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Il y a 65 ans Par Salah
Hamouri Jérusalem,
15.05.2013 Il
y a 65 ans, alors que les enfants dormaient, que les agriculteurs rêvaient
d'aller cultiver leurs terres, que les mères voulaient juste voir leurs
enfants aller à l'école le lendemain, ils se sont tous réveillés sous le
bruit des bombardements de leurs maisons. Ce 15 mai, une nouvelle histoire
commençait à s'écrire avec le sang des enfants de Palestine et les rêves
brisés de leurs parents. Ce jour-là, l’inimaginable s'est accompli et s’est
appliqué par un terrorisme organisé des milices sionistes pour déraciner un
peuple tout entier de sa terre et le remplacer par un autre peuple. Ce
jour-là, où plusieurs centaines d'enfants ont été tués de sang froid,
plusieurs centaines de femmes se sont faites violer,
et des centaines de villages ont été complètement détruits. Ce jour-là, une
nouvelle page de l'histoire d'un peuple qui est devenu réfugié dans les camps
a commencé à s'écrire. Au
cours de cette guerre, les milices sionistes ont commis des crimes contre
l'Humanité, sous l'observation et le soutien de la communauté internationale. 65
ans après, malgré la torture, l'oppression, la poursuite de l’inaction et du
soutien international, le peuple palestinien continue de rêver et à lutter.
Les enfants des camps de réfugiés rêvent encore toutes les nuits qu'un jour
ils se réveilleront enfin chez eux. Leurs mères rêvent encore de les
accompagner à la plage de Saint-Jean d'Acre (Akka)
sans devoir franchir des check points. Leurs pères rêvent encore d'avoir la
liberté d'accompagner leurs enfants pour un déjeuner au Liban. Les
nouvelles générations sentent encore depuis les camps de réfugiés, l'odeur
des plages méditerranéennes et ils continuent d'imaginer la maison de leurs
grands-parents dont ils possèdent encore la clé autour de leur cou pour
ouvrir à nouveau la porte de leur maison. Les prisonniers aussi, rêvent
chacun dans leurs cellules du jour de leur libération et de la libération de
leur peuple. Enfin,
en ce jour, les martyrs nous rappellent depuis leurs tombes qu'il ne faut
jamais oublier leur sang qui a arrosé la terre de la Palestine et qu'il faut
surtout continuer leur chemin de lutte et de résistance jusqu'à ce que nous
arrachions notre droit, pour vivre libre comme tous les peuples autour du
monde. |