BALADI – Prisonniers 26 –Février 2014
«Nés libres, nous le resterons»
«Notre liberté, nous l’arracherons»
Soutenir
la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes
Seule l’entité sioniste emprisonne les morts. Des centaines de martyrs
palestiniens et arabes sont enterrés et confisqués par l’occupant qui refuse
de rendre les corps à leurs familles. Les 4 « cimetières des
chiffres » sont gardés au secret, mais leurs emplacements sont à présent
connus. Il est probable qu’il y en ait d’autres. Il a fallu de nombreuses
batailles juridiques pour qu’enfin, les autorités de l’occupation acceptent de
délivrer les corps des martyrs. Fatima Abdel Karim, responsable de
l’information de la « campagne nationale pour récupérer les corps des
martyrs » a expliqué que l’occupant emprisonne des martyrs depuis 40
ans, il refuse même de confirmer à la famille que leur fils est décédé, la
laissant sans nouvelle aucune. Selon la « campagne », il existerait
446 corps de martyrs dans ces cimetières. Pour Mme Abdel Karim,
l’emprisonnement des corps des martyrs est un moyen de torture pour les
familles palestiniennes et les martyrs à la fois. Pour l’entité sioniste, il
s’agit d’un moyen de pression et de punition collective des Palestiniens. Des
juristes considèrent que la confiscation des corps de martyrs est un
« crime de guerre » que la « communauté internationale »
ignore sciemment, parce qu’il s’agit de l’Etat de l’occupation.
Lorsque les premiers corps (91) ont été libérés il y a quelques mois,
les Palestiniens avaient organisé des funérailles collectives, en Cisjordanie
et à Gaza, se rappelant et rappelant au monde les actes de bravoure et de
courage de ces martyrs, tombés pour que soit libérée la Palestine
. Ce furent des moments intenses, politiquement, moralement et
émotionnellement, tant pour les familles que pour les organisations
palestiniennes auxquelles appartiennent ces combattants martyrs. Craignant la
répétition de ces moments, l’occupation sioniste a décidé que la seconde
remise des 36 corps se fera au compte-goutte. Depuis le milieu du mois de
janvier, donc, les corps des martyrs sont remis, un à un, ou deux parfois,
avec obligation de les enterrer en silence. L’entité coloniale a peur de ce
que représentent ces martyrs et des leçons qu’ils transmettent à leur peuple.
L’organe législatif des colons (Knesset) a approuvé le projet de loi
obligeant à alimenter de force les prisonniers palestiniens grévistes de la
faim. Après l’héroïque grève de la faim de Samer Issawi
et la grave détérioration de son état de santé, qui a représenté une lourde
pression sur les sionistes, mais aussi des nombreux prisonniers en détention
« administrative » ou malades qui ont entamé la grève de la faim
ces dernières années, les sionistes veulent ajouter un caractère
« légal » à leurs crimes, en votant cette loi. Cependant, ils ont
déjà tué des prisonniers palestiniens grévistes de la faim, en 1980, en les
alimentant de force, même sans voter de lois : Ali Jaabari,
Rassem Halawi et Ishaq Murawgha furent
assassinés par cette méthode. De son côté, Issa Qaraqi’,
ministre chargé des prisonniers et libérés dans le gouvernement de Ramallah a
réclamé l’intervention de la communauté internationale pour abolir cette loi,
qui est selon lui « la loi de la mort » des prisonniers.
1 - Prisonniers grévistes de la faim dans les
prisons de l’occupation
6 résistants palestiniens détenus dans les prisons sionistes mènent la
grève de la faim :
- Trois détenus « administratifs » poursuivent leur lutte
(grève de la faim) en protestation contre leur détention
« administrative ». Il s’agit de Muammar
Banat, Akram Fassissi et Wahid Abu Maria, détenus dans la prison de Ofer et membres du mouvement
du Jihad islamique. Ils ont été arrêtés le 9 janvier.
L’avocat du Club des prisonniers, Jawad Boulos,
leur a rendu visite dans la clinique de prison de Ramleh, où ils ont été
transférés après la détérioration de leur état de santé, et a déclaré que les
résistants sont isolés dans des conditions difficiles, ils ne s’alimentent
qu’avec un peu d’eau, du sel et du sucre. Les trois détenus ont affirmé
qu’ils boycottent la clinique et refusent les auscultations, et qu’ils
poursuivent leur lutte jusqu’à leur libération.
- Deux prisonniers malades, Hussam Omar et Mousa
Safwan, ont entamé la grève de la faim, pour
protester contre leur isolement individuel depuis 5 mois et pour réclamer des
soins. La mère de Hussam Omar a déclaté que son
fils est isolé depuis un an, prétextant qu’il constituait une menace à la
sécurité de l’Etat de l’occupation et qu’il planifiait le kidnapping de
soldats pour les échanger contre les prisonniers. Hussam Omar est arrêté
depuis le mois de février 2002 et condamné à 40 ans de prison.
- le prisonnier Abdel Majid Khudayrat a
repris la grève de la faim le 15 janvier dernier, pour protester contre son
arrestation, après sa libération il y a quelques années.
- Thaer Abdo (27 ans) a été arrêté le 27
octobre dernier puis placé en détention administrative pour 6 mois. Il a mené
une grève de la faim, arrêtée à la fin du mois de janvier.
- L’enfant Ubayda Ass’id
(15 ans) a arrêté sa grève de la faim, après 4 jours, acceptant les
conditions inhumaines de l’occupation en contrepartie de son transfert
bientôt vers la section des prisonniers palestiniens. L’avocat de Nadi al-Assir qui a visité
l’enfant a clarifié que les conditions de l’occupation comprennent l’isolement
de l’enfant dans une cellule individuelle, l’interdiction de sortir à la
« promenade » et de la visite de ses parents. Malgré cela, l’enfant
a accepté ces conditions afin qu’il soit transféré de la prison enfermant des
prisonniers de droit commun. C’est la seconde fois que l’enfant Ubayda est arrêté, la première fois pendant 6 mois,
accusé d’avoir lancé des pierres et des cocktails molotov
contre les forces de l’occupation. Libéré au mois d’octobre 2013, il est
arrêté à nouveau le 25 novembre dernier.
2 – Libérer les prisonniers malades
L’entité coloniale sioniste vend une image, celle de ses équipes
médicales soignant les Syriens blessés, dans les hauteurs du Golan occupé.
Mais le savoir-faire de ses médecins et chirurgiens ne peut être au service
des résistants palestiniens, qu’ils soient en état d’arrestation (blessés) ou
détenus dans ses prisons. Pour l’Etat colonial, les prisonniers palestiniens
sont des « terroristes », donc des gens qui méritent le pire, selon
eux. Il poursuit une politique délibérée de refus des soins, même les plus
élémentaires, dans le but d’aggraver les maladies, de détruire le moral des
résistants, de les rendre handicapés à vie, à plus forte raison s’ils sont
libérés, ou d’entraîner leur mort. L’image de « l’humanisme » sioniste
se brise et s’envole dans les prisons de l’occupation, pour faire place à une
réalité inhumaine et criminelle, où même les médecins participent à
l’assassinat ciblé des résistants prisonniers.
Le prisonnier malade Na’im Shawarmeh, qui a été libéré puis interdit de se rendre en
Jordanie pour se faire soigner, avant de pouvoir y aller, a déclaré qu’il a
subi son mal (muscles atrophiés progressivement) après que les médecins de la
prison lui aient injecté une matière inconnue, dans la clinique de la prison,
où il était allé se faire soigner les dents.
Cette manière de tuer les prisonniers palestiniens a été renouvelée
avec le résistant Thaer Halahla,
dont l’état de santé l’empêche à présent de bouger. C’est après que ces
médecins assassins lui aient inoculé une matière inconnue qu’il a été atteint
d’hépatite, qui se complique de jour en jour, à cause du refus de soins
appropriés. Il se trouve à présent dans un hôpital de l’occupation.
Plusieurs prisonniers malades ont été transférés dans les hôpitaux de
l’occupation, à cause de la détérioration de leur état de santé, parmi eux le
prisonnier Bilal Fanoun (21 ans), le prisonnier Mu’tassam Raddad, qui va
bientôt subir une opération chirurgicale, le prisonnier Hussein Sawa’da et le prisonnier Miqdad
Ahmarou d’al-Khalil dont les muscles des jambes
sont atrophiés.
Dans une lettre écrite par le résistant prisonnier malade Yusri al-Masri, dont les jours
sont comptés, il décrit comment le cancer a progressé et envahi son corps, et
qu’il arrive à peine à respirer et à voir, et qu’il est extrêmement fatigué.
Il a signalé que les autorités de la prison l’ont menacé s’il transmettait
des nouvelles sur son état de santé, et qu’il serait placé en isolement
individuel. Le résistant Yusri al-Masri a 30 ans, il est de la bande de Gaza, et est
condamné à 20 ans de prison.
Le résistant prisonnier Muhammad Bashir Abu Rabb, de Jénine souffre
d’inflammations des intestins. Le résistant Darrar
Abu Sissi, enlevé en Ukraine par le Mossad, et détenu en isolement pendant
plusieurs années, a été transféré à l’hôpital pour aggravation de son état de
santé.
Il attend d’être opéré depuis 10 ans. Le prisonnier Fawaz Abidin a été convoqué par
la direction médicale de la prison pour entendre que l’intervention
chirurgicale a été reportée parce qu’il est « puni » pour avoir
protesté contre la négligence médicale, l’an dernier. Agé de 35 ans, Fawaz Abidin a été arrêté en
2002 et condamné à 14 ans de prison.
3 – Abolir la détention « administrative »
Les détenus « administratifs » détenus dans la prison du Naqab menacent d’entrer en grève de la faim illimitée, si
les autorités carcérales continuent à ignorer leurs revendications. Ils
boycottent depuis le 25 octobre dernier les tribunaux de l’occupation,
premier pas vers une lutte commune. Ils mènent depuis cette date la grève de
la faim, deux jours par semaine, mais après la rencontre négative avec les
services de renseignements de l’occupation, le 8 janvier, ils pensent prendre
des mesures plus actives. Ils ont contacté les détenus « administratifs »
dans la prison de Ofer et
de Meggido, pour consultation sur les prochaines
étapes de la lutte.
Le journaliste Ussama Shahin
d’al-Khalil, détenu « administratif », a subi le renouvellement de
sa détention pour la cinquième fois. Le détenu Abdel Khaleq
Natsché a subi le renouvellement de sa détention
pour la troisième fois.
Le tribunal militaire de l’occupant a renouvelé la détention
« administrative » de 6 mois pour le dirigeant Ra’fat
Jamil Nassif, arrêté le 12 février 2013. Ra’fat Nassif avait été détenu
pendant 9 ans dans les prisons de l’occupation.
Le député Yasser Mansour, arrêté le 23 novembre 2012 et placé en
détention « administrative » renouvelable depuis cette période, a
mené la grève de la faim pour réclamer sa libération et l’arrêt du renouvellement
de sa détention. Malade, il a dû arrêter sa grève, selon les dires de son
épouse, après avoir reçu l’assurance que sa détention ne serait plus
renouvelée. Au cours de sa grève, il a été placé en isolement.
L’occupant renouvelle la détention administrative du député d’al-Quds, Mohamad Abu Tir, pour 6 mois. Il avait été arrêté
en juillet dernier, après avoir été expulsé de sa ville al-Quds, vers Ramallah. Mohamad Abu Tir, résistant
palestinien appartenant au mouvement Hamas, a été fait prisonnier pendant 13
ans, de manière entrecoupée.
4 – Historique des luttes des prisonniers
palestiniens
Les prisonniers palestiniens et arabes détenus dans les geôles
sionistes ont mené plusieurs grèves de la faim, de manière collective. En
février 1969, les prisonniers détenus dans la prison de Ramleh ont mené une
grève de la faim de 11 jours. En avril 1970, les prisonnières palestiniennes
ont mené une grève de la faim de 9 jours. En septembre 1973, les prisonniers
détenus dans la prison de Ascalan
ont mené une grève de la faim de 24 jours, et en décembre 1976, une grève de
la faim de 45 jours. Le 24 février 1977, la grève reprend, et dure 20 jours.
Le 27 septembre 1992, tous les prisonniers (7000) et dans toutes les prisons
mènent la grève de la faim pendant 15 jours. Une grève générale de la faim
est menée le 15 août 2004 pendant 19 jours. Plusieurs autres luttes ont été
menées par les résistants détenus dans les prisons sionistes, ce qui a permis
de rendre les prisons moins inhumaines et d’assurer un minimum de vie digne.
Sans ces luttes et ces sacrifices (plusieurs prisonniers sont tombés martyrs
au cours de ces grèves de la faim), les sionistes auraient continué à faire
de leurs prisons des « cimetières pour les vivants ».
5 – Répression
Manifestation de sionistes le jeudi 30 janvier réclamant l’exécution
des prisonniers palestiniens, en protestation à la libération des anciens
prisonniers palestiniens. A la fin du mois de mars, l’occupation devrait
exécuter la dernière étape de l’accord conclu avec le secrétaire d’Etat
américain Kerry, qui devrait comporter des prisonniers des territoires
conquis en 1948 et de la ville d’al-Quds. La
dernière déclaration de Kerry concernant les prisonniers est que l’accord
« cadre » qu’il est en train de concocter pour liquider la question
palestinienne dans son ensemble se ferait avant leur libération. Une façon de
faire pression, par le biais des prisonniers, sur l’Autorité Palestinienne de
Ramallah.
Fin janvier, la direction carcérale et la police sioniste ont mené une
incursion dans la prison du Naqab. 170 prisonniers
palestiniens ont été soumis à la répression dans la section 7.
Le résistant prisonnier Ali Saffouri,
dirigeant dans le mouvement du Jihad islamique et arrêté après la bataille
héroïque du camp de Jénine, a été transféré de la
prison de Ramon au centre d’interrogatoire al-Jalama.
Le tribunal sioniste condamne le militant et ancien prisonnier Mounir
Mansour, des territoires occupés en 1948, au travail « pour le bien de
la communauté » pendant 4 mois, pour avoir organisé un meeting d’hommage
aux prisonniers. Mounir Mansour est coordinateur de la Ligue arabe pour les
prisonniers de l’intérieur. Cette condamnation a pour but de décourager toute
action solidaire, que les sionistes jugent « illégale ». De plus,
Mounir Mansour était le président de l’association Ansar al-Sajeen, que les autorités de l’occupation ont dissoute,
il y a plusieurs années.
L’occupation isole le dirigeant du Hamas, Ibrahim Hamed, condamné à 57
perpétuités, et le transfère de la prison de Nafha
vers Ohlikedar à Beer
Saba’. Il y mène une grève de la faim de 8 jours, protestant contre son
isolement individuel. Ce qui a eu pour réactions une menace de grève de la
faim des autres prisonniers. Les autorités de l’occupation accusent le
combattant Ibrahim Hamed de diriger des cellules de résistants actives pour
kidnapper des soldats sionistes en vue de les échanger avec les prisonniers
palestiniens.
L’occupation arrête à nouveau un prisonnier libéré de la ville d’al-Quds, pour non-paiement des taxes dues accumulées pendant
son incarcération. Le prisonnier maqdissi Mahmoud Da’ajna (66 ans) a été arrêté au barrrage
du camp de She’fat. Il a été prisonnier pendant 21
ans et a été libéré au cours de la troisième vague de libération des anciens
détenus, il y a un mois.
5 enfants risquent la prison à vie. Arrêtés il y a un an, lors d’une
incursion dans le village de Haress, à l’ouest de Salfit, après un accident sur une route de contournement
ayant entraîné la mort de colons, les enfants viennent d’être accusés d’être
responsables de l’accident, car ils auraient lancé des pierres
. Ali Shemlawi, Mohammad Klayb,
Mohamad Sulaiman, Tamer Sawaf
et Ammar Sawaf avaient entre 15 et 16 ans lors des
faits. Ils ont tous été arrêtés dans leurs maisons. Il semble que le juge
sioniste attend la majorité des enfants avant de prononcer la condamnation.
L’occupant ouvre une nouvelle section dans la prison de Gilboa où 30 résistants furent transférés. Parmi les 30
prisonniers transférés, 18 sont du mouvement Fateh
et 12 du mouvement Hamas, selon le responsable d’une organisation de
solidarité avec les prisonniers.
6– Libération
Le résistant Thaer Omar a été libéré après
onze ans de détention. Le prisonnier résistant Mahmoud al-Abed de Beit Lahya (25 ans) a été
libéré après 5 ans de détention.
L’occupation a libéré le détenu « administratif » le plus
âgé, Adel Shaker Shaniour,
65 ans, après une détention de 14 mois. Il a été arrêté le 22 novembre 2012,
dans son domicile. Le résistant avait déjà été détenu pendant dix ans, en
détention « administrative », de manière entrecoupée, c’est-à-dire
sans aucun motif. Il représenterait un danger pour l’occupation.
7 – Statistiques
Plus de 400 Palestiniens ont été arrêtés par les forces sionistes au
cours du mois de janvier, en Cisjordanie, dont al-Quds,
et dans la bande de Gaza, au cours de 260 incursions. Parmi les 400
Palestiniens, figurent 75 enfants dont 35 de la ville d’al-Khalil, 8 jeunes
filles dont Dima Sawahra (16 ans) et Assil Jaber (17 ans), et deux
pêcheurs de Gaza.
Au cours du mois de janvier, 17 incursions ont été menées dans les
prisons au cours desquelles 3 prisonniers ont été blessés. Ces incursions ont
eu lieu dans la prison de Ramon 4 fois, la prison de Ofer trois fois, la prison de Naqab
six fois et la prison de Eshel trois fois, au cours
du mois.
38 ordres de détention « administrative » ont été prononcés
par les forces de l’occupation. Le renouvellement de cette forme de détention
a été prononcé 26 fois.
8 – Solidarité
U-Free, organisation européenne pour le soutien aux prisonniers, a
participé à la campagne internationale de solidarité avec les prisonniers
palestiniens malades, qui a duré trois jours. La campagne a eu pour objectif
d’attirer l’attention de la communauté internationale sur ce dossier, et
réclamer la libération d’une centaine de prisonniers malades.
73 prisonniers de l’intérieur (Palestine occupée en 48) et d’al-Quds ont remis une part de leur « salaire »
mensuel aux familles sinistrées du camp al-Yarmouk.
Le syndicat des dentistes palestiniens a signé un accord avec le
ministre chargé des prisonniers de l’Autorité Palestinienne à Ramallah,
stipulant que les dentistes feraient des visites régulières aux prisonniers
détenus dans les prisons de l’occupation et assureraient les soins
nécessaires.
Deux rassemblements ont eu lieu dans les camps palestiniens au Liban
en solidarité avec les prisonniers palestiniens, détenus dans les prisons de
l’occupation.
Les forces sécuritaires de l’AP poursuivent les
militants palestiniens
Protestant contre la répression des forces de l’AP, 100 étudiants de Bir Zeit mènent une grève de la
faim pour un jour. La vague de répression s’est accentuée contre les
militants de Hamas et du Jihad islamique, accusés de vouloir kidnapper des
soldats sionistes et de résister à l’occupation. Les directives de l’AP sont,
en pleine période de négociations, de réprimer ceux qui refusent radicalement
celles-ci.
Les prisonniers Sa’id Bilal et Mus’ab Hussari mènent une grève
de la faim dans les prisons de l’AP de Ramallah, réclamant leur libération
immédiate.
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