Après 470
jours de guerre, 58 jours de trêve et au 4ème jour du retour de la guerre
génocidaire israélienne, on dénombre plus de 162.567 martyrs et blessés à
Gaza.
A Gaza,
les Forces d’Occupation Israéliennes ont assassiné au moins 49.617
Palestiniens dont une majorité de femmes et d’enfants, on y compte plus de
112.950 blessés, 14.222 personnes disparues, et 2.000.000 citoyens déplacés.
En Cisjordanie dont Jérusalem, on dénombre 941 martyrs dont 191 enfants, plus de 7.000 blessés, 15.640
personnes arrêtées dont 1.065 enfants et 40.000 citoyens déplacés.
Le 20 mars 2025- Agence shms.ps
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Les
projets meurtriers de Trump donnent des ailes aux génocidaires au pouvoir
en Israël.
Faisant
fi des accords qui avaient permis en janvier une trêve, des libérations
de prisonniers et un retour massif des déplacés vers ce qui était souvent
les ruines de leurs anciennes habitations, les dirigeants israéliens ont
commencé, début mars, par couper l’eau, l’électricité et l’aide
humanitaire pour Gaza. Les conséquences sont terribles : la famine
réapparaît à grande échelle, les hôpitaux, pris d’assaut, deviennent à
nouveau des mouroirs. La population passe des heures à chercher de quoi
boire et manger.
Le
monde n’a pas bronché. Il s’était pourtant réjoui de la trêve de janvier
et de la « seconde phase » qui devait aboutir à une paix
consolidée. Les pays arabes ont timidement présenté un « plan de
reconstruction » balayé par Nétanyahou. Mais ils ont par avance
renoncé à tout moyen de pression.
Alors
les génocidaires sont passés à l’étape suivante avec le feu vert de Trump
qui, au même moment, faisait bombarder par son aviation le Yémen et sa
capitale.
Gaza
a subi, dans la nuit du 17 au 18 mars une attaque généralisée par
bombardiers, drones, tanks … Un bilan très provisoire fait état de 400
mort.es. Une fois de plus, c’est la population civile qui paie le
principal prix. Des camps de toiles ont été bombardés. Des immeubles (les
rares qui sont encore debout) ont été détruits. Les images d’enfants
assassinés sont visibles partout. De nombreux pays ont exprimé leurs
regrets ou leur préoccupation. Sans plus, rien qui pourrait arrêter les
meurtriers.
Des
zones surpeuplées ont reçu un « ordre d’évacuation ». Pour
aller où ? Et comment ? Parmi ces zones, celle d’Abasan où les
paysans avec lesquels l’UJFP coopère depuis 2016 étaient revenus sur
leurs terres.
La
« communauté internationale » ou ce qu’il en reste porte une
responsabilité majeure. Un génocide indiscutable et documenté se déroule
sous nos yeux. Nous sommes impuissants à l’arrêter parce que les
dominants de ce monde sont complices des génocidaires.
Cet effondrement
moral s’accompagne en France d’une marche accélérée vers l’extrême
droitisation et vers la criminalisation conjointe du mouvement de
solidarité et des musulmans.
Honte
aux médias et aux dirigeants politiques qui masquent le massacre et
protègent les génocidaires.
L’UJFP
appelle dans toutes les villes à se joindre aux manifestations.
Exigeons
le cessez-le-feu
Exigeons
que Gaza reçoive de l’eau, de l’électricité, de la nourriture
Exigeons
le respect des accords signés en janvier
Exigeons
que la France prenne enfin des sanctions contre les massacreurs.