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Quand l’état d’Israel
utilise la punition collective envers les familles
palestiniennes Le
27 septembre 2016 D'après
Ma'an news Mohamed et Mahmoud Balboul viennent d’arrêter la
grève de la faim qu'ils avaient débutée il y a 78 jours pour dénoncer leur
placement en détention administrative depuis juin 2016... Ces deux frères, 25 et 23 ans, sont les fils de Ahmad
al Balboul, leader des brigades des martyrs Al -Aqsa, tué en 2008 par les
forces israéliennes. Leur arrestation, au début du Ramadan a suivi celle
de leur sœur, Nuran Mahmoud le 13 avril 2016, cette jeune fille de 14
ans a été accusée d'avoir un couteau dans son cartable … Son comité de
défense a toujours réfuté cette accusation et a déclaré quelle avait
été agressée par des soldats lors de sa détention. Nuran Mahmoud est restée 3 mois en prison, et à sa
sortie elle a appris l'incarcération de ses frères, en détention
administrative. Cette détention permet de garder les Palestiniens en
prison, par période de 6 mois renouvelable, sans notifier d'inculpation, ni
garantir le procès. Un accord quant au terme de leur détention a été
obtenu, ils devraient être libérés en décembre mais que dire du procédé
utilisé par Israel ? S'en prendre aux familles des dirigeants politiques,
à l'encontre du droit international : harcèlement, incarcérations,
brutalisation d'enfants, détention administrative... Tout cela a pour seul objectif de briser toute
volonté de résistance au sein de la société et des familles. Sanaa al Balboul, la maman, après la mort de son
époux, est devenue enseignante, elle a tout fait pour ses enfants ... Mohamed est dentiste, Mahmoud suit des études de
psychologie et Nuran est scolarisée. Sanaa déclare: «I was hoping my happiness would
continue but Israel didn't want us to be happy » (« J'espérais que
mon bonheur pourrait continuer mais Israël n'a pas voulu que nous soyons
heureux ») Nuran
avec Sanaa, sa mère, devant le portrait de son père et ses frères |