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DOSSIERS
PRESSE
Les
accords de Genève
D'Oslo à Genève : le
retour des imposteurs
Par Pierre-Yves Salingue
2 novembre 2003
Ils sont revenus !
Précédée des joueurs de flûtiau ravis d'avoir servi d'éclaireurs
[1 http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#n01
],
la grosse
fanfare des illusionnistes de la paix revient en force sous les feux des
projecteurs.
Du gouvernement suisse à Kofi Annan en passant par le groupe de la GUE/NGL
au Parlement européen, chacun se pousse pour prendre place sur le nouveau
Titanic de la Paix.
Les uns à coup de millions de dollars pour promouvoir l'initiative,
d'autres
par des déclarations émouvantes qui saluent les sacrifices douloureux
mais
nécessaires de ceux «à qui on demande de faire encore des compromis» [
2
http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#n02
],
d'autres
encore nous annonçant avec un enthousiasme juvénile la découverte de la
pierre philosophale de «la solution définitive du conflit».
Dix ans et 3.500 morts après la très émouvante cérémonie de
Washington qui
ouvrait la voie à «la paix d'Oslo», au «nouveau Moyen-Orient» et la
route du
Nobel aux nouvelles stars de la paix, quelques «personnalités attachées
à la
paix» se rencontrent dans un confortable hôtel des bords de la Mer
morte, et
un nouveau miracle s'accomplit: «un accord démontre spectaculairement
que la
paix est possible et que les Israéliens ont un partenaire pour la négocier».
[ 3 http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#n03
]
Qu'est-ce que le texte de Genève ?
On se gardera de suivre Beilin et Abed Rabbo quand ceux-ci qualifient leur
pacte de «tournant historique» et de «début d'une nouvelle ère».
Les deux compères savent que cette initiative n'a de sens qu'en tant
qu'élément d'un dispositif politique et diplomatique international qui
repose entièrement sur les précédents accords d'Oslo, sur «la vision
de Bush
des deux États» (juin 2002), sur l'initiative du Quartette et sa «feuille
de
route» et sur la dernière résolution de la Ligue arabe consécutive au
«plan
Abdallâh».
Le texte de Genève fait explicitement référence à tous ces éléments,
et on
s'étonne de l'enthousiasme manifesté à son égard par certains qui
n'avaient
parfois pas de mots assez forts pour condamner telle ou telle contrainte
unilatéralement imposée à la partie palestinienne lors de l'un des épisodes
précédents.
Le commentaire apporté par l'un des participants israéliens aux négociations
[ 4 http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#n04
]
nous
éclaire davantage sur la fonction principale du nouveau plan.
Selon lui, aujourd'hui le texte «n'est rien de plus que 50 feuilles de
papier». Mais, ajoute-t-il immédiatement, «si les peuples des deux côtés
l'acceptent, demain ou après-demain, ils se rendront compte que le
travail
de déblayage a déjà été fait. Presque jusqu'au moindre détail».
Quel est donc ce «déblayage» complaisamment validé par «le partenaire
palestinien»?
Le texte publié est à ce jour incomplet, et sans prétention à
l'exhaustivité
on se limitera ici à développer deux sujets.
Le premier, dont l'énormité ne devrait échapper à personne, est celui
du
droit au retour des réfugiés.
La reconnaissance du principe du droit au retour était restée jusqu'à
ce
jour un élément intangible de la négociation pour les Palestiniens.
Le document ignore l'expression de «droit au retour» et on cherchera même
en
vain le mot «retour».
Non pas que le problème des réfugiés soit ignoré, bien au contraire,
il
donne lieu à la seule véritable innovation de ce texte: le droit au
retour
est tout simplement supprimé et remplacé par «le choix d'un lieu fixe
de
résidence».
Les réfugiés auront individuellement plusieurs options possibles: résider
dans l'État indépendant de Palestine ou dans un pays tiers qui les
accepte
ou rester dans le pays d'accueil actuel ou dans l'État d'Israël «à sa
discrétion» et conformément à un nombre décidé par lui.
Effectivement pas avare de détails sur le sujet, le texte prévoit
ensuite un
«règlement définitif de la question des réfugiés»: le statut de réfugié
disparaît avec le choix individuel du lieu fixe de résidence, et la fin
de
l'UNRWA est programmée.
Le deuxième problème majeur est celui des Palestiniens de 48, le million
de
Palestiniens vivant en Israël. On cherchera en vain trace de leur
existence
dans «le spectaculaire accord de paix», pas un mot, pas une allusion.
Nos pourfendeurs littéraires d'Apartheid semblent aveugles à ce détail
concret du paysage intérieur de «l'État le plus démocratique du
Moyen-Orient».
Et comme parallèlement le partenaire palestinien reconnaît qu'Israël
est
«l'État du Peuple juif»,
[ 5
http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#n05
]
la boucle
sioniste de «l'État juif» est refermée: «Ils vivront chez eux et nous
vivrons chez nous», écrit Amos Oz.
Mais où donc vivront les Palestiniens citoyens d'Israël? Avec quel
statut et
avec quels droits individuels et collectifs?
Ces deux questions majeures n'épuisent malheureusement pas la liste des
abdications consenties par les négociateurs palestiniens.
Il faudra bien aussi expliquer la signification et la portée de
l'intégration à Israël des colonies qui assurent la continuité du
grand
Jérusalem (Maale Adoumim, Goush Etsion, Neve Yaakov, Gilo, Ramot, etc.)
«Le
nœud coulant qui enserre Jérusalem sera éliminé», écrit Mitzna.
Certes, mais
à quel prix pour les Palestiniens?
Sans oublier le corridor «sous souveraineté israélienne» entre Gaza et
la
Cisjordanie, la démilitarisation imposée de l'État palestinien, mais
l'affirmation de la nécessité d'une «puissante force de sécurité intérieure»
pour assurer la sécurité d'Israël bien sûr, la mise en tutelle du
contrôle
des frontières, le maintien pendant pas moins de 6 ans de forces
militaires
israéliennes dans la vallée du Jourdain et la présence illimitée de
deux
bases militaires en Cisjordanie, la possibilité de maintenir en prison
pendant des années des militants palestiniens emprisonnés répondant aux
critères énumérés dans une annexe qui n'est pas encore écrite, rien
sur la
maîtrise de l'eau et rien sur la subordination de l'économie
palestinienne à
celle d'Israël, etc.
Cette simple énumération infirme l'assertion selon laquelle il s'agirait
d'un «accord équilibré» témoignant des concessions et sacrifices des
deux
parties.
Il s'agit bien en réalité, ainsi que l'écrit justement Azmi Bishara,
[ 6
http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#n06
]
d'«une
tentative pour imposer d'autres réalités» et rabaisser ainsi sans cesse
le
niveau des exigences légitimes des Palestiniens pour de futures «vraies»
négociations.
Les renoncements consentis par la délégation palestinienne et le soutien
de
principe apporté par l'Autorité et Arafat lui-même au texte publié
dessinent
très exactement les contours de la manœuvre en cours: «La paix est
possible
mais à ces conditions. C'est donc le seul accord possible. C'est ça ou
Sharon et demain l'expulsion. Soyez réalistes.»
Pour preuve que le camp de la paix israélien a fait lui aussi des
concessions douloureuses, on monte en épingle les propos très critiques
de
Sharon et Barak contre le plan de Genève en feignant d'oublier les leçons
pourtant évidentes des dix dernières années.
Celles-ci nous ont démontré que par delà des divergences réelles mais
limitées dans les modalités et les rythmes de mise en œuvre, tous les
partis
sionistes appliquaient une politique de liquidation de la cause nationale
palestinienne par l'éradication de ses bases matérielles et
territoriales
d'existence.
Sharon dénonce la paix d'Oslo mais n'a de cesse d'en maintenir le
principal
acquis du point de vue sioniste: à partir des colonies construites
pendant
«la paix» et de toute l'infrastructure qu'elles ont générée, Israël
a pu
amplifier l'occupation d'une portion croissante des territoires
palestiniens
vidés de leur population arabe remplacée par des colons juifs.
Loin de contredire Oslo, la construction du mur en parachève les
objectifs.
Loin de s'opposer à la mise en place des bantoustans qui seront le «vrai
État palestinien», l'accord de Genève veut donner du temps pour la mise
en
œuvre concrète du plan sioniste pratiquement inchangé depuis près de
40 ans.
Pourquoi maintenant ?
Dans un moment critique pour la perspective de «la coexistence de deux
États», compte tenu de la réalité de la politique sioniste et de ses
conséquences sur la prise de conscience croissante du caractère
illusoire et
mystificateur de l'État palestinien indépendant, surgit soudainement une
hypothèse de «nouvelle chance pour la paix»: il suffirait de s'opposer
à «la
coalition fanatique d'extrémistes des deux bords».
Est-ce un effet du hasard si cet accord surgit au moment où des voix de
plus
en plus nombreuses s'élèvent pour dire que la perspective de l'État
indépendant est désormais caduque compte tenu des conséquences de la
politique de guerre menée par l'État d'Israël au peuple palestinien?
Est-ce une coïncidence si cet accord est porté, côté israélien, par
des gens
plus inquiets de l'avenir du sionisme que de la situation faite aux
Palestiniens?
[ 7
http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#n07
]
Car cette «gauche sioniste», subitement intronisée «partenaire de la
paix»,
et qu'on nous convie à applaudir et à remercier, a été singulièrement
absente de tous les combats contre l'occupation depuis la fin tragique
d'un
prétendu processus de paix dont ils ont profité sans se poser de
questions
sur les conséquences réelles de leur politique pour la population
palestinienne.
Peut-être jugent-ils que trois ans de répression et de punitions
collectives
sont suffisantes et que, maintenant que le sale boulot a été fait par
Sharon, on peut en revenir à des méthodes plus policées?
Après la main de fer de la répression, le gant de velours pour tirer les
dividendes de la guerre?
On touche là à un aspect non négligeable de cette nouvelle initiative
de
Paix qui doit parvenir à effacer l'Intifada de la réflexion collective
palestinienne pour imposer la négociation et donc de nouveaux compromis
comme étant la seule issue possible.
Le début de la deuxième Intifada a montré la rupture massive de la
population palestinienne avec l'illusion des bienfaits de «la paix»
entretenue par la stratégie des négociations interminables menées par
l'Autorité pendant sept années.
Cette révolte marquait la volonté du peuple palestinien de reprendre
l'initiative et le chemin de la lutte pour obtenir ses droits légitimes.
On lui oppose aujourd'hui un retour à la table des négociations, à
laquelle
le peuple n'est évidemment pas convié.
En échange de sacrifices supplémentaires, on va lui octroyer quelques
«généreux cadeaux», sous réserve qu'il se dissocie des «extrémistes»
qui
entendent continuer la lutte.
Pour ce faire, il convient aussi de redonner du souffle et de la crédibilité
à une Autorité palestinienne plus préoccupée de sa propre survie que
de la
satisfaction des droits historiques du peuple palestinien. Désormais démunie
de toute stratégie de lutte et totalement impuissante sur le terrain de
la
résistance à l'occupation, incapable d'aider la population à affronter
les
difficultés de la vie quotidienne, elle n'existe plus que par la négociation
et le soutien diplomatique et financier international qu'elle paye de ses
concessions croissantes.
Là réside la seule justification de la valorisation d'un «partenaire
palestinien» qui ne représente plus guère que les intérêts d'une
minorité
intéressée à reprendre les affaires interrompues par l'Intifada. Faible
et
peut-être même peu fiable, mais indispensable tant que ne se sera pas
affirmée une «alternative» encore plus à la botte de l'Impérialisme
et plus
soumise aux intérêts sionistes. Dans l'attente de ce qui pourrait émerger
du
chaos provoqué par la politique de Sharon, la diplomatie internationale
et
les sionistes de gauche font avec ceux qu'ils jugent les plus fréquentables,
prêts à les troquer pour d'autres encore plus malléables si possible.
Le mouvement de solidarité face à un défi
Le mouvement de solidarité est désormais confronté à un choix:
poursuivre la
maturation en cours, clarifier les bases et les modalités de son soutien
à
la lutte du peuple palestinien, ou revenir des années en arrière, à
nouveau
bercé par les sirènes d'une paix qui ne sera que poursuite et
aggravation de
l'injustice faîte aux Palestiniens.
Depuis sa ré-émergence sur le terrain de la solidarité de masse au
cours de
l'année 2001, le mouvement a connu plusieurs phases.
D'abord une phase de redécouverte pour certains, de découverte pour
beaucoup, de la situation dans laquelle vivait le peuple palestinien et
notamment les habitants des Territoires occupés. Le déclenchement de la
deuxième Intifada et la brutale répression mise en œuvre par les
gouvernements israéliens ont nourri un processus de prise de conscience
d'une réalité largement dissimulée par le masque de «la Paix» et de
la
prétendue «Autonomie palestinienne».
Dans un deuxième temps, la systématisation et l'amplification de la
répression culminant dans la réoccupation par l'armée israélienne des
villes
«sous autonomie palestinienne», les bombardements des camps, les
arrestations massives, les assassinats toujours plus nombreux, etc. ont
suscité les mobilisations les plus importantes avant l'été 2002. Des
campagnes nationales, des pétitions et des réunions publiques ont été
organisées en grand nombre. Les comités, missions civiles et
associations se
sont développés et ont amplifié leur action d'explication au travers de
comptes-rendus de voyages en Palestine, de popularisation des initiatives
des pacifistes israéliens et de soutien concret à des projets locaux de
développement, éducatifs ou culturels en Palestine.
La profonde dégradation de la situation sur le terrain, la démission
politique de «la communauté internationale» complice de la stratégie
de
guerre totale imposée aux Palestiniens par les gouvernements israéliens
successifs et la perception croissante de la voie sans issue dans laquelle
était engagée la direction palestinienne ont ouvert une période d'hésitation
et de doute pour un mouvement peu préparé à faire face à ce qui est de
plus
en plus apparu comme une impasse politique.
La sempiternelle admonestation d'une communauté internationale sommée de
mettre en œuvre ses propres résolutions inefficaces depuis des dizaines
d'années, le maintien à l'identique d'une revendication d'un État
palestinien indépendant que la réalité de la politique sioniste de
colonisation du territoire et d'enfermement de la population dans de
véritables bantoustans a rendu en pratique non viable, et le malaise
provoqué par l'incapacité de la direction palestinienne à proposer une
stratégie de lutte alternative à la soumission aux exigences impérialistes
et aux actions suicides désespérées sont apparus de plus en plus
incapables
de fonder une action de soutien de longue durée favorisant réellement la
lutte du peuple palestinien pour la conquête de ses droits.
La tentation est donc forte de vouloir se saisir d'une initiative présentée
comme une issue possible pour mettre un terme à l'affrontement.
Déjà, les pressions s'organisent, portées par des forces qu'on n'a
souvent
pas beaucoup rencontrées dans les actions de solidarité concrète avec
le
peuple palestinien ou avec les pacifistes israéliens, mais elles émanent
aussi parfois du sein même du mouvement de solidarité.
L'heure est venue de nous souvenir de nos échanges avec nos amis
palestiniens, avec les paysans interdits d'accès à leurs champs, avec
les
habitants chassés de leurs maisons détruites, avec les étudiants
interdits
d'accès à leurs universités, avec les réfugiés des camps maintenus
dans une
situation de perpétuelle précarité et de dépendance, etc.
Ils nous ont expliqué ce qu'avaient été pour eux les «années de paix»,
la
frustration après les espoirs, la colère croissante face à une négociation
dont les seuls résultats étaient toujours plus de renoncements.
Pour le mouvement de solidarité, «l'accord de Genève» est un dérivatif
et un
leurre.
Il s'agit de détourner son attention de ce qui se passe concrètement sur
le
terrain et d'agiter de vaines espérances pour l'attirer dans une nouvelle
impasse: alors, quand les faits auront de nouveau évolué en défaveur du
peuple palestinien, on appellera à prendre la mesure des nouvelles réalités
et à faire de nouvelles concessions.
Se soumettre à cette offensive serait l'acte de décès du mouvement de
solidarité.
À l'opposé de sa transformation en un auxiliaire de la liquidation des
droits fondamentaux des Palestiniens, l'heure est à l'élaboration d'un
véritable programme de lutte et de solidarité:
* pour le droit à l'autodétermination
du peuple palestinien
* pour le droit au retour
de tous les réfugiés
* contre l'Apartheid infligé
aux Palestiniens de 48
* pour la fin du régime
d'occupation militaire
* pour la liberté de
circulation de tous les Palestiniens en Israël
et dans les territoires annexés de fait
* pour la libération
inconditionnelle et immédiate de tous les
prisonniers politiques.
« Pas de paix sans justice », avons-nous souvent affirmé.
L'accord de Genève tourne le dos à cette exigence: ne soyons pas
complices
d'un nouvel abandon de celles et ceux dont nous avons soutenu les droits
et
dont nous connaissons les attentes à l'égard de la solidarité
internationale.
Pierre-Yves Salingue
Notes
[ 1 <http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#r01>
] Uri
Avnery, Avec qui, sur quoi?
<http://www.solidarite-palestine.org/mpi-uri-031019-1.html>
«Je donne tout
mon soutien à ce projet, d'autant plus qu'il est la suite d'un processus
que
nous avons nous-mêmes engagé il y a deux ans».
[ 2 <http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#r02>
] Alima
Boumedienne-Thiery, Paix et dignité au Proche-Orient
<http://www.solidarite-palestine.org/breves.php3?brv=885> ,
intervention en
séance plénière au Parlement européen, 22/10/2003.
[ 3 <http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#r03>
]
Dominique Vidal, Un espoir à Genève
<http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/geneve/> , site Web Le
Monde
Diplomatique.
[ 4 <http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#r04>
] Amos
Oz, Nous avons déblayé le terrain pour la paix
<http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031017-1.html>
, The Guardian,
27/10/2003
[ 5 <http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#r05>
] Amram
Mitzna, «Les Palestiniens ont reconnu officiellement et
publiquement
qu'Israël était l'État du Peuple juif pour l'éternité», Ha'aretz
<http://www.solidarite-palestine.org/rdp-isr-031016-1.html> ,
16/10/2003
[ 6 <http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#r06>
] Lire
Une lueur de rien du tout
<http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031023-2.html>
», Al-Ahram
weekly n° 661
[ 7 <http://www.solidarite-palestine.org/rdp-int-031102-1.html#r07>
] Lire
les articles récents de A. Burg qui s'inquiète de «la fin de l'aventure
sioniste
publié sur le site de la CAPJPO
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