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Au mépris de la réalité, Fabius nie l’engagement
colonial de Dexia Par l’AFPS 59/62 Lille le 14 janvier 2014 Voici la
réponse que Monsieur Fabius vient de fournir à Jean-Jacques Candelier, député du Nord, concernant le groupe Dexia. Le
Ministère des Affaires Etrangères avait été interrogé suite aux prises de
position du rapporteur sur les Droits de l'Homme à l'ONU, Richard Falk, qui
avait principalement ciblé les dirigeants belges. Les dirigeants français
étaient indirectement en cause. La
réponse est mensongère, désolé d'utiliser ce terme fort, le rapporteur de l'ONU sur les Droits de l'Homme ne s'est pas trompé
pas plus que les militants belges d'Intal ou
notre association. Un nouveau communiqué est en préparation 1 Monsieur Fabius affirme ici que " Dexia n'a plus accordé
de nouveaux crédits aux colonies depuis juin 2008" s'appuyant sur les
déclarations de l'ancien président du CA de la banque (démocrate chrétien, ancien président du Conseil), Jean-Luc Dehaene, devant l'AG de 2009. Nous sommes en 2014. L'AG de 2010 pour laquelle l'AFPS 59/62
manifestait aux côtés de nos amis belges, à Bruxelles, montrait
déjà le contraire. 2 L'AG de 2013 montre que Jean-Luc Dehaene, qui affirmait
en 2011 que depuis fin 2010, il n'y avait plus de nouveaux contrats avec
l'occupant israélien,
ment à quatre reprises: - protocole du 14 novembre 2012 concernant la colonie de Kedumin, avec le ministère israélien de la
défense - protocole du 28 août 2011 concernant Ariel, là même où sévit Orange - audit financier pour les colonies d'Elkana
en novembre
2012 et de Karnal Shomron -
Ariel et Kedumin continuent de recevoir les
services financiers nécessaires au budget de la
loterie nationale israélienne. 3 Monsieur Fabius feint d'ignorer que la France, via la Caisse
des dépôts et consignations, la Poste (qui figurait dans le paquetage de
Hollande en visite en Israël le trimestre dernier) et le Trésor public,
possède quasiment l'autre moitié de Dexia Israël, même si l'Etat belge est
majoritaire, ce qui lui a valu d'être accroché par Richard Falk lors de l'AG
de l'ONU de fin 2013. Le rappel de la position de la France concernant les colonies
israéliennes ne saurait faire oublier qu'elle ne fait rien pour contribuer à
y mettre fin et que le dernier voyage présidentiel a été marqué par un
resserrement des liens qui unissent la France et l'Etat colonial israélien. Y
compris dans le domaine économique et stratégique. ________________________________________________________________________________________ Jean-Jacques
CANDELIER Député du Nord (16ème
Circonscription)
Vice-président de Défense Nationale et des Forces Armées QUESTION ECRITE n° 42963 publiée au
JO le : 19/11/2013 M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la prise en compte du travail du rapporteur spécial de l'ONU sur la "situation des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967". Celui-ci a décrit dans son rapport pour l'assemblée générale de l'ONU comment une filiale d'une banque en Israël porte atteinte aux droits de l'Homme et participe à la colonisation de la Palestine, en contradiction avec le droit international. La France a procédé, avec la Belgique, à la réorganisation et la recapitalisation du groupe bancaire en question et en possède 44 %. Comme dans sa question n° 334 du 03 juillet 2012, il lui demande si notre pays peut continuer à cautionner les activités controversées de cette entreprise.. REPONSE publiée au JO le : 10/12/2013 La France n'est actionnaire minoritaire direct de la société mère Dexia SA que depuis 2008 et le groupe est désormais engagé dans un processus de résolution ordonnée, qui prévoit notamment la cession de Dexia Israël par Dexia. Dexia a indiqué que les prêts concernés ont été octroyés avant 2008 et que les encours de prêts existants ont sensiblement diminué depuis que la France est entrée au capital de Dexia. Aucun nouveau prêt n'a été accordé postérieurement à 2008. La France n'a, dès lors, jamais validé de décision relative à des financements accordés aux colonies israéliennes. Plus généralement, la position de la France en faveur du respect du droit international et de son application aux Territoires palestiniens en particulier, est constante et bien connue. La France juge les colonies israéliennes illégales au regard du droit international et n'a cessé de condamner leur extension. |