Retour

   

 

image003

 

 

La palestine aux nations unies

Les déclarations/ analyses du jour :

 

LA PROCEDURE

·  Hier la première consultation au sein du Conseil de sécurité a eu lieu hier. Celui-ci doit se réunir à nouveau aujourd’hui à 15h30 (heure française) pour que soit déférée ou non la demande d’adhésion devant le Comité des adhésions du Conseil qui réunit les quinze pays membres.

·  Ce Comité examine les demandes d’adhésion aux Nations unies et rend ses conclusions au Conseil de sécurité (celui-ci décide ensuite (ou non) par résolution de recommander l’adhésion d’un pays à l’Assemblée générale). « Comme dans la plupart des conseils subsidiaires, le Comité des adhésions prend les décisions par consensus. Cela veut dire que dans les faits chaque membre a un véto »informel« et »secret« (les réunions du comité ne sont pas publiques). S’il y a un désaccord dans le comité sur la demande palestinienne, il est possible que celle-ci ne sorte pas du Comité ».

·  Ces dernières années, le Conseil examine les demandes d’adhésion de manière rapide. Le processus a demandé 3 jours pour le cas du Sud Soudan. Il est arrivé que le processus soit beaucoup plus long, il a fallu 42 ans à la Corée du Nord et celle du Sud pour devenir membre. Les 5 membres permanents ont utilisé leur véto 59 fois, la dernière remontant à 1976 quand les Etats-Unis ont refusé la demande d’adhésion la République socialiste du Vietnam. Pour en savoir plus.

FRANCE/EUROPE - LES POSITIONS OFFICIELLES

·  Ministère des Affaires étrangères

« Cette déclaration [du quartet] correspond à la volonté exprimée par le Président Sarkozy à New York, et notamment à la nécessité de définir un calendrier précis pour encadrer la négociation et d’emprunter une nouvelle méthode de négociation. Ce texte prône une approche plus collective qui est précisément celle que défend la France, au travers de conférences internationales visant à accompagner le processus de négociation ». Pour en savoir plus.

 

MONDE

·  Amnesty International - Questions et réponses : la demande d’adhésion palestinienne à l’ONU et ce que cela implique pour les droits humains
En tant que puissance d’occupation, Israël est responsable du bien-être de la population palestinienne et de la protection des civils. Ces responsabilités resteront les mêmes, quel que soit le chemin que prendra la demande d’adhésion palestinienne aux Nations unies.
[…] Tous les États sont autorisés à signer et ratifier le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Les opinions juridiques diffèrent lorsqu’il s’agit de déterminer si une reconnaissance plus large de la Palestine comme État, une résolution de l’Assemblée générale ou un statut amélioré aux Nations unies permettrait à la Palestine de ratifier le Statut de Rome. N’importe lequel de ces cas de figure donnerait toutefois du poids aux revendications palestiniennes en rapport avec le statut d’État, permettant donc à l’Autorité palestinienne de faire valoir son droit de devenir partie à la CPI […]
Si la Palestine devait signer et ratifier les principaux traités des Nations unies en matière de droits humains, cela donnerait plus de poids aux initiatives visant à obtenir que l’Autorité palestinienne rende des comptes pour les graves atteintes aux droits humains qu’elle continue semble-t-il à commettre […]
L’impact que les efforts de l’Autorité palestinienne pour faire reconnaître la Palestine comme État sont susceptibles d’avoir sur les initiatives visant à établir les responsabilités dans les abus attribués au Hamas est moins direct. Pour en savoir plus.

FRANCE/EUROPE - les analyses

·  Dominique Vidal, historien et journaliste (dans Le Monde)

 « La reconnaissance de l’Etat de Palestine ne modifiera évidemment pas d’un coup de baguette magique la situation sur le terrain. Beaucoup dépendra de la mobilisation des Etats et des opinions pour que le droit international s’y applique. Dommage que la France ne joue pas une partition digne d’elle dans cet indispensable concert. Elle servirait la paix, mais redorerait aussi son blason passablement rouillé par son rapprochement avec Israël et sa longue complaisance avec les dictateurs arabes... » Pour en savoir plus.

 

 

 

Pour consulter l’ensemble du dossier :

1. LA PROCEDURE

2. PALESTINE/ LES POSITIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

3. PALESTINE/ LES POSITIONS OFFICIELLES

4. ISRAEL

5. FRANCE/EUROPE - LES POSITIONS OFFICIELLES

6. FRANCE/EUROPE - les analyses

7. MONDE

 

__________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 

Plateforme des ONG françaises pour la Palestine


14, passage Dubail - 75010 Paris - (00 33) 1 40 36 41 46
contact@plateforme-palestine.org   www.plateforme-palestine.org

 

 

Retour