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Les quatre militants toulousains du boycott d’Israël doivent être relaxés

AFPS Nord-Pas de Calais

Lille le 18 juin 2016

 

L’Assemblée générale de l’AFPS Nord-Pas de Calais apporte son soutien total à Bernard, Jean-Pierre, Loïc et Yamann convoqués au Tribunal de Toulouse le 30 juin 2016. Ils sont poursuivis pour « entrave à l’exercice normal d’une activité économique » suite à la dénonciation de deux organisations pro israéliennes dont la LICRA locale.

 

En fait, il s’agissait de deux distributions de tracts dans l’espace public toulousain fin 2014 et début 2015, qui s’inscrivent dans la campagne internationale Boycott-Désinvestissement-Sanctions qui est, à l’image de celle du boycott de l’Afrique du Sud dans les années 80, une démarche citoyenne et non violente, initiée par la société civile palestinienne pour en finir avec l’impunité de l’Etat d’Israël et contribuer à l’application des droits nationaux du peuple palestinien.

 

Le droit de critiquer un Etat qui ne respecte pas le droit international, qui occupe, colonise et pratique une politique d’apartheid, ne peut pas être remis en question. Ce droit se trouve au cœur même de la notion de société  démocratique.

 

Comme les gouvernements suédois, néerlandais et irlandais, comme la FIDH qui viennent de le réaffirmer, l’AFPS Nord-Pas de Calais exige le respect de la liberté d’expression et d’opinion pour la campagne BDS.

 

Elle refuse une justice d’exception qui veut criminaliser la solidarité envers les droits du peuple palestinien et soutient le rassemblement de solidarité du 30 juin 2016 devant le tribunal de Toulouse.

 

« Nous ne savons que trop bien que notre liberté est incomplète sans celle des Palestiniens. » Nelson Mandela 1997

 

 

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