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L’occupant ordonne la destruction de plusieurs biens à Qusra

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Le 27 mai 2016

Traduit par Elsa Grigaut

 

Mardi 24 mai, l’occupant israélien a délivré de nouveaux ordres de destruction et de confiscation aux habitants de Qusra.

Pour le moment, trois puits ainsi que trois bâtiments agricoles, situés au sud du village, sont concernés.

Il semblerait que l’occupant ait également ordonné que soit stoppée la réhabilitation d’une route de trois kilomètres, située dans la même zone.

Quatre paysans sont directement concernés par cette menace : Hussein Mahmoud Hassan, Farid Ali Hassan, Tariq Hussein Abu Rida, Raed Musa Daas.

Dans les documents officiels émanant de l’occupant, il est stipulé que les quatre hommes ont quarante-cinq jours pour prouver qu’ils sont les propriétaires des biens dont il est question et s’ils n’y parviennent pas, si l’occupant ne reconnaît pas les titres de propriété, les paysans doivent détruire eux-mêmes l’objet de l’ordre sous peine d’une amende.

 

Il est à noter que la zone sud du village de Qusra est très régulièrement, voire quotidiennement, la cible de l’armée et des colons israéliens.

 

AbdelatheemWadi, maire de Qusra, et les habitants ont initié un nouveau projet il y a quelques années afin de lutter contre l’expansion des colonies et le vol des terres par le gouvernement israélien : construire des bâtiments agricoles et des puits sur l’ensemble les terres du sud du village, c’est-à-dire, celles qui sont les plus souvent exposées à la violence des colons.

De cette façon, les habitants espèrent contrecarrer l’argument israélien prétendant que chaque terre en jachère (réellement ou non) revient à l’occupant. Une autre disposition, héritée comme la première de l’Empire ottoman, prévoit que si un paysan (un colon) cultive une terre non enregistrée durant sept ans, celle-ci lui revient. Donc si l’armée israélienne empêche les paysans palestiniens d’accéder à leurs propres terres pendant sept années, il est ensuite aisé de les donner aux colons. 

La construction de bâtiments sur les parcelles de terres est aussi un frein à l’implantation de nouvelles colonies ou à l’extension de celles déjà existantes autour du village. Car il est plus compliqué de voler une terre à la fois cultivée et habitée.

 

Ces bâtiments agricoles, ces puits ainsi que la route ont été financés avec l’aide de différents organismes internationaux, notamment par le gouvernement néerlandais et la Fondation de secours international.

 

 

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