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AFPS.jpgAssociation France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais

 

 

Message « Palestine » - 31 mai 2024
http://www.nord-palestine.org/2024-05-31MessagePalestine.htm
(ne pas répondre à ce message, mais uniquement à «contact@nord-palestine.org »)

 

 

 

 

Lille le 31 mai 2024

 

Aujourd’hui, 238ème jour de la nouvelle guerre israélienne contre le peuple palestinien :

 

A Gaza, les Forces d’Occupation Israéliennes ont assassiné au moins 36.224 Palestiniens dont plus de 15.000 enfants, on y compte 10.000 personnes disparues, 81.777 blessés et 2.000.000 citoyens déplacés.

 

En Cisjordanie dont Jérusalem, on dénombre 519 martyrs dont 125 enfants, plus de 5.000 blessés et 8.910 hommes, femmes ou enfants arrêtés.

(https://arn.ps/post/283365.html)

 

 

2024-05-30MaanRafah

Rafah le 30 mai (Agence Maan)

 

 

 

 

 

 

L’exigence de justice des Palestiniens surmontera toute la violence des Israéliens

Par Ramzy Baroud (de Beit Darras, réfugié du camp de Nuseirat-Gaza)

https://www.chroniquepalestine.com/lexigence-de-justice-des-palestiniens-surmontera-toute-la-violence-des-israeliens/

 

Ce qui se passe en Palestine occupée n’est pas un conflit entre protagonistes plus ou moins égaux, mais un cas flagrant d’occupation militaire illégale, d’apartheid, de nettoyage ethnique et de génocide pur et simple de la part d’une partie lourdement armée – Israël – contre l’autre partie largement désarmée, les Palestiniens.

 

Ceux qui insistent pour utiliser un vocabulaire « neutre » dans la description de la crise en Palestine font du tort au peuple palestinien, au-delà de leurs mots apparemment inoffensifs.

Ce langage sans consistance, sans engagement moral, est aujourd’hui à l’œuvre à Gaza. C’est là que les effets néfastes de cette « impartialité » se font le plus sentir. « Si vous êtes neutre dans les situations d’injustice, vous avez choisi le camp de l’oppresseur », disait l’archevêque Desmond Tutu, militant sud-africain contre l’apartheid, aujourd’hui décédé. Sa sagesse restera toujours d’actualité.

Si la plupart des pays et des peuples du monde ne se rangent certainement pas du côté de l’oppresseur israélien, certains le font, volontairement ou non.

Certains prennent le parti d’Israël en alimentant et en finançant directement sa machine à tuer dans la bande de Gaza, tout en rejetant sur les Palestiniens la responsabilité de la guerre et de ses effets dévastateurs, comme si l’histoire n’avait commencé que le 7 octobre, ce qui n’est pas le cas.

Cependant, le soutien à Israël ne se limite pas à la fourniture d’armes, à l’établissement de liens commerciaux ou à la protection contre l’obligation de rendre des comptes en vertu du droit international.

 

Ignorer les priorités palestiniennes et mettre en exergue le discours politique et les attentes d’Israël est également une forme de soutien à Israël et de dénigrement de la Palestine et de son peuple.

 

Depuis le 7 octobre, des questions ont été posées sur ce que veut Israël à Gaza. Le 7 novembre, tout en jurant de détruire le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël était prêt à maintenir la « responsabilité de la sécurité » sur la bande de Gaza pour « une période indéfinie ».

Les Américains sont d’accord. « Il n’y aura pas de retour au statu quo », a déclaré le président américain Joe Biden le 26 octobre, ce qui « signifie qu’il faut veiller à ce que le Hamas ne puisse plus terroriser Israël et utiliser les civils palestiniens comme boucliers humains ».

Les Européens, qui s’étaient souvent présentés comme des partenaires à parts égales d’Israël et de l’Autorité palestinienne, ont adopté une attitude similaire. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a par exemple présenté une proposition pour Gaza, comprenant une version « renforcée » de l’AP actuelle, « avec une légitimité à définir et à décider par le Conseil de sécurité [de l’ONU] » plutôt que par le peuple palestinien lui-même.

 

Dès qu’il est devenu évident que la résistance palestinienne était bien trop forte pour permettre à Israël d’atteindre l’un quelconque de ses ambitieux objectifs, des responsables gouvernementaux, des ainsi-nommés experts et analystes des médias ont commencé à avertir l’État d’occupation qu’aucune victoire militaire n’était possible dans la bande de Gaza.

Ils ont affirmé qu’Israël devait également élaborer une stratégie « réaliste » pour gouverner Gaza après la destruction de la résistance. Certaines de ces déclarations ont même été mises en exergue par les médias arabes et moyen-orientaux pro-palestiniens comme un exemple de l’évolution du discours occidental sur la Palestine.

 

En réalité, le discours est resté le même. Ce qui a changé, c’est le degré sans précédent de fermeté palestinienne, le « soumoud », qui a inspiré le monde et effrayé les alliés d’Israël quant aux sinistres scénarios qui attendent Tel-Aviv si ses forces d’occupation subissent une défaite totale à Gaza.

Même si de nombreux alliés occidentaux d’Israël ont semblé critiquer Netanyahu, ils se sont comportés en se souciant avant tout de Tel-Aviv, sans empathie ni respect pour les Palestiniens. Ce n’est pas nouveau.

 

Depuis la destruction de la patrie palestinienne – la Nakba de 1948 – deux récits ont émergé. Le récit israélien a été pleinement adopté par les médias grand public, les politiciens et les universitaires occidentaux qui se sont investis dans la déformation du « conflit ». Ils ont dépeint Israël comme un « État juif » luttant pour sa survie dans un monde arabe hostile et au milieu des intérêts arabes concurrents, ainsi que des Palestiniens divisés en factions et désunis, qui n’étaient d’accord que sur une chose : détruire Israël.

Pour les Palestiniens la justice est indivisible et le fondement de toute paix durable en Palestine est le retour légitime – constamment refusé par Israël – des réfugiés palestiniens dépossédés de leur terre d’origine.

Lorsqu’Israël a occupé le reste de la Palestine historique en 1967 et a étendu son système d’apartheid aux territoires nouvellement conquis, il était tout à fait naturel que la fin de l’occupation militaire israélienne et le démantèlement du système raciste deviennent des revendications palestiniennes centrales.

Toutefois, cela s’est fait sans ignorer l’injustice originelle qui avait frappé tous les Palestiniens en 1948.

 

Les alliés d’Israël en Occident ont profité de l’occupation israélienne pour détourner l’attention des causes profondes du « conflit ». Avec le temps, ils ont réduit la question de la Palestine à celle des colonies qu’Israël a commencé à construire, en violation du droit international, après avoir achevé son occupation militaire en 1967.

Tout Palestinien qui soutenait que la question n’était pas du tout un « conflit » et que la cause première était la création de l’État d’Israël en Palestine était, et continue d’être, traité de radical, voire pire.

Ce raisonnement réductionniste est maintenant appliqué à Gaza, où toute référence historique est intentionnellement écartée, et où le discours politique palestinien est écarté au profit du langage mensonger d’Israël.

 

Cependant, les médias occidentaux ont beau continuer à parler du « terrorisme palestinien » et de la nécessité de libérer les captifs israéliens et de donner la priorité à la domination d’Israël tout en ignorant son terrorisme israélien, il n’y aura pas de solution à cette question, ni aujourd’hui ni demain, si les droits des Palestiniens ne sont pas acceptés, respectés et appliqués.

Ni son passé ni son avenir ne peuvent être compris ou imaginés sans mettre en avant la lutte des Palestiniens dans l’ensemble de la Palestine, y compris les Palestiniens de 1948 restés dans l’Israël d’aujourd’hui – soit 20 % de la population israélienne.

Il ne s’agit pas d’une simple opinion, mais de l’essence même du discours politique émanant de tous les groupes politiques de Gaza. La même affirmation peut être faite à propos du discours politique des Palestiniens de Cisjordanie, de toute la Palestine historique, et de ceux de la « Shatat », la diaspora.

 

Israël et les États-Unis peuvent essayer d’imaginer l’avenir qu’ils veulent pour Gaza, et ils peuvent aussi essayer d’imposer cet avenir à coups de missiles, de bombes et d’explosifs pour bunker. Cependant, aucune force militaire ou puissance de feu ne peut modifier l’histoire ou redéfinir ce qu’est la justice.

Ce que Gaza veut en définitive, c’est la reconnaissance des injustices historiques, le respect du droit international, la liberté pour tous les Palestiniens et la responsabilité d’Israël face à la loi.

Il ne s’agit pas de positions radicales, surtout si on les compare à la politique israélienne très évidente de destruction de Gaza, d’annexion de la Cisjordanie et de nettoyage ethnique du peuple palestinien. Washington et ses alliés occidentaux finiront-ils un jour par le comprendre ?

 

 

Naji El-Ali 2.jpg

Par Naji el-Ali (d’Al-Shajara, réfugié du camp de Ein-Héloé-Liban)

[Caricature à « lire » de droite à gauche. La phrase écrite et ré-écrite est: « Falastine baladna » = « La Palestine est notre pays »]

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous prochains

 

Pour rester informés consultez notre AGENDA http://www.nord-palestine.org/agenda.htm

ou contactez-nous à  contact@nord-palestine.org)

 

Vendredi 31 mai à 18h30 à la Maison d'Entraide et de Ressources, 3 rue de Croy à Calais :

Rencontre avec Sylvain Cypel >> et >>

Organisé par le comité local de l'AFPS et le collectif Free Palestine

Samedi 1 juin à 15h, place de la République à Lille :

Rassemblement « Stop génocide – Massacre de Rafah » >>

Tous les samedis à 15h, Place G Charpentier (théâtre Monsigny) à Boulogne-sur-Mer :

Rassemblement

Tous les samedis à 18h place d’Armes à Calais:

Rassemblement

Dimanche 2 juin sur la Seine, de Nanterre à Paris :

« Gaza sur Seine » une péniche aux couleurs de la Palestine >> et >>

Mardi 4 juin à 19h, à 62-Grenay :

Film « Le chanteur de Gaza »>>

 

Contre la barbarie coloniale, la solidarité est une arme

 

Venez nombreux !

 

 

 

 

 

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Rassemblement à Maubeuge le 25 mai

 

http://www.nord-palestine.org/2024-05-26MRESStSauveur.jpg

Festival « Et demain ? » à Lille le 26 mai

 

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Rassemblement « Massacre à Rafah » à Lille le 27 mai

 

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Spectacle-Débat « Oranges and stones » à Lille le 28 mai

 

 

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Rassemblement « Massacre de Rafah » à Lille le 29 mai

 

 

 

 

 

Compte-rendus de nos activités précédentes

(http://www.nord-palestine.org/Activites-precedentes.htm)

 

29 mai à Lille, rassemblement contre le massacre à Rafah

Compte-rendu et photos >>

28 mai au théâtre de la Verrière à Lille, spectacle-Débat « Oranges and Stones » par la compagnie palestinienne de théâtre Asthar organisé par la CGT Nord et l'AFPS 59/62

Compte-rendu et photos >>

27 mai à Lille: Rassemblement “Massacre à Rafah”

Compte-rendu et photos >>

26 mai à la gare St Sauveur, festival de la MRES "Et demain ?" avec stand AFPS 59/62, discussion « Résistance palestinienne », atelier dabké

Photo >>

Samedi 25 mai à 18h place d’Armes à Calais, rassemblement

25 mai à Maubeuge, rassemblement

Compte-rendu et photos >>

25 mai à Lille, action BDS « Boycott Carrefour »

Compte-rendu et photo >>

Samedi 25 mai à Wazemmes-Lille, braderie avec stand AFPS 59/62

24 mai à 93-Aubervilliers, rassemblement à l’occasion de l’AG de Carrefour (voir: BDSFrance >>)

Compte-rendu >>

 

 

 

 

 

 

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