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Désinvestissement Veolia compte rendu de la rencontre du 27 avril 2015 à la MEL Par Jean-François Larosière Une délégation du collectif-eau
de la métropole lilloise, conduite par Pierre-Yves Pira,
dans laquelle figurait Jean-François Larosière,
Président de l’AFPS Nord-Pas de Calais a rencontré le Vice-Président
de la Communauté Européenne de Lille chargé de la politique de l’eau, Alain Detournay, lundi 27 avril 2015. Une délégation semblable
avait rencontré Eric Bocquet le vendredi 17 avril, avant le choix des
conseillers communautaires de Veolia de dans le cadre d’une délégation de
service public concernant la distribution de l’eau. Le collectif-eau avait fait
part de sa volonté appuyée par des milliers de signatures (5000) de la mise
en place d’un service public de l’eau à Lille. Après le vote communautaire,
il s’agissait de connaître les éléments concernant l’avenir, après le
choix de Veolia, comme de connaître aussi ce qui avait conduit à retenir
la firme coloniale. Le Vice-Président
était accompagné des responsables du dossier eau au niveau de la communauté.
Les différents éléments techniques présentés indiquent que Véolia a fait un effort particulier pour son offre
(jusqu’à des mesures « sociales ») qui n’est cependant pas d’une
supériorité écrasante sur la régie
publique de l’eau. L’écart entre les deux propositions telles qu’elles
ont été présentées au Conseil de Développement de la communauté est de 2,24%. L’AFPS Nord-Pas de Calais a terminé l’exposé des questions et
objections présentées par la délégation du collectif-eau. Jean-François Larosière a indiqué : 1 Effectivement l’écart entre la proposition de régie publique et
la proposition Veolia n’est pas considérable 2 Elle l’est d’autant moins que Veolia possède, en tant que
multinationale de moyens considérable afin de fournir une offre attractive
sur une métropole de plus d’un million d’habitants, dans le cadre nouveau de
la décentralisation en cours dans le pays. 3 L’enjeu du marché de la métropole européenne dépasse, et de loin,
le seul territoire lillois. Il se jouait, non seulement l’échelle de la grande région, mais aussi
dans le cadre national et international. 4 Le succès sur l’eau pour Veolia était d’autant plus important
qu’il intervenait après les échecs régionaux sur le réseau Arc en ciel et sur
Transpole en 2010 qui ont pesé dans le bilan de la
multinationale. 5 La participation de Veolia à la colonisation israélienne de la
Palestine a été rappelée et explique notre opposition absolue à ce choix. La réponse des représentants de la communauté européenne fut
d’indiquer qu’il n’était pas possible d’exclure Veolia du marché sur des
critères moraux ou politiques. |