès le lendemain de la déclaration de Trump, et sauf surprise sur son contenu, la France devra prendre acte de l’effondrement de la crédibilité des États-Unis pour toute solution de paix, et réunir des pays européens autour d’elle pour imposer le droit. Avec, comme premier acte dans ce sens, la reconnaissance de la Palestine dans ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.

 

 

 

 

 

https://plateforme-palestine.org/IMG/png/2017-12-04_10_28_49-e38-venue_de_b_netanyahou_bruxelles-_f_mogherini_-_word_echec_de_l_activation_d.png

 

La visite de Benyamin Netanyahou à Bruxelles

Lettre de la Plateforme Palestine et la FIDH

4 décembre 2017

https://plateforme-palestine.org/La-visite-de-Benyamin-Netanyahou-a-Bruxelles

 

Les gouvernement israélien a annoncé la venue de Benyamin Netanyahou le 11 décembre prochain dans le but de rencontrer les 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE.

Réactions de la FIDH et la Plateforme Palestine.

 

 

 

Paris, le 1er décembre 2017

 

Monsieur le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères,

 

Nos organisations s’inquiètent de la venue de Benyamin Netanyahou à Bruxelles prévue le 11 décembre 2017 à l’invitation du gouvernement lituanien et de la proposition qui lui aurait apparemment été faite de participer au déjeuner des 28 ministres des Affaires étrangères qui précédera le Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne. Le gouvernement israélien y voit une « occasion unique de renforcer et améliorer les liens entre Israël et l’UE », ce à quoi nos organisations s’opposent fermement, appelant l’UE à la retenue. En effet, et en l’état actuel des choses, une quelconque normalisation des relations EU-Israël ferait fi des violations graves et systématiques des droits humains et du droit humanitaire perpétrées. Une telle normalisation contreviendrait en conséquence de manière flagrante à l’ensemble des engagements de l’UE en matière de droits de l’homme.

 

Depuis 2012, l’Union européenne, prenant la mesure de la politique de colonisation ainsi que des violations constantes des droits humains dont le peuple palestinien et les citoyens israéliens font l’objet, a entrepris de ne plus convier de réunions interministérielles. Rien, dans les développements intervenus ne permet de justifier une reprise des rencontres. Et, faute de progrès sur le terrain, nos organisations sont particulièrement soucieuses de voir cette visite finalement résulter en la tenue d’un Conseil d’Association UE-Israël jusqu’ici reporté.

 

En effet, en 2016 et 2017 les démolitions d’infrastructures palestiniennes - y compris d’infrastructures financées par l’Union européenne - se sont poursuivies. La colonisation s’est également accélérée, en violation manifeste de la Quatrième Convention de Genève notamment.

 

L’Etat israélien s’est en outre attaché à institutionnaliser et pérenniser la colonisation en adoptant un ensemble de lois discriminatoires et contraires au droit international. Parmi elles, la loi dite de « régularisation » du 6 février 2017 qui légalise a posteriori 55 colonies sauvages. Participant d’une stratégie d’annexion et de morcellement de la Cisjordanie, un projet de loi, pour le moment reporté, vise en outre à étendre les limites de Jérusalem pour y inclure les principales colonies illégales de Cisjordanie.

 

Le projet de « Loi fondamentale : Israël, l’Etat nation du peuple juif » doit également être dénoncé. Son vote au Parlement israélien est prévu, en première lecture, la première semaine de décembre 2017. Son objet est de faire d’Israël l’Etat nation du peuple juif avec Jérusalem pour capitale et l’hébreu comme seule langue officielle. Ce projet de loi fondamentale à statut constitutionnel (« basic law »), ne porte aucune mention qui garantisse l’égalité, et n’offre plus un statut de « citoyen » pour les non-juifs mais un statut de « résident ». Le droit à l’autodétermination est enfin réservé au seul « peuple juif », excluant toute personne non-juive alors qu’au moins 20% des citoyens israéliens sont d‘origine palestinienne. En niant le droit à l’autodétermination des citoyens non-juifs, ce projet hypothèque toujours davantage une solution à deux États et s’inscrit en contravention de l’article 1 du Pacte international relatifs aux droits civils et politiques dont Israël est partie et en violation d’une norme fondamentale du droit international, qualifiée de Jus cogens par la Cour Internationale de Justice.

 

Les derniers développements portent ainsi les stigmates d’une une politique d’annexion de facto, qui, dénoncés déjà par la Cour de Justice il y a quinze ans, l’ont encore été par le Secrétaire Général des Nations Unies en novembre dernier.

 

En conclusion :

Nos organisations s’opposent fermement à la venue de Benyamin Netanyahou et appellent les Etats membres de l’Union Européenne autant à refuser leur participation à la rencontre prévue qu’à exiger des progrès concrets vers le rétablissement de la légalité internationale avant d’envisager la tenue d’un conseil d’association.

 

Nos organisations déplorent par ailleurs que ni l’Union européenne ni ses Etats membres ne prennent la mesure de la gravité des violations commises et persistent à ne pas envisager sérieusement la suspension de l’accord d’association EU-Israël ou la prise de sanctions ciblées. Cela traduit la poursuite d’une politique de deux poids deux mesures à laquelle l’Union européenne est pourtant appelée à remédier et dont le manque de résultat est patent.

 

Nous déplorons enfin l’absence de politique qui puisse traduire le respect par l’Union européenne et de ses Etats membres de leurs propres obligations internationales (telle que l’obligation de ne prêter aucune aide ou assistance au maintien de la situation illégale rappelée par la Cour Internationale de Justice). Nous dénonçons à cet égard le manque d’effectivité de la politique de différentiation et appelons à décider l’interdiction d’importer vers le marché européen les produits provenant des colonies.

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de notre profonde considération.

 

Dimitris Christopoulos, président de la Fédération Internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)

Claude Léostic, Présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

 

 

 

 

 

 

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Jérusalem est palestinienne

Par Ziad Medoukh

Le 6 décembre 2017

 

Jérusalem est palestinienne et restera toujours palestinienne.

Quelques soient les mesures atroces de l’occupation israélienne contre la ville sainte.

Et quel que soit l’attitude provocatrice de la direction américaine, et la nouvelle déclaration irresponsable du président américain Trump.

Cette reconnaissance est illégale car Jérusalem est une capitale de la paix et ne sera jamais la capitale d’un état colonial d’apartheid.

Cette position constitue un prolongement d’une pratique injuste depuis 100 ans à l’encontre d’un peuple toujours occupé.

Honte à cette décision américaine !

Les Palestiniens n’attendent rien des Américains.

Les Palestiniens comptent sur leur résistance, sur leur attachement à leur terre et sur la solidarité internationale.

 

Assez d’impunité !

Assez de silence complice !

Assez d’impuissance !

Assez d’injustice !

 

Ici notre Jérusalem !

 

Oui, nous avons le droit de créer notre Etat libre et indépendant avec Jérusalem comme capitale.

 

Ici, notre terre.

Ici, nos racines.

Ici, notre vie, notre avenir.

Et ici, notre Palestine!

 

 

 

 

 

 

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Samedi 9 décembre à 11h30 à la MRES de Lille :

Rendez-vous unitaire contre la réception de Netanyahou à Paris

Samedi 9 décembre au Palais du Luxembourg, salle Monnerville 15 ter rue de Vaugirard à Paris-6 :

Colloque  « Le déni de Palestine - Cent années de « Déclaration Balfour » 1917/2017 >>

Avec Nurit-Peled, Véronique de Keyser, Nadia Awad, Wadad Kochen-Zebib, Jamal Zahalka, Thomas Vescovi, Ludovic Mergen, Alain Gresh, Dominique Vidal, Bernard Ravenel, Pierre Stambul

Organisé par le Comité de Vigilance pour une Paix réelle au Proche-Orient

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