BALADI – Prisonniers 28 - Avril 2014
«Nés libres, nous le resterons»
«Notre liberté, nous l’arracherons»
Soutenir
la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes
Fin mars, devait être appliquée la quatrième
vague de libération de 30 prisonniers, anciens détenus avant les accords
d’Oslo en 1993, dont 14 des territoires palestiniens occupés en 48. Au cours
des précédentes étapes de la libération des anciens prisonniers, l’entité
sioniste a exclu tout Palestinien vivant dans les territoires occupés en
1948, les considérant comme une « affaire
interne » à l’Etat colonial, prétextant qu’ils portent la
« citoyenneté israélienne ». L’accord pour libérer les anciens
détenus avant les accords d’Oslo n’est pas un « cadeau » des
sionistes, mais c’est ce qu’il devait faire lors de ces accords. Les anciens
prisonniers sont demeurés 21 ans supplémentaires en prison, parce que le
négociateur palestinien n’avait pas assez insisté sur la nécessité de
« blanchir » les prisons, en application de tout accord.
La libération des 30 prisonniers n’a pas eu lieu. La question
des prisonniers de 48, notamment les plus anciens d’entre eux, est devenue
l’enjeu qui dévoile le degré de l’engagement de l’AP envers le peuple
palestinien, c’est-à-dire que reculer sur ce dossier peut entraîner d’autres
reculs, aussi importants ou plus, comme la question du retour des réfugiés à
leur pays, leurs terres et leurs villages et villes occupés en 48. Pour les
sionistes, les plus ultras menacent des démissionner si ces prisonniers sont
libérés, d’autres menacent de les tuer, d’autres leur supprimer les droits
sociaux. Certains proposent d’en faire l’objet d’un « deal » avec
les Etats-Unis. Pendant tout le mois de mars, les sionistes ont joué de la
surenchère, craignant la libération de Palestiniens emprisonnés depuis plus
de 30 ans.
De leur côté, les résistants prisonniers
concernés ont refusé, dans une lettre, d’être libérés sous conditions,
comme le maintien des négociations au-delà du mois d’avril, et ils réclament
d’être libérés selon l’accord conclu avec les Etats-Unis, avant le début des
négociations. Pour eux, si l’AP devait reculer encore une fois à cause d’eux,
ils préfèrent alors demeurer en prison et être libérés, la tête haute, telle
qu’ils l’ont gardée plus de trente ans en prison. Le pire est que face à
l’attitude sioniste, l’AP n’envisage rien, sinon de recourir aux organismes
internationaux.
1 - Prisonniers grévistes de la faim dans les
prisons de l’occupation
Ameer Shammas, qui a début son mouvement de grève de la faim le
9 janvier. Agé de 24 ans, il est de la ville d’al-Khalil. Il se trouve à
présent dans un hôpital de l’occupation.
Ahmad al-Khatib (30
ans) a débuté la grève de la faim vers la mi-mars, en protestation contre les
moyens utilisés lors de son interrogatoire par les services de renseignements
de l’occupant après son arrestation
Ayman Ibteich mène une grève de la faim depuis le 14 février,
protestant contre la détention « administrative ».
Daoud Hamdan (33
ans), de Shawawra, dans la région de Bethlehem, a
débuté la grève de la faim le 31 mars dernier, protestant contre sa détention
« administrative », qui n’est pas la première. Il est le frère du
prisonnier libéré Ayman Hamdan,
qui a mené une grève de la faim pendant 129 jours.
Le prisonnier Saleh Salahat
(37 ans) de Bethlehem, qui mène une grève de la faim avec le prisonnier Daoud
Hamdan, contre la détention
« administrative », dès le 31 mars.
Wahid Abu Maria,
depuis le 9 janvier 2014, a cessé début avril son mouvement de grève. Un
accord est intervenu pour qu’il soit libéré en octobre prochain. Au
cours du mois de mars, le tribunal militaire de Ofer avait confirmé sa détention, dans une séance
tenue à l’hôpital Wofelson, où se trouve le
prisonnier depuis la détérioration de son état de santé. Le procureur avait
réclamé le renouvellement de sa détention pour trois mois supplémentaires,
prétendant qu’il « menace la sécurité de l’Etat ».
Aref Hraybat a arrêté la grève de la faim, commencée le 14
février, après que le procureur militaire de l’occupation ait accepté le
renouvellement une seule fois de la détention « administrative ».
Les
deux prisonniers grévistes de la faim, Mu’ammar
Banat et Akram Fissisi
ont arrêté leur lutte après 70 jours de grève de la faim, après que le
procureur sioniste ait accepté leur demande de fixer la date de leur fin de
la détention « administrative », pour le mois de mai prochain.
Liberté pour le soldat jordanien prisonnier Ahmad Daqamsa, détenu par le régime jordanien. Après 17 ans
de détention (condamné à la perpétuité en 1997), le résistant qui a tiré sur
un groupe de touristes « israéliens » en Jordanie mène la grève de
la faim. Sa libération immédiate a été réclamée par le Parlement jordanien et
des groupes de militants actifs, notamment après l’assassinat du juge
palestino-jordanien Raed Zuayter,
au barrage qui sépare la Palestine occupée de la Jordanie. Son maintien en
prison est réclamé par l’entité coloniale sioniste.
L’alimentation forcée des prisonniers grévistes de la faim
signifie leur mise à mort, déclare le responsable de l’association Mahjat al-Quds, chargée des
prisonniers et libérés et située dans la bande de Gaza. Yasser Salah a
déclaré que les autorités de l’occupation craignent les grévistes de la faim
et la recrudescence des luttes menées contre la détention
« administrative ». La loi adoptée sur l’alimentation forcée des
grévistes indique que les grèves ont eu leur effet, mais qu’il faut à tout
prix empêcher son application car l’alimentation forcée des prisonniers
grévistes de la faim a déjà assassiné plusieurs prisonniers, comme Ali
Jaafari, Rassem Halawi,
Anas Dawla, dans les années 80, et parce que
l’alimentation forcée des grévistes signifie la destruction de tout espoir de
pouvoir lutter pour leurs droits.
2 – Libérer les prisonniers malades
Il y a un an, le 2 avril, tombait martyr le
prisonnier résistant Maysara Abu Hamdiyé que les autorités sionistes ont laissé mourir,
alors qu’il était atteint de cancer et qu’il pouvait être soigné. La
disparition du résistant Maysara Abu Hamdiyé, fait prisonnier alors qu’il était en bonne
santé, dévoile les conditions de détention et la négligence médicale
intentionnelle des autorités de l’occupation, qui refusent de considérer le
caractère humain des résistants faits prisonniers.
Dans une lettre envoyée par le résistant
prisonnier Iyad Abu Nasser, il affirme souffrir de
l’estomac depuis plusieurs années. Le médecin sioniste qu’il a consulté lui a
affirmé que son mal ne peut être soigné. Le résistant avait subi une
opération chirurgicale en 2007 où les chirugiens
ont oublié des fils à l’intérieur de la blessure, ce qui n’a été découvert
qu’en 2010 lors d’une troisième opération. Le résistant a été arrêté en 1983,
et condamné à 18 ans de prison.
Le résistant Thaer Halahla, atteint d’hépatite B, virus inoculé par les
médecins de la prison, a lancé un appel pour faire libérer tous les
prisonniers malades, notamment Mu’tassem Raddad, Khlaed Shawish, Mansour Mowqada, Murad
Abu Ulayq, Mu’tazz Abidu et Yusri al-Masri. Il a été transféré à l’hôpital après que d’autres
maux se sont emparés de son corps.
Le résistant prisonnier Yusri
al-Masri, atteint de cancer, a été transféré au
dispensaire de la prison Eshel, après la
détérioration de son état de santé. La direction de la prison refuse son
transfert à l’hôpital pour qu’il soit examiné et traité.
Le résistant Fouad Shawbaki,
enlevé par l’armée coloniale de la prison de Ariha en Cisjordanie, et condamné à 20 ans de
prison, est atteint de cancer.
Le résistant des Brigades al-Qassam, Majdi Hammad, prisonnier libéré lors de l’accord d’échange de
2011, est décédé par suite de graves maladies. Il était condamné à 6
perpétuités et trente ans, et a été prisonnier pendant 20 ans. Il avait été
détenu dans la plupart des prisons sionistes, à Ascalan,
Nafha, Ramlé. Son décès,
quelques années après sa libération, est dû aux
conditions de détention dans les prisons de l’occupation et à cause de
médicaments inappropriés administrés par l’occupant. Dans une interview
accordée à al-Jazeera plusieurs mois avant son
martyre, Majdi Hammad
avait expliqué que l’administration carcérale de la prison de Nafha lui a administré pendant 4 ans un médicament pour
soigner ses poumons alors qu’il était cardiaque. 206 prisonniers palestiniens
sont décédés par suite de ces traitements médicaux inappropriés.
3 – Abolir la détention
« administrative »
Après 2 mois et demi de grève de la faim pour
obtenir la fin de sa détention « administrative », Akram Banat est libérable le 31 mai prochain, selon la
décision du tribunal militaire de Ofer.
Selon le Club des prisonniers, ce serait le dernier ordre d’arrestation et de
détention « administrative » à l’encontre de Banat. Il avait été
arrêté le 20 août 2013.
L’occupation a renouvelé, pour la troisième
fois la détention « administrative » du membre du Hamas, Nabil Naïm Natché, 57 ans, qui est
malade, pour 6 mois supplémentaires.
Le tribunal militaire de Ofer a prolongé la détention
« administrative », pour la seconde fois, de Youssef Mohammad Abu Ghalmé détenu depuis le 4 octobre 2013 dans la prison du Naqab. De Beit Furik, à l’est de la ville de Nablus,
Youssef Abu Ghalmé a été emprisonné plusieurs fois
avant sa dernière détention.
Le prisonnier Ameer
Shamas (23 ans) qui mène une grève de la faim contre sa détention
« administrative » depuis le 11 janvier, a subi le renouvellement
de sa détention pour 6 mois supplémentaires.
4 – Prisonnières palestiniennes
La résistante prisonnière Loma
Ibrahim Hadayda a déclaré, après avoir été
libéré : « les prisonnières réclament un large mouvement de
solidarité pour les faire libérer » car les conditions de détention dans
la prison Hasharon empirent et manquent du minimum
pour les êtres humains. « Les prisonnières souffrent des mauvais
traitements à longueur de journée. La direction de la prison ne cesse de les opportuner, soit en procédant au compte à tout moment,
soit en cognant contre les murs des cellules, soit en fermant la récréation
pour les empêcher d’y aller en signe de punition ». Elle a indiqué avoir
laissé 17 prisonnières dans Hasharon vivant dans
des cellules froides, et souffrant de malnutrition. Les prisonnières sont obligés d’acheter à la cantine de la prison ce dont elles
ont besoin. La prisonnière libérée Loma Hadayda, qui avait été arrêtée le 13 octobre 2013, a été
libérée le 25 mars dernier. Elle a affirmé que 6 prisonnières étaient malades
et leur état nécessite des soins réguliers, mais rien n’est fait pour les
soulager.
5 – Répression
Le plus jeune prisonnier palestinien, âgé de
14 ans, férocement torturé par l’occupation. Rashid Rishq,
originaire de la ville occupée d’al-Quds, a été
arrêté le 10 février 2014, et est détenu dans la prison Hasharon,
dans la section des jeunes. Il a témoigné avoir été torturé dès son
arrestation, dans sa maison. Trois soldats l’ont malmené et entraîné jusqu’à
une jee militaire où ils se sont mis à le frapper
sauvagement. Puis il fut emmené dans une salle près de la porte al-Khalil,
dans al-Quds, où se trouvent des machines et des
moteurs. Il est attaché et frappé, puis jeté au sol et piétiné. Puis il est
emmené à la prison al-Moskobiyya, où il est
interrogé brutalement pendant 30 jours. Il a été devêtu
et menacé de viol, empêché de dormir et obligé de nettoyer les salles
d’interrogatoire.
Incursion des forces de répression dans la
section 25 de la prison de Naqab. 120 prisonniers
palestiniens ont été déplacés vers un emplacement nommé
« caravane » parce qu’il manque de tout. Ce déplacement va durer
trois jours, selon la direction de la prison, et les prisonniers n’ont pu
emmener leurs affaires personnelles, qui devraient être également fouillées.
Incursion dans les sections 6 et 8 de la
prison Shatta, où les prisonniers ont été sommés de
se devêtir pour des fouilles. Les prisonniers ont
refusés. Les incursions ont été menées dans les autres sections et toutes les
cellules ont été vidées. Les appareils électriques détenus par les
prisonniers ont été cassés, leurs vêtements mélangés ont été aspergés
d’huile, et les prisonniers ont été menacés d’interdiction de visites
familiales et de « cantine », et ils ont été imposés chacun de 200
shekels. Les prisonniers ont retourné leurs repas, sept fois de suite,
protestant contre la répression et la destruction de leurs biens personnels.
La famille de la détenue Nawal Saadi, du camp
de Jénine, a été interdite de visite.
Les résistants détenus dans la prison du Naqab se sont soulevés contre la direction de la prison
qui a procédé à des fouilles dégradantes des membres de leurs familles venus
les visiter. Ils ont également découvert des caméras à l’intérieur de leurs
cellules posées par l’administration carcérale pour les espionner.
Les forces spéciales investissent la section 5
de la prison Ramon le 27 mars, prétextant vouloir procéder à des fouilles
généralisées. Ces fouilles ont été menées la nuit, à 11 h du soir. Tous les
prisonniers ont été déplacés pendant une heure. Les caméras qui avaient été
placées dans les cellules ont été enlevées, lorsque les prisonniers ont
menacé de mener des luttes dures si ces appareils découverts n’étaient pas
supprimés.
Une vague d’arrestations dans la région de
Bethlehem (le camp de Aïda et le village Takou’) et
une vague d’arrestations dans le village d’al-Yamoun,
dans la région de Jénine au cours de la dernière
semaine de mars. Une autre vague d’arrestations a été menée dans al-Quds, où plusieurs enfants ont été arrêtés.
La résistance prisonnière Nuheil
Abu Aycha est enchaînée avant et pendant toute
visite familiale, en vue de briser le moral de la résistante et de sa
famille. Bien qu’ayant été arrêtée le 14/3/2013, Nuheil
n’a toujours pas comparu devant un tribunal. Les policiers de l’occupation
justifient l’enchaînement de la résistante disant qu’elle est
« agressive » et qu’elle constitue une menace à l’occupation. La
résistante est accusée d’appartenir à une formation résistante et de
participer à une tentative de kidnapping d’un soldat sioniste. Le tribunal a
plusieurs fois ajourné sa comparution, et la dernière fois, c’est pour
comparaître à nouveau le 14 mai prochain.
Shirine Issawi, kidnappée avec son frère Shadi,
du bourg al-Issawiya dans al-Quds,
est toujours en prison. Sa détention est sans cesse renouvelée pour
interrogatoires. Son frère Medhat a été également arrêté. Le 2 avril, les
charges retenues contre Shirine et Medhat Issawi sont « le transfert d’argent et de lettres
pour le Hamas et le Jihad islamique ».
Isolement de 20 prisonniers dans des cellules
individuelles : Darrar Abu Sissi, Mohammad Shaalan, Sami Abu Usayli,
Mahmoud Zahran, ont été isolés dans la section de
l’isolement de la prison de Eschel, et Kifah Hattab, gréviste de la
faim, dans la prison de Haddarim, Hussam Umar et
Moussa Soufan dans la section de l’isolement de la
prison de Ramleh, et Ibrahim Hamed, dans la prison de Ohali
Kedar. Nourredine A’mar dans la section d’isolement de la prison de Shatta ainsi que Mourad Mahmoud Nimr
dans la section de Ascalan, Ramez al-Haj et Nahar Saadi, Khodr Dabaya, Shadi Wishahi, Nour Hamdan, Alaa Hammad, Mohmmad Boll, Iyad Fawaghra et Islam Wishahi. Le résistant Ibrahim Hmaed,
des Brigades al-Qassam, est isolé depuis le 9
janvier.
Le président du conseil des colonies en
Cisjordanie occupée a déclaré que les prisonniers palestiniens étaient des
« animaux », et a réclamé leur liquidation physique.
Un tribunal militaire sioniste a condamné le
résistant Muhammad Farajne (20 ans) de Taybé, dans les territoires occupés en 48, à la prison à
perpétuité. Il est accusé d’avoir fait exploser le bus 142 lors de la guerre
des 8 jours contre la bande de Gaza, en 2012.
L’occupation renouvelle la détention d’une centaine de
Palestiniens arrêtés et en attente de passer devant des tribunaux. Le
tribunal de Salem prolonge la détention de Mona Qaadan
de Arraba, pour la 13ème fois le 12 /3
jusqu’au 10 avril. Arrêtée le 13 novembre 2012, elle n’a toujours pas
comparue devant un tribunal sioniste.
6– Libération
Le 10 mars, a été libéré le jeune résistant Arfa après 8 ans de prison. Il avait été arrêté alors
qu’il était âgé de 14 ans, et accusé d’avoir tiré des coups de feu. Arfa est du camp de Ayda,
dans la province de Bethlehem.
Le prisonnier Mu’tazz
Nassar, 32 ans, de Jénine,
a été libéré après 11 ans de détention dans les prisons de l’occupation.
Le journaliste Youssef Shalabi,
24 ans, a été libéré après 9 mois de détention dans les prisons de
l’occupation. 14 journalistes palestiniens sont actuellement prisonniers.
7 – Statistiques
Le nombre des détenus « administratifs »
s’est élevé à plus de 200 Palestiniens au début du mois de mars. Les
autorités de l’occupation renouvellent sans cesse leur détention, pour se
venger d’être parfois obligé de signer la libération de ceux qui mènent la
grève de la faim contre cette forme de torture.
Le centre « Ahrar »
a signalé dans son dernier rapport que l’occupant a arrêté depuis le début de
l’année 1059 Palestiniens. Au cours des trois premiers mois de 2014, 248
Palestiniens de la ville d’al-Khalil ont été arrêtés et « jugés »,
207 de la ville d’al-Quds, et 148 de la ville de Nablus, 132 de Bethlehem, 114 de Jénine,
68 de Ramallah, 26 de la bande de Gaza. 17 Palestiniennes ont été arrêtées au
cours du premier trimestre, la plus jeune étant Dima Sawahra
(16 ans) de la ville d’al-Quds.
8 – Solidarité
Une commission d’enquête de l’Union européenne
chargée par le parlement européen d’enquêter sur les prisons sionistes et le
sort des prisonniers palestiniens a été interdite d’entrer dans les prisons.
Dans un communiqué du 21 mars, la commission a déclaré que l’occupant
continue la pratique de la détention « administrative » et que les
droits humains des prisonniers sont restreints ( !!).
La commission a réclamé la libération des députés palestiniens (11 députés).
Un film norvégien sur le sort des enfants
palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation a été visionné dans la
capitale autrichienne. Ce film raconte le retour de 11 enfants dans leurs
familles et villages, après avoir été emprisonnés.
Une cérémonie de signature du livre de
l’ancien prisonnier, dr. Fahd abu
Haj, a eu lieu à Ramallah, en présence de nombreux
prisonniers libérés. Le livre porte le titre de « l’expérience
démocratique des prisonniers palestiniens dans les prisons de
l’occupation ». Dr. Fahd Abu Haj, qui a mené
ses études en prison, a obtenu son doctorat et enseigne à l’université. Il
est également président du Musée Abu Jihad, consacré aux prisonniers
palestiniens.
Les organisations de solidarité avec les
prisonniers, en Palestine occupée, préparent la campagne de soutien aux
prisonniers pour la journée nationale des prisonniers, le 17 avril prochain.
Les forces sécuritaires de l’AP poursuivent
les militants palestiniens
Les forces sécuritaires de l’AP ont arrêté le
25 mars le prisonnier libéré il y a trois mois des prisons de l’occupation,
Ahmad Abu Diab. L’occupation l’avait fait
prisonnier pendant 8 ans et demi pour appartenance aux Brigades al-Quds.
Arrestation par les forces sécuritaires de Fayez Jaradat, prisonnier
libéré des geôles de l’occupation, à Sila al-Harthyé, dans la région de Jénine.
Son frère Mohammad Jaradat est prisonnier condamné
à la perpétuité.
Le 23 mars, elles arrêtent 7 membres du Jihad
islamique, 8 membres du FPLP et 6 membres du mouvement Hamas.
Les services sécuitaires
de l’AP mis en cause par la population de Jénine et
ses alentours, dans l’assassinat de trois résistants dans le camp de Jénine. La foule a crié et conspué plusieurs membres de
ces services lors des funérailles des trois résistants, obligeant l’AP à
éloigner les personnes incriminées, vers Ariha,
dans la vallée du Jourdain.
Mais quelques jours
plus tard, les services sécuritaires de l’AP arrêtent trois Palestiniens du
camp de Jénine, dans un hôpital, alors qu’ils
étaient soignés pour les blessures occasionnées lors de la confrontation avec
l’occupant le 22 mars. L’un des trois est Yahia, le
fils du dirigeant Bassam al-Saadi, recherché par l’occupant.
Sheikh Khodr Adnane
a lancé un appel à la population en Cisjordanie occupée à refuser de répondre
aux convocations de l’occupant sioniste et des services sécuritaires de l’AP.
Ces convocations se sont multipliées, pourrissant la vie des citoyens d’une
part, et sont souvent suivies d’arrestations d’autre part. Quiconque est
libéré par l’une des deux « parties » se retrouve immédiatement
convoqué par l’autre.
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