Ramallah, le 17 avril 2024
WAFA - La Journée des prisonniers palestiniens tombe aujourd'hui, 17
avril, après avoir été approuvée par le Conseil national palestinien en
1974, comme une journée nationale pour unifier les efforts et les activités
pour les soutenir et soutenir leur droit légitime à la liberté.
Depuis cette date, la Journée du prisonnier est commémorée par le
peuple palestinien chaque année partout où il se trouve, chez lui ou dans
la diaspora, par de multiples moyens et formes pour rappeler au monde
entier la cause des prisonniers palestiniens et dénoncer les types de
torture, de violations et d'abus les plus atroces auxquels ils sont soumis
quotidiennement dans les prisons de l'occupation. Ces violations dépassent
toutes les normes et conventions internationales et humanitaires, en
particulier le Droit international humanitaire, la quatrième Convention de
Genève, les Principes des droits de l'homme et le Statut de la Cour pénale
internationale.
Cette date a été choisie pour célébrer la Journée du prisonnier,
car elle a vu la libération du premier détenu palestinien, Mahmoud Bakr
Hijazi, lors du premier échange de prisonniers entre les Palestiniens et
l'occupation israélienne.
Le vingtième sommet arabe fin mars 2008 à Damas, capitale syrienne,
a décidé de célébrer chaque année cette journée dans tous les pays arabes en
solidarité avec les prisonniers palestiniens et arabes détenus en Israël.
Cette occasion intervient alors que les autorités d'occupation
israéliennes gardent environ 9.500 détenus dont 80 femmes et 200 enfants.
De plus, le nombre de détenus malades a atteint 849 et le nombre de
journalistes détenus a atteint 56 (dont 45 arrêtés après le 7 octobre et
toujours en détention) dont 4 femmes.
Les détenus de longue date sont 21, le plus âgé étant Muhammad
Al-Tus de la ville d'Al-Jabaa dans le gouvernorat de Bethléem, détenu
depuis 1985.
Concernant les martyrs du Mouvement des captifs, les institutions
ont indiqué que leur nombre s'est élevé à 252 martyrs depuis 1967.
Le nombre de prisonniers arrêtés dans la récente campagne menée en
Cisjordanie, y compris à Jérusalem, après le 7 octobre, a atteint 8.270.
A
savoir que les forces d’occupation continuent de commettre des actes
généralisés de torture, de passages à tabac et de menaces contre les détenus
et leurs familles, en plus de saboter et de détruire à grande échelle les
maisons des citoyens et de saisir leur argent et leurs véhicules.
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