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La
palestine aux nations unies Les déclarations/
analyses du jour : ·
Le Conseil de sécurité
se réunit aujourd’hui pour examiner la demande palestinienne. Selon le Monde : « un vote devrait prendre
environ quatre semaines, peut-être plus, selon les diplomates ». Pour
Mahmoud Abbas, il s’agit d’une question « de semaines, pas de
mois ». « Dans les heures qui ont suivi le dépôt de la candidature
palestinienne, le Quartet pour le Moyen-Orient (Etats-Unis,
Union européenne, ONU, Russie) s’est mis d’accord sur une déclaration qui
prévoit un calendrier pour la reprise des négociations
israélo-palestiniennes, gelées depuis un an, avec des discussions
préparatoires commençant dans un mois et l’objectif d’aboutir à un accord
final fin 2012 ». ·
Six membres du Conseil
de sécurité sont pour la demande palestinienne : Chine, Russie, Brésil,
Inde, Liban et Afrique du Sud. ·
7 membres sont
indécis : Grande-Bretagne, France, Allemagne, Nigeria, Gabon, Bosnie et
Portugal. ·
1 membre
s’abstiendra : Colombie a annoncé qu’elle s’abstiendrait ·
1 membre votera
contre : Etats-Unis. Pour un récit complet de la journée de
vendredi et des deux discours de Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahou, voir l’article du Haaretz. ·
Au niveau européen, les membres de l’UE sont divisés : la Belgique, la Grèce,
le Luxembourg, le Portugal et l’Espagne se sont ralliés à la proposition
française de rehausser le statut de la Palestine, qui deviendrait un Etat non membre. (voir à
ce sujet les mises en garde d’Amnesty International et de la FIDH sur la
proposition française qui inclurait la non saisine de la Cour pénale
internationale). L’Allemagne, les Pays-bas,
la Bulgarie, la République tchèque, l’Italie et le Royaume-Uni sont sur la
position américaine. La plupart des autres membres de l’UE qui se sont
exprimés lors de l’Assemblée générale (Autriche, Chypre et pays anciennement
communistes) n’ont pas pris de position. PALESTINE/ LES POSITIONS OFFICIELLES ·
Mahmoud Abbas, discours
devant l’Assemblée générale « L’OLP est le seul représentant
légitime du peuple palestinien, et le restera dans tous ses aspects
jusqu’à la fin du conflit et la résolution de toutes les questions liés au
statut final ». Le but du peuple palestinien est la réalisation de leurs
droits inaliénables dans leur Etat, indépendant, de
Palestine, avec Jérusalem Est comme capitale, sur l’ensemble de la
Cisjordanie, en incluant Jérusalem-Est et la bande de Gaza, occupés par
Israël en 1967 ; en conformité avec les résolutions internationales et
en parvenant à une solution à la question des réfugiés palestiniens selon
la résolution 194. L’OLP et le peuple palestinien réaffirment leur
adhésion au renoncement à la violence, et au rejet et à la condamnation de
toute forme de terrorisme, particulièrement le terrorisme d’Etat, ainsi qu’à tous les accords signés entre l’OLP et
Israël. [...] Je déclare ici même que l’OLP est prête à retourner à la
table des négociations après l’adoption de termes de référence, selon les
résolutions internationales. ·
Benjamin Netanyahu,
discours devant l’Assemblée générale ·
Amnesty International ·
FIDH §
CIDSE (alliance internationale d'agences
de développement catholiques) « La CIDSE considère que l’initiative des Nations unies est
un tournant dans le contexte de la construction de l’Etat
et du développement, grâce au soutien de l’UE. Ce processus ne pourra
aller de l’avant que si l’indépendance palestinienne est rendue effective sur
le terrain. Toutefois, les droits des Palestiniens, leur dignité et leur
possibilité de se développer sont limités par une série de violations du
droit international et du droit international humanitaire, dont le blocus de
Gaza, les colonies, les démolitions de maisons et les interdictions de se
déplacer ». Pour en
savoir plus. Pour consulter
l’ensemble du dossier : Elsa Putelat Secrétaire exécutive Maxime Guimberteau Chargé de communication Plateforme des ONG françaises pour la Palestine |