AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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Bombardements et
incursions en terre palestinienne – attaques de civils et de leurs biens
Au
cours de cette incursion des tanks et des hélicoptères ont assuré la
protection de l’occupant. Des membres de la résistance ont bien essayé
d’intervenir pour protéger les 2 frères AL’AISH mais 2 d’entre eux
y ont laissé leur vie : BAHAA JOUDA, 24 ans, et MAJDI
AL KHATIB, 25 ans, tués sur le coup. 3 civils ont également été
blessés : RAEDAL MUZAYEN, 28 ans et YASSER AL SOUFI, 33 ans de
plusieurs balles dans le dos. Leur état est critique.
3 maisons ont été sérieusement endommagées, une voiture détruite. Il
faut rappeler que HAMID AL ‘AISH frère de YASSER et de HUSSEIN a été
tué au combat à l’âge de 28 ans l’année dernière
L’occupant
passe alors à la maison de HARB QESHTA . Elle et cernée, fouillée. Les
oliviers entourant la maison, défoncés. Plusieurs maisons voisines sont
endommagées ainsi que des bâtiments publics
Le P.C.H.R. tient encore une fois
à dénoncer l’utilisation de moyens disproportionnés
Déjà le 2 février une opération analogue avait été menée.
Cette
utilisation excessive de la force a fait 4 autres tués :
HANI SUKHAILA, 25 ans, HITHAM ‘AABED, 25 ans, MOHAMMED AL
‘EJLA, 45 ans et ISMA’IL AL ‘ATA, 28 ans. 40 autres civils ont été
blessés dont 20 enfants. Certains sont dans un état critique, les
ambulances ayant été interdites d’accès pendant les opérations. Par
ailleurs MOHAMMED HELLES 27 ans, AKRAM ‘OQAILAN, 25 ans, MAHDI ZAIDIA,
25 ans et ‘AAMER AL GHAMARI, 24 ans, tous les 4 membres de la résistance
ont été tués. Selon
les sources médicales toutes ces victimes sont mortes des suites de
blessures qui n’ont pas pu être soignées à temps. ·
Ce même mercredi, une heure
avant, à 04h00- des blindés protégés par des hélicoptères pénètrent
dans le bloc « J » du camp de réfugiés de rafah. Ils
s’engagent sur la route qui mène à Tal Al Sultan à l’ouest.
L’occupant barre la route, prend position sur les terrasses des maisons
qu’il réquisitionne et ouvre le feu. IBRAHIM ZO’ROB, 27 ans, est tué
d’une balle en pleine tête ; MOHAMMED AL TANTAWI, 19 ans, tué
d’une balle dans la poitrine et MOHAMED AL HARNAIDA, 18 ans, tué d’une balle à
l’abdomen. 17 civils sont
plus ou moins gravement touchés dont 10enfants parmi lesquels 4 sont dans
un état sérieux. Au
cours de l’incursion l’immeuble de 5 étages appartenant aux familles
SHA’ATH est dynamité au prétexte qu’y débouche un tunnel. 6 autres
maisons sont totalement détruites pour le même motif. 18 autres sont
partiellement endommagées. 3 écoles de l’UNRWA et une de l’éducation
nationale palestinienne sont touchées. L’occupant se retire le
lendemain, Jeudi dans la matinée. 18h45-
Depuis la colonie de Qatif l’occupant ouvre le feu sur la localité
de Al Satar –Al Gharbi. RAFIQ AL FARAH, 9ans, prend une balle dans la mâchoire
inférieure. Assassinats
extra-judiciaires Selon
les enquêteurs du PCHR, il était 10h30 le samedi 7 février lorsqu’un
hélicoptère de combat assisté d’un F.16 lâche un missile sur une
Peugeot 205 qui roulait dans la rue Al Wihda près du dépôt des véhicules
de la mairie de gaza, secteur particulièrement peuplé du Centre ville. A
bord de la voiture : AZIZ AL SHAMI, 38 ans, un des responsables du
Jihad Islamique et KHALIL BATJHINI, 25 ans, son garde du corps. Le missile
explose sur le capot. Les 2 passagers sautent hors du véhicule alors que
celui-ci prend feu. AL SHAMI y perd une jambe et sa main gauche. Il meurt
à l’hôpital peu de temps après. AL BATHINI , moins gravement
blessé, parvient à s’échapper. TARIQ
AL SOUSI, 11 ans, qui se rendait à l’école a été tué sur le coup.
Son corps a été soufflé par la déflagration et projeté contre un
arbre. Transporté à l’hôpital il y décédera quelques instants après.
11 autres civils ont été blessés dont 3 enfants parmi lesquels
l’un d’entre eux est dans un état critique. Punitions
collectives à l’encontre de familles qui comptent des résistants Jeudi
29 janvier à 01h30, accompagné d’engins blindés et d’un bulldozer
l’occupant pénètre à 300m dans le secteur
d’Abu Haddaf dans Al Qarara village. La maison de ZIAD ABU HADDAF
est cernée. ZIAD, 20 ans, est recherché pour faits de résistance. Les
10 résidents sont sommés de sortir. MOHAMMED, 44 ans, propriétaire et
son fils NAHED, 22 ans sont utilisés comme boucliers humains pour la
fouille de la maison. Toute la famille est sommée de quitter le secteur,
une opération de sécurité étant en cours. Peu de temps après la
maison de 2 étages ainsi que 3 dépendances sont détruites. Oliviers et
palmiers dattiers entourant les lieux sont défoncés. 3 autres maisons du
secteur appartenant à la famille ABU HADDAF sont fouillées. Leurs résidents
sont gardés sous surveillance pendant 2 heures. La
poursuite du siège Des
restrictions sévères ont encore été imposées à la population pendant
ces 2 semaines ·
Les barrages de Abu Huli et
de Al Matahen sur l’artère principale à la hauteur de Khan Younis
n’ont été ouverts que quelques heures par jour et ont acquit une
renommée en matière d’humiliation et de sévices perpétrés sur la
population civile. Des arrestations arbitraires, des fouilles systématiques
de tous les véhicules coincés entre les 2 barrages ont été
effectuées au le demain de l’Aïd. Le mardi les barrages ont été
fermés de 09h00 à 16h00 ·
Depuis le 19 janvier 2004
le barrage de Al Tuffah – à la hauteur de Khan Younis-
pour rentrer dans le village côtier de Al mawasi est resté fermé.
Le lendemain de l’Aïd, la sortie du village a été autorisée, mais
pour rentrer il fallait que les résidents fassent le tour par le barrage
de Tal Al Sultan à l’ouest de Rafah ; ·
Le terminal de Rafah seule
sortie pour les Palestiniens pour prendre un avion pour l’étranger a également
connu des restrictions : les pèlerins qui revenaient de La Mecque
ont subi des humiliations et
des temps d’attente administrative dépassant l’entendement. Passer
plusieurs nuits à la belle étoile dans l’attente du bon vouloir de
l’occupant de laisser rentrer dans la bande de gaza, est devenu chose
habituelle. Interpellations, interrogatoires, arrestations arbitraires
sans prévenir les familles ou les employeurs comme ce journaliste MUHEEB
AL NAWATI, 35 ans, de retour d’un reportage dans les pays du Golfe ·
Le poste frontière d’Erez
s’est également durci. Nombre de travailleurs se sont vu refuser leur
entrée en Israël, certains papiers administratifs ayant encore été
ajoutés ou ayant été transformés. Ces mesures ne concernent pas que
les travailleurs. Les malades devant se rendre impérativement dans les hôpitaux
de Jérusalem s’en voient empêchés. Des femmes ont été soumises à
une fouille humiliante et se sont vues refuser leur passage alors
qu’elles étaient attendues dans un hôpital. Les ambulances
palestiniennes ne sont plus autorisées à traverser. Il faut transporter
les malades sur des brancards, à pied pour les remettre dans des
ambulances qui les attendent de l’autre côté – ce qui a un effet désastreux
sur leur moral. |
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