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2.jpgAssociation France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais

 

 

Message « Palestine » - 15 novembre 2024
http://www.nord-palestine.org/2024-11-15MessagePalestine.htm
(ne pas répondre à ce message, mais uniquement à «contact@nord-palestine.org »)

 

 

 

 

Lille le 15 novembre 2024

 

Aujourd’hui, 406 ème jour de la « nouvelle guerre génocidaire israélienne », on dénombre plus de 147.100 martyrs et blessés à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

 

A Gaza, les Forces d’Occupation Israéliennes ont assassiné au moins 43.736 Palestiniens dont 70% de femmes et d’enfants, on y compte plus de 103.370 blessés, 10.000 personnes disparues, et 2.000.000 citoyens déplacés.

https://french.wafa.ps/Pages/Details/225504

 

En Cisjordanie dont Jérusalem, on dénombre 784 martyrs dont 167 enfants, plus de 6.500 blessés et 11.700 personnes arrêtées dont 745 enfants.

 

Au Liban, on dénombre 3.365 martyrs et 14.344 blessés depuis le 7 octobre 2023.

 

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Gaza – 15 novembre 2024– Agence Arab 48

 

 

 

 

 

 

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Les massacres de Gaza en novembre 1956

Par Zach - AFPS Nord Pas-de-Calais

 

C’était il y a 68 ans, presque jour pour jour…

Pour la première fois, l’armée israélienne occupe la Bande de Gaza qui est  alors sous le contrôle de l’Egypte. Le contexte en est la guerre de Suez (du 29 octobre au 7 novembre 1956) menée par une alliance secrète formée par les puissances coloniales française et britannique, associées à l’Etat sioniste expansionniste. Leur ennemi commun est le dirigeant égyptien Gamal Abdel Nasser qui remet en cause la situation géopolitique du Moyen Orient.

 

L’occupation de Gaza s’accompagne de crimes de guerre qui font écho au génocide en cours.

Le matin du 2 novembre, la 1ère brigade d’infanterie de l’armée israélienne commandée par Moshe Dayan encercle, attaque et envahit la Bande en quelques heures, sans rencontrer de résistance. Très vite, la consigne laissée aux troupes sur place apparaît clairement : traquer les soldats égyptiens restés sur place et surtout les Fedayins, résistants palestiniens qui lancent des raids depuis Gaza dans le Sud d’Israël. Car l’une des conséquences de la Nakba de 1948 a été la déportation de 200.000 Palestiniens à Gaza, triplant sa population, multipliant les camps de réfugiés mais stimulant la Résistance chez les habitants…

Les opérations de « ratissage » commencent dès le 3 novembre à Khan Younis, par la fouille des maisons, accompagnée ponctuellement d’exécutions sommaires. Puis, des dizaines de civils masculins sont raflés et fusillés, en particulier le long du « Château médiéval » au centre de la ville, où des mitrailleuses ont été installées. Le nombre total de victimes est inconnu, car la plupart ont été enterrées dans des tombes familiales.

Tôt le matin du 12 novembre, l’armée israélienne lance une nouvelle opération à Rafah : alors qu’un couvre-feu est déjà imposé et que le calme règne, des véhicules équipés de haut-parleurs diffusent des messages demandant à tous les hommes de 15 à 60 ans de se rendre immédiatement à « l’école El-Ameeriah », principale école de la ville, en empruntant la « grande rue de la Mer ». Les habitants obéissent mais, sur le chemin, ils font face à des violences systématiques : battus à coups de matraques ou parfois tués par hasard, dans le but d’accélérer le mouvement. Arrivés le long du mur de l’école, ils découvrent avec terreur les exécutions sommaires et les coups. Le pire est à venir : ils sont forcés d’entrer dans la cour de l’école par une petite porte où sont postés deux soldats israéliens armés de gourdins qui s’abattent sur les têtes et les épaules des victimes… en même temps qu’ils cherchent à se protéger, ils doivent sauter par-dessus un fossé et une ligne de barbelés. Une fois entrés dans la grande cour de l’école, ils sont obligés de s’accroupir et de baisser la tête. Les soldats israéliens frappent les détenus et tirent au -dessus des centaines d’hommes rassemblés, en hurlant « Tata rosh » (Baissez la tête). Puis, sur la base de listes établies en encourageant les dénonciations, les soldats israéliens emmènent les militaires et les Fedayins présumés dans le bâtiment principal, les interrogent violemment et en exécutent certains. En fin d’après-midi, des dizaines de prisonniers sont transférés par bus dans la prison d’Atlit au nord d’Israël. Les autres sont libérés dans des conditions chaotiques. En début de soirée, des dizaines de cadavres ensanglantés transportés par camion sont abandonnés à Tal Zorob, une étendue déserte à l’Ouest de Rafah… Comme à Khan Younis, le nombre total de victimes est inconnu.

 

Ces évènements exceptionnels par la violence déployée présentent des caractéristiques qui font écho au génocide en cours.

Il y a tout d’abord la cruauté des bourreaux israéliens et la déshumanisation des victimes palestiniennes, qui culminent à l’école de Rafah. Quel esprit pervers et sadique a-t-il pu concevoir ce piège tendu à ces hommes à l’entrée de l’établissement : un fossé et une ligne de barbelés à franchir, pendant que des soldats armés de gourdins se comportent comme des bouchers dans un abattoir ?

Depuis plus d’un an, combien de fois a-t-on découvert des traquenards mortels dans la Bande de Gaza? Par exemple : ces corridors, soi-disant sécurisés, désignés aux déplacés qui deviennent ainsi des cibles pour les snipers, les artilleurs et les pilotes de « l’armée la plus morale du monde » ? Et que penser de ce que subissent les victimes humiliées, tourmentées, traitées comme des « animaux humains » dans les cours des écoles où les familles se sont réfugiées? On revoit évidemment ces images insoutenables du stade de Gaza transformé en centre de triage : ces hommes en sous-vêtements, agenouillés les yeux bandés, poings liés… qui finissent dans des camions, entassés « comme du bétail ».

 

Il y a ensuite le déni des crimes commis en 1956 et que les autorités israéliennes ont transformés en émeutes contre leurs troupes d’occupation qui ont été forcées de tirer, « un malheureux concours de circonstances » car les « Arabes se sont montrés hostiles » (selon Moshe Dayan, devant une commission de la Knesset, le 23 novembre).Comme aujourd’hui, on voit à l’œuvre la stratégie exceptionnellement cynique consistant à attribuer la responsabilité des ses propres crimes aux victimes. Et à mettre en doute le bilan humain, « des centaines de personnes méthodiquement exécutées » devenant « quelques dizaines tuées accidentellement »…

Nous sommes en 2024, les civils assassinés se comptent par dizaines de milliers, et le concept vicieux de « Pallywood » a été inventé pour répandre le doute et masquer la réalité du génocide, sans aucun scrupule.

 

Enfin, il faut dire un mot des acteurs extérieurs : en 1956, les médias occidentaux reprennent la version israélienne évoquant des « incidents regrettables », des « rumeurs », « des milliers d’Arabes apparemment déchaînés », « méditant probablement un mauvais coup », face à des « soldats israéliens [qui] se sont bien comportés dans l’ensemble » (article du quotidien anglais Times, 18 novembre). Il n’y a aucune trace des « incidents » dans les archives du journal Le Monde, et un article écrit le 30 octobre 1976 pour commémorer les 20 ans de « L’expédition de Suez » ne mentionne Gaza que pour la décrire comme un « repaire de fedayin » [sic] …

Cette couverture biaisée aux accents coloniaux, rappelle la complicité des médias occidentaux actuels, qui considèrent leurs sources israéliennes comme systématiquement fiables, reprenant en cœur des mensonges éhontés, et dépréciant toute information en provenance des Palestiniens par le fameux « Selon… ».

 

Un autre acteur est l’UNWRA, office de l’ONU de soutien aux réfugiés palestiniens, créé fin 1949. Dès l’occupation militaire de Gaza et pendant plusieurs semaines, le personnel de l’office de l’ONU est confiné de force et certains de ses membres palestiniens auraient « disparu des camps de réfugiés » après avoir été détenus par les Israéliens…

Nul besoin de mentionner ici la guerre impitoyable, invraisemblable que subit aujourd’hui l’UNWRA, dont toutes les institutions sont attaquées, spécialement les écoles, sous prétexte d’être des « nids terroristes »…

 

Pour conclure : ce texte doit énormément au livre magistral intitulé « Gaza 1956. En marge de l’Histoire » (2010), écrit et dessiné par le célèbre journaliste graphique américain Joe Sacco, auquel il a consacré des années et où il montre comment la guerre d’anéantissement actuelle trouve ses racines en 1956.

 

 

 

 

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 « Gaza 1956. En marge de l’Histoire » (2010) - Joe Sacco

 

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« Gaza 1956. En marge de l’Histoire » (2010) - Joe Sacco

 

https://www.futuropolis.fr/9782754802529/gaza-1956.html

 

 

 

 

 

 

Compte-rendus de nos actions précédentes

(http://www.nord-palestine.org/Activites-precedentes.htm)

 

14 novembre à Lille, action BDS « Carrefour » à Euralille

14 novembre, manifestation pour la libération de Georges Abdallah à Lille

12 novembre, projection débat autour du film « No Other Land » au Studio 43 à Dunkerque

Compte-rendu et photos >>

9 novembre, action BDS boycott BNP sur la Grand Place de Lille

Compte-rendu et photos >>

(Plusieurs médias ont repris l'action)

9 novembre, rassemblement pour un cessez-le-feu en Palestine et au Liban à Lille

Compte-rendu et photos >>

 

 

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12 novembre, J.G.Greilsamer à la projection-débat de « No Other Land » au Studio 43 à Dunkerque

 

 

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9 novembre, action BDS « boycott BNP » sur la Grand Place de Lille

 

 

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9 novembre, rassemblement pour un cessez-le-feu en Palestine et au Liban à Lille

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous prochains

 

Consultez notre AGENDA http://www.nord-palestine.org/agenda.htm

ou contactez-nous à  contact@nord-palestine.org)

 

Jusqu’au 19 novembre au cinema « Kinepolis » de Lomme :

Film « No other Land » >>

de Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham, Rachel Szor

Samedi 16 novembre à 10h à la MRES, salle Reuze-Papa, 5 rue Jules de Vicq à Lille:

CA de l’AFPS

Samedi 16 novembre à 14h30, 205 rue Clémenceau à Wattignies :

Action BDS « Carrefour »

Samedi 16 novembre à 15h, place de la communication à Béthune :

Rassemblement Pour un cessez-le-feu en Palestine

Du mercredi 20 au dimanche 24 novembre à Lille :

Festival des Solidarités Internationales

Infos et planning >>

Mercredi 20 novembre à 10h30, à la "Cuisine Commune", 70 passage de l'Internationale à Lille:

Atelier cuisine animé par un cuisinier palestinien >>

dans le cadre du "Festival des solidarités internationales"

Prix libre, places limitées, inscription obligatoire

 

 

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Contre la barbarie coloniale, la solidarité est une arme

 

Venez nombreux !

 

 

 

 

 

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Venez renforcer l’AFPS Nord-Pas de Calais :
Bulletin d’adhésion pour l’année 2024 à imprimer :
https://www.nord-palestine.org/Adhesions-parrainages.htm

 

 

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