AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
|
DOSSIERS PRESSE Il est temps de changer Communiqué
de MIFTAH Tandis
que les Palestiniens continuent à mettre en oeuvre, de façon unilatérale,
les étapes déterminées par les Américains dans leur "feuille de
route" vers la paix, les Israéliens restent devoir reconnaître le
droit des Palestiniens d'exister, ou de mettre fin à leurs provocations détestables
comme exigé par le plan de paix. Selon la phase I de la "feuille de
route" : "Les dirigeants Israéliens émettent une déclaration
sans équivoque affirmant leur engagement quant à la conception de deux
états en vue d'un état Palestinien indépendant, viable et
souverain". Plus important encore, la "feuille de route"
traite de la question de l'incitation (à la violence), appelant les
"Palestiniens et Israéliens (à) reprendre leur coopération en matière
de sécurité (...), à mettre fin à la violence, au terrorisme et à
l'incitation (à de tels actes)". La "feuille de route"
devient encore plus claire lorsqu'elle insiste sur le fait que "
toutes les institutions officielles Israéliennes mettent fin à toute
provocation contre les Palestiniens". En
tout état de cause, la carte d'un Israël encore plus grand continue à
être mise en avant à la TV israélienne, sans aucune reconnaissance des
territoires Palestiniens qui sont occupés par Israël. Israël n'a pas
lancé de campagne de communication par laquelle elle informerait ses
citoyens, qui sont majoritairement des immigrants, sur l'histoire et le
droit international ou sur le droit des Palestiniens de vivre librement
dans les territoires occupés. Comme la "feuille de route" le
reconnaît expressément, sans la reconnaissance par Israël des droits
des Palestiniens, reconnus internationalement et trop longtemps ignorés,
il n'y aura pas de processus de réconciliation et toute initiative de
paix sera vouée à l'échec. Peu
à peu, Israël transforme la "feuille de route" américaine en
un document de nature israélienne, demandant à l'occupé d'agir de façon
unilatérale en vue de sécuriser Israël dans son existence et dans son
occupation de Gaza et de la Cisjordanie y compris de Jérusalem-Est. Le
nombre d'implantations illégales est maintenant supérieur à celui au
jour où Israël s'est engagé à les démanteler et à geler toute
activité des colonies, alors que cela a été une condition de toutes les
initiatives de paix proposées.Chacun sait que les colonies constituent un
obstacle à la paix, et Sharon et sa coalition gouvernementale composée
de colons continuent leur activités illégales. En
sus, Avigdor Lieberman, Ministre israélien des transports et dirigeant du
parti de l'Union Nationale représentant l'extrême-droite de la communauté
immigrée de Russie, a émis quelques remarques racistes qu'il a répétées
en trois occasions en moins de 24 heures. Alors qu'il lui était demandé
s'il souhaitait faire partie du comité relatif à la libération des
prisonniers Palestiniens lors de la réunion du Conseil des ministres,
Lieberman a répondu : "La seule chose que je suis prêt à faire
c'est... Je souhaite faire venir des autobus qui emporteront ces
prisonniers dans un endroit dont ils ne reviendront jamais. Je préfère
les noyer dans la Mer Morte". "Il serait préférable de noyer
ces prisonniers, dans la Mer Morte si possible, puisque c'est le point le
plus bas du globe" a dit Lieberman un peu plus tard à la radio
nationale. Ces
remarques ont été émises le jour où des ministres Israéliens et
Palestiniens se rencontraient pour discuter des moyens de limiter
l'incitation (à la violence, ...), avec à nouveau des engagements unilatéraux
de la part des Palestiniens. Les
Palestiniens ont fait un grand sacrifice en acceptant 22 % de la Palestine
historique comme leur futur état Palestinien et choisi comme tel. Les
Palestiniens ont aussi reconnu le droit à l'existence d'Israël et ont
reconnu les épreuves que le peuple Juif a subi aux mains des Européens
durant la 2ème Guerre Mondiale. Le temps est venu pour Israël de montrer
sa volonté de paix et d'accorder sa liberté à un peuple depuis
longtemps occupé et privé de ses droits élémentaires. Le temps est
venu de mettre fin à l'incitation (à la violence,...) et d'éduquer le
public israélien, pas seulement pour le bien de la Palestine, mais pour
le bien d'Israël ainsi que de son avenir au milieu de ses voisins. Traduction
de l'anglais: Claire Paque |