30
janvier 2013
Les
arrestations arbitraires des palestiniens doivent cesser
Le 21 janvier dernier, la
sénatrice Marie Christine Blandin, et deux représentants de EELV Françoise Alamartine, responsable international au Bureau
Exécutif et Cecilia Joxe, chargée de la Palestine à la commission
transnationale, ont rencontré Shawan Jabareen, directeur de l’ONG palestinienne de défense
des droits de l’homme AL HAQ .
En tournée en Europe à
l’invitation de diverses organisations de droits de l’homme, M.Jabareen participe à la campagne internationale
contre « la détention administrative » des Palestiniens, arrêtés
sans qu’aucune charge leur soit signifiée et en
absence de toute procédure judiciaire. Six détenus poursuivent
aujourd’hui encore une grève de la faim, Samer Issawi,
en grève depuis plus de 185 jours, est dans une situation très critique.
Tous les 6 mois, les
autorités israéliennes décident de prolonger ou non la détention, sans
aucune possibilité de recours , processus
qui peut durer des années. Ayant lui-même passé 6 ans en
prison, M.Jarabeen nous a rapporté ce
que signifie pour le détenu et pour sa famille une telle situation, sans
perspective et dans l’ignorance des raisons de son maintien en
prison. La »détention administrative »
contrevient à la quatrième Convention de Génève
(1949) qui s’applique dans les territoires occupés.
Des générations
entières de Palestiniens vivent sans droits et en l’absence de droits » au
moment des arrestations et pendant la détention, a déclaré M. Falk
rapporteur au Conseil des Droits de l’homme de l’ONU à Genève en juillet
2012. Il estime que plus de 300 Palestiniens sont détenus par Israël sans
chef d’inculpation.
EELV demande au
Gouvernement français et à l’Union européenne d’exercer des pressions, y
compris économiques sur Israël, pour que cesse cette
pratique arbitraire et inhumaine et pour que le droit international
et les droits de l’homme soient respectés.
Pour EELV, le texte
de la résolution 67/19 des Nations Unies sur la reconnaissance de
l’Etat de Palestine (29 novembre 2012) qui réaffirme « ….en
outre que la Convention de Genève relative à la protection des personnes
civiles en temps de guerre, du 12 août 1949, est applicable au Territoire
palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, notamment en ce qui concerne
le sort des prisonniers » engage toutes les Nations à le
faire appliquer sur le terrain.
Elise LOWY,
Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole
Vous pouvez retrouvez ce communiqué ainsi que tous les
communiqués sur le site eelv.fr
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