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Lundi 13 février à Douai :

Douai se mobilise pour la libération des prisonniers palestiniens

Par Jean-François Larosière

 

Plus de 60 personnes dont plusieurs élus, avaient répondu à l’appel du groupe de Douai de l’AFPS Nord-Pas de Calais pour un ciné-débat au cinéma Paul-Desmaretz de l’Hippodrome de Douai le lundi 13 février 2017, autour de « 3000 nuits » de la réalisatrice palestinienne May Masri, qui relate la résistance des femmes dans une prison israélienne dans les années 1980. Il a été chaleureusement applaudi par le public.

 

La différence avec la situation actuelle où les prisonniers politiques ne sont plus mélangés avec les droits communs israéliens, a été indiquée lors du débat qui a d’abord porté sur la montée de l’emprisonnement (7000 selon Addameer) et sur la poursuite par les autorités israéliennes des brimades et même tortures dans les prisons. La discussion a notamment porté sur l’emprisonnement des enfants (400 en prison aujourd’hui) en liaison avec la volonté d’imposer un ordre colonial à la population palestinienne. Elle a porté aussi sur la détention administrative, évoquée dans le film, et qui touche actuellement 720 Palestiniens. Cet héritage du colonialisme britannique sur la Palestine se traduit par des emprisonnements sans procès : « un déni du droit».

 

La solidarité et la fraternité avec les prisonniers ont été débattues, comme les moyens de soutenir le combat du peuple palestinien pour l’application de ses droits nationaux. Les militants de l’AFPS ont appelé au développement des parrainages de prisonniers qui tiennent déjà une place notable dans le Douaisis. Ils ont fait état des combats victorieux, comme celui conduisant à la libération de Bilal Al Kayed, ou le combat en cours du journaliste palestinien Mohammed Al Qiq de nouveau en grève de la faim.

 

La nécessité de sanctions contre Israël, comme la pratique du boycott contre Israël, a conclu la rencontre. La complicité des autorités françaises avec Israël comme les menaces contre la liberté d’expression ont été rappelées. La campagne unitaire contre la complicité des banques françaises avec la colonisation israélienne est à l’ordre du jour.

 

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