BALADI – Al-Quds 24 – Aout
2015
Al-Quds au cœur de la Palestine et de
la nation :
Soutien à la résistance maqdisie palestinienne
Une guerre
sourde se déroule entre les Maqdissis et les
occupants sionistes, une guerre que la communauté internationale a décidé
d’ignorer, pour laisser la voie libre à l’occupation. Concernant la mosquée
al-Aqsa, lieu saint musulman, placé sous la
juridiction de la Jordanie, l’occupant a récemment pris les mesures de son
partage dans le temps, entre les sionistes et les Palestiniens musulmans. Ces
derniers résistent, de plus en plus, qu’ils soient jeunes ou vieillards,
femmes ou hommes, à la judaïsation d’une des plus prestigieuses mosquées dans
le monde, abandonnée par les Arabes et les musulmans, et leurs Etats, qui se
sont courbés face à la terreur de l’occupation. Ce qui se passe dans la
mosquée al-Aqsa est le reflet de ce qui se passe en
Palestine, et même dans le monde. Alors que le peuple résiste, par tous les
moyens dont il dispose, les dirigeants, les profiteurs et la racaille
politique et financière mise en place par la communauté internationale,
diffusent et propagent l’esprit de la défaite, pour normaliser leurs
relations avec l’occupant et collaborer. Et quand ils le peuvent, ils
répriment les résistants et tentent de briser un mouvement de colère grandissant,
en diffusant une culture de soumission, basée sur l’individualisme et la
destruction des valeurs authentiques du peuple palestinien, ces mêmes valeurs
qui leur ont permis de résister à presque un siècle de guerre d’annihilation.
La guerre se poursuit, et les sionistes ne peuvent avoir le dernier
mot, même s’ils profitent de la situation régionale et internationale.
I - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Suite à
l’invasion incessante de la mosquée al-Aqsa par les
hordes sauvages de l’entité sioniste (colons + services sécuritaires de la
colonie), les responsables maqdissis ont rédigé une
charte pour la protection des lieux saints dans al-Quds :
la charte affirme que la présence sioniste dans al-Quds
est illégale, que les Juifs n’ont pas le droit d’entrer dans la mosquée al-Aqsa, que leur présence est synomyne
de profanation et d’agression sur le droit arabo-musulman. La charte appelle
le peuple palestinien à soutenir al-Quds et al-Aqsa, et les médias palestiniens, arabes et musulmans
sont invités à s’élever au rang des défis pour dénoncer l’occupation.
Plusieurs
quartiers maqdissis ont été le théâtre
d’affrontements entre la population et les forces de l’occupation le 16 août
et les jours suivants, pour le soutien au gréviste de la faim, Mohammad
Allan. Des dizaines de Palestiniens ont été touchés par les gaz lacrymogènes.
Le 17 août, les forces de l’occupation ont été obligées de se retirer du camp
She’fat, suite aux affrontements qui ont eu lieu
près du barrage militaire à l’entrée du camp.
Des
affrontements ont eu lieu dans le village At-Tur entre Palestiniens et forces de l’occupation. Les
occupants ont arrêté Khader Wael Abu Ghannam (15 ans), Ahmad Mohammad Abulhawa
(22 ans) . Les affrontements ont commencé après des
tirs lancés sur une voiture des policiers sionistes. Le tram colonial a été
visé par des jeunes palestiniens lors de son passage près du camp de She’fat, le jeudi 27 août.
Les
autorités sionistes reconnaissent l’intensification des opérations de la
résistance au cours des derniers mois. Plusieurs voitures appartenant à des
colons ont été attaquées ; plusieurs bombes incendiaires ont été
lancées ; plus de 1000 jets de pierre ont été signalés, et 106 colons
sécuritaires ont été blessés, en Cisjordanie et dans al-Quds.
La population
d’al-Issawiya riposte aux violences de
l’occupation : le 20 août, un rassemblement populaire a eu lieu pour
protester contre « les punitions collectives » de l’occupation
contre le bourg maqdissi. Le soir, des
affrontements ont eu lieu entre les manifestants et les forces de
l’occupation. Le photographe de press Fayez Abu Rmayle a été touché
par des bombes lacrymogènes. Le 23 août, des affrontements ont opposé les Maqdissis de At-Tur, aux forces de l’occupation qui ont tiré sur les
manifestants.
Le 18 août,
5 colons ont été la cible d’un jet de pierres lancés par les Maqdissis de at-Tur. Le 19 août, un soldat de l’occupation a été
légèrement blessé par le jet d’une bombe incendiaire dans le quartier Issawiya. Le même jour, la presse sioniste rapporte que 18
opérations de jets de pierre et de bombes incendiaires ont eu lieu dans al-Quds. Le 21 août, des voitures des colons ont été pris pour cibles par les Palestiniens. Le 24, une sioniste
a été légèrement blessée par un tir de pierres dans Jabal
Zaytoun.
Un soldat
sioniste a été blessé par des jets de pierre, alors que l’armée menait une
incursion le 7/8 dans la maison du résistant qui a écrasé des sionistes à Biddu. Le 6/8, trois soldats sionistes ont été blessés,
dont un grièvement, lorsqu’un résistant a tenté de les écraser.
Les enfants maqdissis protègent la mosquée al-Aqsa,
en organisant une chaîne humaine pour empêcher les colons d’y entrer (12/8).
Ces enfants participent à un camp de jeunesse dans la mosquée, pour quelques
jours. Ils avaient été empêchés d’entrer dans la mosquée, les jours
précédents.
II - Al-Quds occupée : asphyxie et purification
ethnico-religieuse
60 colons de
l’association sioniste Atirat Cohonim
ont envahi le 27 août un immeuble composé de 12 appartements et cinq étages
dans le quartier Batn al-Hawa,
dans Selwan, au sud de la mosquée al-Aqsa. L’association prétend avoir acheté l’immeuble. Avec
cet immeuble, la colonisation s’est étendue dans Selwan,
la situation devient de plus en plus difficile pour les habitants, selon
leurs témoignages. Un des locataires de l’immeuble s’est opposé à son
expulsion, et a changé les verrous de sa maison. La même association a remis
des ordres juridiques émanant des tribunaux de l’occupation à la famille Sirhane réclamant la terre située dans le quartier Batn al-Hawa. L’association
prétend que ce terrain appartiendrait à des juifs yéménites qui y vivaient
avant 1948. Or, les familles qui y vivent possèdent ce terrain depuis plus de
80 ans, acheté et enregistré. Zuheir Rajabi, responsable du comité de défense de Batn al-Hawa, a déclaré que
cette partie de Selwan est particulièrement visée
par l’occupant, car elle est située juste à côté de la mosquée al-Aqsa. Il a signalé que 38 familles y vivent, sur 5 dunums et 200 mètres de terrains, avec une population de
1300 personnes. La plupart des immeubles du quartier sont menacés de
destruction ou de confiscation.
Les
autorités de l’occupation ont remis 20 ordres de destruction à des Maqdissis vivant à l’est de la ville, dans al-Izariyya. Daoud ‘Id Jahhalin,
représentant de la population visée, a déclaré que 170 personnes sont
menacées par ces démolitions, pour le bénéfice de la colonie Maale Adomim. Les bulldozers de
l’occupation ont démoli des habitations appartenant au responsable du
mouvement Fateh, dans al-Izariyya,
Sami Abu Ghalia, et à des familles maqdissies et de la ville d’al-Khalil.
Un immeuble
en construction dans Jabal al-Mukabber
a été démoli, sous la haute protection des forces sécuritaires de l’occupant.
La municipalité de l’occupation a remis un ordre de démolition de la
mosquée al-Qa’qa’, dans le quartier Ayn Lawzé, dans Selwan.
Au même
moment, l’expulsion des Palestiniens se poursuit : les colonies situées
à l’est d’al-Quds ont réclamé la destruction de 15
logements appartenant aux Bédouins, construits par l’Union européenne, sur
des terrains qui seraient, d’après ces colonies, à l’intérieur de leurs
« zones d’influence ».
Les forces
de l’occupation ont démoli le mercredi 19 août un immeuble en construction à Wadi al-Joz, appartenant aux familles
Tawtah et Tawatinji.
La compagnie sioniste « Tsirfati Shamoun » se prépare à construire 252 nouveaux
logements coloniaux dans la colonie « Pesgat Zeev », au nord d’al-Quds.
Pour
empêcher l’extension de la révolte des jeunes, la municipalité de l’occupation
envisage d’étendre le temps de scolarité dans les écoles secondaires pour
garçons uniquement, constatant que le jet de pierres augmente sensiblement
après la journée scolaire dans la ville d’al-Quds.
Des
nouvelles signalisations dans les rues de la ville occupée empêchent les Maqdissis de circuler librement les jours déclarés fériés
pour les juifs. Sont notamment ciblés par ces nouvelles signalisations les
écoles de conduite dirigées par les Palestiniens, devant lesquelles plusieurs
rues sont fermées à la circulation. Le bourg maqdissi
de Sour Baher est particulièrement touché, car les
écoles devraient aller loin pour pouvoir entraîner leurs élèves à la
conduite.
L’occupant
s’empare d’un terrain appartenant à la famille al-Huseyni,
juxtaposant le mur de la mosquée al-Aqsa (16/8).
Les bulldozers de l’occupation ont démoli le 17/8 plusieurs bâtiments
appartenant aux Jahhalin, dans les régions d’al-Za’im, Khan al-Ahmar et Wad Sansil.
L’occupant a
commencé le creusement d’un large fossé dans le quartier Ras al-Amoud à Selwan, au sud de la
mosquée al-Aqsa, pour mettre en place des
« étangs à caractère religieux » pour les colonies situées à
proximité.
III – Al-Quds occupée : répression
L’occupant a
arrêté dimanche 16 août l’enfant Omar Mahmoud Shwayfat,
âgé de 12 ans, près de Ras al-Amoud, à Silwan et l’a emmené au centre de police d’al-Qishleh, en l’accusant de lancer des pierres.
L’occupation
a arrêté 6 Maqdissis devant l’hôpital Barzalay, venus soutenir la grève de la faim de Mohammad
Allan, en lutte contre la détention administrative.
Le
« comité des familles des prisonniers et détenue maqdissis »
a déclaré que le prisonnier Samer Ghazi Mut’eb, 38
ans, a entamé les 15 années d’emprisonnement. Il avait été arrêté le 21 août
2001, pour appartenance au Front Populaire de Libération de la
Palestine » et la participation à la résistance. Il avait été condamné à
25 ans de prison.
La jeune Maqdissie Sandas Ghayth, 18 ans, a été arrêtée à l’intérieur de la mosquée
al-Aqsa, sous le prétexte d’avoir empêché les
colons d’y circuler. Elle a été libérée après paiement d’une caution. Les
jeunes Isra’ Abu Hadwan
et Youssef Ajlouni ont été condamnés à s’éloigner
de la mosquée pendant 15 jours.
Le jeune
Ahmad Shawish, 22 ans, de Bab
Hatta, a été accusé par l’occupation de solidarité avec une
« organisation illégale ». Le jeune Tareq
Tamimi, 22 ans, de Bab
Hatta, a été accusé d’avoir brutalisé un policier sioniste. Le 23 août, les
services de renseignements de l’occupation ont arrêté à nouveau le jeune Layth Abd Rabboh,
16 ans, après qu’il ait été libéré quelques jours auparavant. 3 mineurs ont
été arrêtés, à al-Issawiya et à She’fat.
Le 24, l’enfant Mohammad Abu Nab, 13 ans, a été
arrêté, ainsi que le jeune Haytham Barakat, 17 ans, à Selwan.
Le 11/8, les
forces de l’occupation ont arrêté les jeunes Adam Abu Rmayle
(15 ans) et Mustafa Siyyad (18 ans) et Siham Hawas suite aux événements qui se sont déroulés dans la
mosquée al-Aqsa. L’avocat Ramzi
Kutaylat a mentionné que l’occupant tente de
légaliser un nouveau motif d’arrestation, celui d’empêcher les colons
d’entrer dans la mosquée, sous l’accusation « empêcher d’arriver à un
lieu saint ». Il a ajouté que la police sioniste a utilisé cette
nouvelle accusation, qui risque de s’aggraver au fur et à mesure que les
sionistes étendent leur pouvoir sur la mosquée.
Les
Palestiniens d’al-Quds protestent, devant le
consulat britannique, contre la détention administrative (14/8), système
répressif ayant été largement utilisé par l’occupant britannique en
Palestine, pour briser la résistance populaire, avant la fondation de
l’entité sioniste.
L’occupation
a éloigné Tamer Shala’ta,
de la ville de Sakhnine, en Galilée, de la mosquée
al-Aqsa, par ordre militaire, pour une durée de 6
mois. Le journaliste maqdissi Amjad Arfa a été interdit de
voyager pendant trois mois par les services de renseignements de l’occupant.
L’occupant
interdit aux parents des prisonniers détenus dans la prison de Eschel de leur rendre visite
(10/8), les parents ayant refusé les fouilles corporelles insultantes à la
dignité.
IV - Al-Quds occupée : les lieux saints
Les
autorités de l’occupation ont réservé 40 millions de dollars pour judaïser la
place ash-Sharaf, à
l’ouest de la mosquée al-Aqsa, sous direction de
« la compagnie de développement du quartier juif ». Selon Qpress, le projet prévoit la construction d’un parking
souterrain pour 600 voitures, où le sol va être creusé, près de la mosquée Dayssi. Près de la mosquée al-Omari,
au centre du quartier, des magasins vont être installés et un projet de
construction de deux ascenseurs pour relier le quartier ash-Sharaf au quartier al-Maghariba
et la place al-Bouraq. Il est également prévu la
construction d’une synagogue « le joyau d’Israël » dans le quartier.
Le rabbin
extrémiste Ara’il a dirigé la profanation de la
mosquée al-Aqsa le jeudi 13 août, à partir de la
porte al-Maghariba, sous la protection renforcée de
la police sioniste.
Le ministre
sioniste de l’intérieur, Gilad Ardan,
a considéré que les « Mourabitun » et
« Mourabitat » (fidèles, hommes et
femmes, protégeant la mosquée al-Aqsa) sont des
organisations « terroristes » parce qu’elles empêchent les colons
de profaner la mosquée. Les colons se sont rassemblés devant sa maison pour
réclamer « la fin de la discrimination » et autoriser les colons à
profaner la mosquée et à la placer sous la juridiction sioniste.
Les
nouvelles mesures de l’occupation concernant la présence des fidèles dans la
mosquée sont faites pour contrôler la mosquée : les cartes
d’identité doivent être remises aux policiers de l’occupation pour limiter
dans le temps la présence des fidèles. Dr. Jamal Amrou
a déclaré que ce scénario en cours est très dangereux, car il signifie le
contrôle total de l’occupation sur la mosquée.
Les colons
sionistes sont autorisés à profaner la mosquée et les fidèles musulmans sont
interdits d’y prier et de s’y recueillir, et de la protéger. 45 colons ont
envahi la mosquée le 20 août, et 15 Palestiniennes ont été interdites d’y
entrer le 23 août. 43 colons ont profané la mosquée le 25 août, et le 24,
plusieurs femmes ont été interdites d’y entrer, lorsque l’occupant a installé
des barrages autour de ses portes. L’occupant a agressé les journalistes et
les fidèles, réunis devant la porte al-Silsila. Le
16 août, 80 colons profanent la mosquée, mais les enfants et les familles
présentes ont réussi à les empêcher à se retrouver sur la place de la mosquée
du Dôme du Rocher (Qubbat as-Sakhra).
60 colons profanent la mosquée le 5/8.
Les 8, 9 et
10 août, la mosquée al-Aqsa fut le théâtre de vives
tensions, lorsque les colons l’ont envahie sous la protection des forces de
la répression. Les enfants qui s’y trouvaient se sont opposés à cette
invasion. Le 11 août, les enfants et les femmes furent interdits d’y entrer
et les forces sionistes ont pourchassé les enfants dans les ruelles de
l’ancienne ville.
Le cimetière
musulman de Ma’manullah est devenu un lieu de
débauche pour les colons sionistes. Après l’avoir dépecé au cours des
décennies de l’occupation, les autorités sionistes ont décidé d’organiser des
fêtes de débauche dans le cimetière historique où les grandes firmes de
vin sont invitées à exposer leurs produits, pour faire danser les colons.
46 ans après
la tentative de l’incendie de la mosquée al-Aqsa (12
août 1969), les tentatives sionistes se suivent les unes après les autres
pour la destruction de la mosquée et son remplacement par un temple juif,
soi-disant pour remplacer un ancien qui aurait été construit en ce lieu,
alors que les fouilles archéologiques menées par les sionistes mêmes n’ont pu
jusqu’à présent, prouver une telle aberration. Qu’importe, les sionistes et
les « savants » européens ou occidentaux veulent croire à un tel
mensonge, et par conséquent, soutiennent les efforts de la judaïsation de la
ville et notamment des lieux saints, musulmans et chrétiens. Laïcs dans leurs
propres pays, les « savants » européens deviennent
« judéo-chrétiens » en Palestine occupée.
Le centre
médiatique « Himma News » a publié
son rapport mensuel concernant les agressions sionistes dans la mosquée al-Aqsa : il a relevé qu’au mois de juillet, 27 Maqdissis ont été arrêtés aux portes et dans la mosquée,
27 fidèles ont été éloignés de la mosquée, 930 colons ont profané la mosquée,
62 agressions commises par la police de l’occupation à l’intérieur et aux
portes de la mosquée.
V –
Déclarations :
Le membre
palestinien du Knesset sioniste, Ahmad Tibi, a
déclaré que le quartier de Selwan et les autres
quartiers maqdissis sont visés par une invasion
colonisatrice sous le gouvernement extrémiste, dans le but de judaïser al-Quds et non en vue d’un quelconque règlement. Il a ajouté
que l’occupation insiste sur les quartiers d’al-Quds,
car la judaïsation est pour l’occupant un but stratégique, réclamant une plus
grande fermeté dans le défi à l’occupation. « Il y a un grand mouvement
de colère dans al-quds, après l’immolation du
nourrisson Ali Dawabché, et le mouvement a commencé
après l’immolation du jeune Mohammad Abu Khdayr, ce
qui prouve que la ville d’al-Quds est une ville
palestinienne et que les Maqdissis sont la partie
vive de ce peuple. Quiconque pense que l’inscription à la sécurité nationale
(sociale) ou l’obtention de la carte d’identité bleue vont changer l’identité
nationale, se fait des illusions ».
Dr. Najeh Bqayrat, directeur du
secteur des archives dans la mosquée al-Aqsa, a
déclaré que l’occupant a affectivement partagé la mosquée el-Aqsa, dans le temps, entre les musulmans et les occupants
« israéliens » depuis dimanche 23 août 2015. Il a insisté sur le fait
que le silence sur ce partage signifie que l’occupant va poursuivre sa
politique consistant à empêcher les Musulmans d’y entrer, d’abord en les
empêchant d’y accéder lors des prières du Maghreb et du ‘Isha,
puis entièrement, pour transformer la mosquée en synagogue.
Isma’ïl Haniyya
(vice dirigeant du bureau politique du mouvement Hamas) a déclaré le 13 août
que « notre peuple et sa résistance ne resteront pas muets face aux
agressions des colons en Cisjordanie, et que les mains criminelles qui
agressent la mosquée al-Aqsa seront coupées ».
VI – Al-Quds occupée : solidarité
En France,
la manifestation « Palestine en campagne » a accueilli des
personnalités maqdissies pour expliquer la
situation en Palestine, et notamment à al-Quds.
Plusieurs centaines de participants ont assisté aux conférences de
l’archevêque Atallah Hanna et de l’écrivain Samah Jabr.
Au Liban, à
Tripoli, une conférence de solidarité avec al-Quds
a été organisée le 22 août. Les participants ont tenu à rappeler que
« la question de la libération de la Palestine est le droit du peuple
palestinien à l’autodétermination sont une question nationale, panarabe et
islamique ».
Au Maroc, le
parti « Al-Adl wal Ihsan » a organisé à Dar al-Bayda’
un rassemblement populaire en soutien à la mosquée al-Aqsa.
D’autre part, le « conseil marocain pour le soutien aux affaires de la
nation » a appelé à la mobilisation pour la Palestine et al-Quds, le 14/8.
En Jordanie,
une imposante manifestation s’est déroulée dans les rues de
Amman le 7/8 pour dénoncer les agressions sionistes contre la mosquée
al-Aqsa et al-Quds. Les
manifestants ont réclamé le départ de l’ambassadeur sioniste.
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