Retour

 

 

Mercredi 17 mai à Hellemmes

Rencontre avec Abdallah Abou Rahmeh, coordinateur de la résistance populaire et Alaa Al Sharbati, secrétaire de la GUPS

organisée par AFPS 59/62 et la Communauté Palestinienne du Nord

 

Autour d’Abdallah : solidaires des prisonniers palestiniens

Par Jean-François Larosière

 

 

Le 17 mai, à l’Espace Marx à Hellemmes, accueilli par l’AFPS Nord-Pas de Calais et la communauté palestinienne du Nord, Abdallah Abou Rahmeh, coordinateur des comités de résistances populaires en Palestine, a notamment fait le point sur la réalité des prisons israéliennes alors que la grève de la faim se développe depuis plus d’un mois. Son témoignage a été étayé par celui de Alaa Al Sharbati, secrétaire général des étudiants palestiniens de la GUPS, et par celui de Mohamed, ancien prisonnier établi dans le Nord.

 

Abdallah Abou Rahmeh a rappelé au préalable les combats de la résistance populaire palestinienne face à l’apartheid israélien, face au mur de la honte, dans les villes et villages particulièrement mobilisés comme Bil’in, avec la confiscation des terres bédouines, ou Jérusalem annexé. Jusqu’à son arrestation, le 13 mai 2016 par les forces armées de l’occupation, qui le conduit à un futur procès. Face à la « justice » de l’occupation, celle qui remplit les prisons, Abdallah rappelle la place de la solidarité. Il rappelle que les exactions de l’occupant se poursuivent alors qu’il est en mission à l’étranger.

 

Appuyé par le témoignage de Mohamed, il décrit la réalité des prisons israéliennes avec des conditions de vie indécentes, surtout pour les longues peines : la 4ème convention de Genève n’est pas respectée. Ce non-respect se retrouve en cas de maladie et transfert à l’hôpital, la difficulté pour les visites et la communication avec les proches. Les fouilles et les confiscations d’objets personnels. La prison c’est « un voyage de souffrance, de torture ». « Les prisonniers veulent vivre pas mourir ». Plusieurs éléments de la résistance des prisonniers sont indiqués, ainsi le refus de se lever devant les soldats. Et surtout face à une situation dramatique, sur la base d’une plate-forme élaborée par les prisonniers, la grève de la faim déclenchée le 17 avril.

 

Alaa Al Sharbati indique que son père est en prison. Il est soumis à un permis pour le voir. Il témoigne des difficultés et entraves de l’occupant pour que filles et fils de prisonniers rencontrent leurs parents. Il faut appliquer la 4ème convention de Genève.

 

Ce déni de droit que constitue la détention administrative : l’emprisonnement sans jugement, fut particulièrement dénoncé. C’est un des éléments forts de la plate -forme des prisonniers. Ceux-ci ont la maîtrise de leurs revendications et de leur mouvement. Quant à la rue palestinienne elle répond au mouvement des prisons par ses mobilisations multiples, jusque la grève. Les participants ont insisté sur la solidarité internationale.

 

Cette soirée extrêmement chaleureuse témoigne de la solidarité avec le combat des prisonniers palestiniens sur Lille comme dans la région. Les 35 à 40 participants ont symboliquement bu de l’eau salée, comme les grévistes de la faim (#SaltWaterChallenge).

 

 

 

 

Appel : >>

 

 

1.jpg

 

 

2.jpg

 

 

3.jpg

 

 

4.jpg

 

 

5.jpg

 

 

Retour