BALADI – Al-Quds 17 – Janvier
2015
Al-Quds au cœur de la Palestine et de
la nation :
Soutien à la résistance maqdisie palestinienne
L’occupant
sioniste ne peut plus prétendre contrôler la ville d’al-Quds,
qui est en ébullition depuis le mois de juin 2014. Plus de six mois après
l’assassinat de l’enfant Mahmoud Abu Khdayr, les Maqdissis sont toujours en révolte, dans la plupart des
quartiers de la partie Est occupée en 1967, l’autre
partie ayant subi un nettoyage ethnico-religieux en 1948. Les médias
sionistes et dans le monde ne veulent plus montrer les scènes d’affrontements
qui se déroulent quotidiennement, entre les jeunes qui n’ont plus rien à
perdre et les forces de l’occupation, colons y compris, pour ne pas remettre
en cause l’idée que l’occupant maîtrise « sa capitale ». La
répression sioniste est féroce, notamment envers les enfants, de plus en plus
jeunes, qui ont été sciemment entraînés dans la bataille par la police
sioniste, qui les poursuit jusqu’aux portes des écoles. Les profanations
quotidiennes de la mosquée al-Aqsa sont dénoncées,
tous les jours, par les femmes Maqdissies qui y
viennent pour prier, étudier et protéger la mosquée. La fermeture des locaux
des associations soutenant al-Quds, dans la ville
de Nasra (Nazareth) vise à empêcher les
Palestiniens de 48 de maintenir une présence humanitaire et politique dans la
ville et dans la mosquée. Même les députés arabes Palestiniens de la Knesset
sioniste ont été empêchés de s’y rendre, s’ils ne demandent pas une
autorisation préalable à l’occupant. Les sionistes considèrent à présent que
seules les mosquées al-Qibali et le Dôme du Rocher
sont des lieux musulmans et prétendent que toute la superficie appelée
Esplanade des mosquées appartiendrait à la municipalité de l’occupant et
pourrait faire l’objet des « visites touristiques » ou
« visites pieuses » des colons. La présence de plus en plus massive
des colons et des forces armées de l’occupation vise à entériner une telle
conception.
Mettant à
profit le silence arabe et musulman, les autorités sionistes accélèrent la
purification ethnico-religieuse de la ville sainte d’al-Quds.
Comme ils l’ont fait depuis la première colonie installée à la fin du XIXème
siècle, les sionistes établissent des faits sur le terrain, sans se soucier
des organisations internationales ou des réactions des pays amis et alliés.
Ils poursuivent la colonisation, l’expulsion des Maqdissis,
la profanation des lieux saints et la répression de tous ceux qui relèvent la
tête et refusent leur ordre colonial. Les Maqdissis
l’ont compris, jeunes et vieux, femmes et hommes. C’est pourquoi ils
résistent et ils tiennent bon. Ils ont déjà, en l’espace de 6 mois, brisé le
pseudo-calme colonial qui régnait sur la ville.
I - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Malgré le
silence des médias, la révolte des Maqdissis se
poursuit. Pas un jour ne passe sans qu’ils n’affrontent les occupants
sionistes, dans tel ou tel quartier de la ville. A al-Tour, She’fat, Issawiya, Jabal Mukabber et ailleurs, les
jeunes et moins jeunes prennent possession des quartiers et lancent toutes
sortes de projectiles sur les soldats et colons, et leurs voitures et
véhicules armés. Des dizaines de jeunes ont lancé des projectiles sur les
voitures de la police à She’fat, peu après
l’arrestation de deux jeunes, qui avaient lancé des pierres sur le tram,
brisant ses vitres. Dans At-Tour, c’est après
l’arrestation d’un enfant que les affrontements ont eu lieu entre les jeunes
et la police de l’occupation. A Issawiya, le 19/1,
les jeunes affrontent la police sioniste qui a installé des barrages et
fouillé les véhicules à l’aide de chiens policiers. Le 20/1, les
protestations de jeunes se sont poursuivis à Issawiya suite à l’arrestation de Ussama
Dari.
Le 8/1, des
jeunes affrontent les policiers sionistes dans le quartier Saadiya, à Bur al-Luqluq dans la vieille ville. Plusieurs jeunes sont
blessés. Le 9/1, des jeunes lancent des pierres sur les voitures de la police
sioniste dans at-Tour. Le soir même, des
affrontements ont lieu dans la rue al-Wad dans la
vieille ville. Le 10/1, les jeunes dans Selwan incndient une voiture appartenant à des colons. La police
sioniste est intervenue et après des affrontements, elle a arrêté 7 jeunes et
brutalisé leurs parents. A She’fat, le 27/1, une
femme de la police sioniste a été blessée suite à des affrontements, où les
jeunes ont lancé des pierres sur les véhicules de la police. L’enfant
Mohammad Sa’id Uwayda, 10
ans, a été arrêté.
Les fidèles maqdissis s’opposent à des colons qui profanaient la
mosquée al-Aqsa : avec l’aide des gardiens de
la mosquée, les fidèles, hommes et femmes, sont parvenus à chasser les colons
juifs qui entendaient faire des rites talmudiques à l’intérieur de la
mosquée.
Les Maqdissis de Jabal Mukabber ont décidé de protester devant le tribunal au
moment où la cour sioniste traitait un projet de démolitions de maisons de la
municipalité, refusé par la population.
Des colons de Atarot ont été la cible des
pierres et des coktails molotov
lancés par des Maqdissis le 18.1, ainsi que des
colons de « Beit Myuhis »
près de Ayn Selwan. Le
8/1, un colon a été poignardé près de Bab al-Amoud.
II - Al-Quds occupée : asphyxie et purification
ethnico-religieuse
Le service
des impôts sioniste, responsable de la collecte de l’impôt sur les propriétés
(Arnouna) lance une campagne d’intimidation et de
poursuite contre les commerçants et les habitants de la vieille ville d’al-Quds. Il a envahi le 13/1 un studio photographique et un
restaurant et confisqué tout ce qui s’y trouvait. Il a également envahi une
usine qui fabrique du matériel de construction à Selwan,
et a réclamé la somme de 15.000 shekels. Ce service est l’un des appareils de
l’entité coloniale visant à expulser les Maqdissis
de leur ville en les soumettant à des impôts de plus en plus lourds. Dr.
Hanna Issa, secrétaire général du conseil islamo-chrétien pour le soutien à
al-Quds et les lieux saints a déclaré que l’impôt
prélevé par l’occupation sioniste dénommé Arnouna
dans la ville d’al-Quds n’est qu’un moyen pour
expulser les Palestiniens de leur ville et capitale
L’occupant a
détruit la maison de Alayan Rabay’a,
dans le quartier Farouk à Jabal Mukabber
dans al-Quds occupée, sous le prétexte que la
construction n’a pas de permis. Le propriétaire a déclaré qu’il avait essayé
pendant des années d’avoir un permis, des autorités de l’occupation, mais
celles-ci n’ont pas répondu. Sa maison de 60 m2, neuve, n’a pas encore été
entièrement payée.
Le tribunal
de l’occupation a rejeté le recours réclamé par le maqdissi
Ayed Casteero, contre les
autorités de l’occupation qui projettent de démolir une partie de sa maison
car cette partie empêcherait l’air et la lumière d’entrer dans l’appartement
volé par un colon. Cela se passe dans le quartier historique d’al-Qarmi, dans la vieille ville. M. Casteero
a déclaré que la décision est politique, les colons cherchent à s’emparer de
sa maison depuis 1987, car elle donne sur la mosquée al-Aqsa.
L’institution
al-Maqdissi a publié son rapport annuel concernant
les démolitions de maisons dans la partie Est de la ville d’al-Quds occupée, au cours de l’année 2014 : depuis 2000
jusqu’à la fin de 2014, l’occupant a détruit 1342 bâtimments,
de logements ou non, et mis à la rue 5760 personnes, dont 1506 femmes et 3031
enfants. Au cours de la seule année de 2014, 112 bâtiments ont été démolis
par l’occupant, certains par les propriétaires eux-mêmes, sous la contrainte
des sionistes. Ces démolitions ont eu pour conséquences l’expulsion de 341
personnes, dont 199 enfants. L’Institution al-Maqdissi
ajoute que les conséquences sociales et psychologiques des démolitions sont
importantes, puisque les occupants font également payer le prix des
démolitions et les diverses amendes pour « constructions
illégales », pour obliger les Maqdissis à
abandonner volontairement leur ville.
L’entité
sioniste décide d’enterrer les français juifs morts au cours de la fusillade
aux environs de Paris, au début du mois de janvier, dans Jabal
Zaytoun, à al-Quds. Alors
que les morts musulmans sont déterrés des cimetières de la ville (Ma’manullah, cimetière historique musulman), l’épuration
ethnico-religieuse touche même les morts.
Dans son
importante étude sur la colonisation sioniste dans la ville d’al-Quds, parue dans la revue des Etudes Palestiniennes
(n°101 arabe), Nazmi Jumaa
écrit que depuis 1967, l’entité coloniale a construit 55.000 unités de
logements dans les colonies situées dans la partie Est de la ville d’al-Quds. Il donne ensuite des détails à propos des
colonies : 1 - « Giv’at Ha-Matos »
construite sur les terres de Beit Safafa et la ville de Beit Jala à la limite sud-ouest de la partie Est de la ville.
Il est prévu d’y construire des hôtels et d’autres bâtiments sur une
superficie de 900 dunums (des propriétés
appartenant aux réfugiés en majorité). La seconde phase de la colonisation
prévoit de construire sur les terres d’al-Walaja
près de 5000 unités locatives, ce qui coupera entièrement le lien entre al-Quds et Beit Jala. 2 - La colonie « Ramat
Shlomo » a été implantée en 1990 à 5 kms des murs de la vieille ville
d’al-Quds et comprend 20.000 colons. Dans la
colonie « Ramot Alon »
proche de celle-ci, du côté nord-ouest, l’occupant prévoit la construction de
200 unités de logement (novembre 2014). L’extension de la colonie se fait aux
dépends des terres de Beit Hanina,
ce qui risque d’étouffer Beit Hanina
et She’fat, et de couper la ville d’al-Quds de plusieurs villages situés au nord-ouest de la
ville (Beit Iqsa, Beer Nabala, Jayb, Qibya, Beit Annan, Beit Liqya, Biddu, Qatana et Beit Daqqu) qui seront entièrement encerclées par les
colonies. 3 - La colonie « Har Homa »
construite sur Jabal Abu Ghnaim
en 1997 s’agrandit de plus en plus et comprend 30.000 colons. La colonie
pille les terres de Beit Sahour
et de Sour Baher. Il faut ajouter à cela les
colonies implantées au cœur des quartiers palestiniens.
III – Al-Quds occupée : répression
Le conseil
aux affaires des prisonniers et libérés a publié ses récentes statistiques,
faisant état de l’arrestation de plus de 1500 enfants Maqdissis
depuis le mois de juin dernier. Les tribunaux militaires imposent des
condamnations sur les enfants, en plus des sommes d’argent à payer, soit en
« détention à domicile » soit en les expulsant de leurs quartiers.
Si l’enfant ne respecte pas la condamnation, ce sont les parents qui sont
arrêtés et emprisonnés. 37 enfants ont été expulsés et 253 placés en
« détention à domicile ».
Les
autorités de l’ocupation ont fermé les sièges de
deux associations, « musulmanes pour al-Aqsa »
et « al-Fajr », les accusant de soutenir
les Palestiniens présents dans la mosquée al-Aqsa.
Ces deux associations se situent dans al-Nasra
(Nazareth) dans la partie de la Palestine occupée en 1948.
Les forces
de l’occupation ont lancé une campagne d’arrestations le 8/1 suite à une
opération contre un colon qui a été poignardé dans Bab
al-Amoud. 7 jeunes ont été arrêtés. Le 9/1, deux
jeunes ont été arrêtés à Ras al-Amoud, dans Selwan, alors qu’ils s’amusaient dans la neige. Le 10/1,
8 jeunes ont été arrêtés à Selwan, et le 11/1, le Shabak prétend avoir arrêté l’auteur du coup de poignard
contre deux membres des gardes-frontière il y a deux semaines, il s’agirait
de Moussa Mohammad Ajlouni, 20 ans.
La police
sioniste a arrêté deux femmes maqdissies, Samiha Shahine et Nevine Masri à leur sortie de
la mosquée al-Aqsa. Elles ont été emmenées au poste
de police puis relâchées plusieurs heures après.
Le juge d’un
tribunal sioniste dans al-Quds a décidé le 8/1 de
libérer sheikh Umar Abu Sara (50 ans) de prison
mais de l’éloigner pendant 60 jours de la mosquée al-Aqsa,
avec paiement de 2000 shekels, et une détention à domicile de 6 jours, pour
avoir fait un sermon jugé « incendiaire » contre les sionistes.
Deux
Palestiniens ont été arrêtés, accusés d’avoir planifié l’explosion du centre
commercial « Mamilla », centre commercial
des sionistes installé sur le cimetière de Ma’manullah.
Le 14/1, les
autorités de l’occupation ont lancé une campagne d’arrestations dans
plusieurs quartiers de la ville d’al-Quds. 11 Maqdissis ont été arrêtés, la plupart étant des mineurs.
Murad et Rami Bkayrat de Sour Baher
ont été arrêtés dans leur maison, à Izariyyé, les
forces de l’occupation ont agressé Fadi Abu Ziyad,
avant de l’arrêter dans sa maison, qu’elles ont mises à sac. Les deux enfants
Youssef (12 ans) et Alaa Salah (15 ans) ont été
arrêtés à Selwan le 17/1, et les jeunes Ammar Abu Sbeih et Haytham Jamal, à Bab al-Amoud, au centre d’al-Quds. La maison des frères Issawi,
Samer, Medhat et Shirine Issawi
a été envahie le 15/1 à Issawiya, par l’occupant
qui recherchait leur frère Ra’fat, pour l’arrêter.
Trois jeunes ont été arrêtés le 19/1, à Sour Baher.
La journaliste Jouman Abu Arfa
a été arrêtée à la sortie de la mosquée al-Aqsa, et
l’enfant Ahmad Ibrahim Abu Jumaa, âgé de 11 ans, a
été arrêté lors de la sortie de l’école.
Ce ne sont
que quelques exemples des arrestations pendant le mois de janvier 2015.
A At-Tour, un enfant de 10 ans a été blessé à la jambe par
une balle en caoutchouc lancée par les soldats de l’occupation.
Les colons
brisent les vitres des voitures appartenant aux Palestiniens à Beit Safafa, au sud d’al-Quds, le 14/1. Ils ont également envahi l’école à At-Tour et lancé des grenades lacrymogènes lors de la
sortie des écoles pendant que les soldats situés en face tiraient en l’air,
pour semer la peur et la terreur.
IV - Al-Quds occupée : les lieux saints
Une
proposition de loi a été avancée par une organisation sioniste concernant
l’enregistrement de la mosquée al-Aqsa dans le
cadastre sioniste, pour achever sa judaïsation et la mainmise totale sur le
lieu sacré des musulmans. Le mufti d’al-Quds, sheikh Muhammad Hussayn, a mis
en garde contre de telles mesures, affirmant que la mosquée al-Aqsa est un lieu exclusivement musulman.
Les colons
envahissent la mosquée al-Aqsa, prétendant qu’il
s’agirait du « Mont du Temple ». Plusieurs fois par semaine, et en
groupes plus ou moins nombreux, les colons protégés par la police sioniste
poursuivent la profanation de la mosquée. Les gardiens de la mosquée ont
récemment remarqué que ces colons pratiquaient des rites autour de colonnes
de la mosquée, tel que ce serait écrit dans des livres juifs.
La police
sioniste poursuit les Maqdissis, et notamment les
femmes, en leur interdisant l’entrée de la mosquée pour 15 jours : 5
femmes et étudiantes ont été interdites d’entrer dans la mosquée. Il s’agit
de Hiba al-Hussaini, 28
ans, Safa’ Siyaj, 26 ans,
Jaman Abu Arfa, 23 ans, Baraa
Natché, 17 ans et Insam
al-Maghribi, 17 ans.
Les menaces
de démolition pèsent de plus en plus sur la mosquée al-Aqsa :
plusieurs drônes lancés par des colons sont envoyés
au-dessus de la mosquée, les Palestiniens craignent que ces drônes ne soient explosés à l’intérieur du périmètre de
la mosquée. Les gardiens de la mosquée sont parvenus récemment à empêcher
deux de ces drônes de survoler la mosquée, l’un
ayant une caméra qui visait la mosquée al-Marwani
et l’autre en direction des cours internes. D’autre part, les sources
sionistes font état de l’arrestation le 9/1 par le Shabak
sioniste d’un Américain qui avait l’intention de faire exploser la mosquée
al-Aqsa. Son ami, un soldat sioniste, a également
été arrêté pour le même motif. L’américain dénommé Levix
prétend avoir vu en rêve un taureau courant vers la mosquée et la faisant
exploser. Les autorités de l’occupation ne souhaitent pas être débordées par
des extrémistes, bien que les buts soient les mêmes.
Les
creusements sous le prétexte de fouilles sous la mosquée al-Aqsa se sont poursuivis ce mois de janvier, et les
autorités de l’occupation prétendent avoir trouvé « d’importants
détails », sans pour autant expliquer ce dont il s’agirait. Mais les
sources internes aux sionistes affirment que les creusements ont détruit
d’importants vestiges musulmans, à cause de l’utilisation d’appareils lourds.
Le 14/1, des
rabbins et des responsables du ministère sioniste des affaires étrangères ont
profané la mosquée al-Aqsa, à partir de la porte
al-Maghariba. Le 18/1, ce sont des groupes de
colons extrémistes qui ont profané la mosquée, en compagnie de 35 membres des
services sécuritaires sionistes. Le 20/1, 40 membres du ministère de Liberman ont également profané la mosquée en compagnie de
policiers de l’occupation.
V – Al-Quds occupée : Jabal al-Mukabber
Bourg de la
ville d’al-Quds, situé au sud-est. Rattaché à la
ville par la municipalité de l’occupation.
Nombreux
sont les martyrs tombés pour protéger la ville et le Palestine contre
l’invasion sioniste, originaires de Jabal al-Mukabber. Le journaliste palestinien Rassim
Ubaydat, lui-même de ce quartier et ancien
prisonnier, rappelle, dans un article, les noms de tous ces martyrs tombés
dès la première intifada. Jamal Abu Matar, puis le
martyr Abd Wirad Zaatara, lors du massacre de la mosquée al-Aqsa, les martyrs Hussayn et
Mustafa Ubaydat, au cours de la grève de la faim
dans les prisons de l’occupation, les martyrs Nidal
Salhout et Mahmoud Halassa
et Mamdouh Shuqayrat et
Anas Uwaysat, aux barrages de l’occupation. Le
martyr Alaa Abu Duhaym a
mené une opération qualitative contre l’occupant, et les martyrs Ghassan et Uday Abu Jamal ont
suscité la panique au sein de l’establishment sioniste lors de l’opération
menée dans le village de Deir Yassine, épuré ethniquement après un terrible
massacre. Avant eux, le martyr Qassem Maghribi assassiné en 2008, Le martyr Iyad
Uwaysat assassiné à Sour Baher.
Après
l’opération militaire menée par les deux martyrs Ghassan
et Uday Abu Jamal, les forces de l’occupation
visent tout ce qui bouge et ne bouge pas dans Jabal
al-Mukabber. Des raids sont régulièrement menés
pour arrêter sa population, les entrées du quartier ont été fermées par des
blocs en béton, les amendes sont imposées sur toutes les constructions, même
celles qui sont construites depuis des dizaines d’années, en prévision de la
décision de l’occupant de les détruire. Récemment, les maisons de Khaled Youssed Halassa et Imad Abu Mayala ont été démolies, suscitant la colère et le
soulèvement de la population. Les impôts se sont alourdis, touchant les
boutiques, les voitures et même les piétons, au moment où les forces
sionistes mènent des incursions, de jour et de nuit, dans le quartier et les
maisons.
Six membres
des familles des martyrs ont été expulsés de la ville, le dernier en date est
le jeune Fares Ayman Uwaysat, éloigné pour 5 mois. Les voix des plus
extrémistes des sionistes réclament que la population de Jabal
al-Mukabber soit privée des droits sociaux et
médicaux. Des milliers de dunums ont été
confisqués, depuis l’occupation en 1967, du village devenu quartier, au
profit de la colonie « Tzion Zahav », implantée en plein milieu de
l’agglomération.
V - Al-Quds occupée : solidarité
A Berlin, en
Allemagne, 150 jeunes ont participé à une conférence culturelle sur le thème
de la ville d’al-Quds, organisée par « jeunes
allemands pour la Palestine ».
Une
encyclopédie traitant de la mosquée al-Aqsa est
parue à Amman, en Jordanie, rédigée par l’historien Mohammad Ghosheh. Elle comprend de nombreuses photos qui montrent
les détails des vestiges musulmans.
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