3 ans après, Lille n’oublie pas Gaza
27 décembre 2008 : un déluge de feu
israélien s’abattait sur Gaza. Le permis de tuer avait été délivré à l’Etat colonial par les Etats-Unis,
la France et l’Europe. 1500 Palestiniens en sont morts. Les blessés se
comptent par milliers. Le rapport Goldstone précise qu’Israël s’est rendu
coupable de « crimes de guerre, voire de crimes contre
l’humanité ». L’impunité reste totale, ainsi pour le piratage des
« flottilles de la Liberté I et II.»
Trois ans après : 100 personnes sont
rassemblés devant le Monument aux Morts Place Rihour
à Lille et ont manifesté autour de la Grand’Place. Elles ont exigé :
·
L’arrêt des bombardements et des massacres israéliens
·
La levée du blocus de Gaza
·
La Palestine à l’ONU
Ce rassemblement est marqué par son unité et sa
diversité, depuis les associations jusqu’aux formations politiques, en
passant par le monde syndical dont plusieurs des responsables régionaux
étaient présents. 25 organisations sont
unies d’abord par la volonté de mettre un coup d’arrêt au permis de
tuer qui se poursuit à Gaza certes, mais aussi pour toute la Palestine,
comme par une volonté de voir appliqués les droits nationaux de son peuple.
Ce rassemblement se situe dans le prolongement
des actions de soutien au peuple palestinien qui ont caractérisé 2011.
Israël poursuit son entreprise coloniale criminelle, mais il a subi des
échecs retentissants. Le rapport de forces dans le monde et en France a
bougé. La campagne « un bateau français pour Gaza », l’a montré.
La Palestine est membre es qualité de l’UNESCO. Un millier de prisonniers a
été libéré. Salah Hamouri l’est le 18 décembre, et rejoint les siens à
Jérusalem, alors que les autorités d’occupation voulaient le maintenir en
prison jusqu’au 12 mars 2012.
La mobilisation populaire a montré son
efficacité. Alors qu’Israël se refuse à l’application du droit
international, et maintient son régime d’apartheid soutenu par les
gouvernements occidentaux c’est cette mobilisation qu’il faut renforcer.
Répondant à l’appel au Boycott/Désinvestissement/Sanctions contre Israël de
la société civile palestinienne de 2005, l’action dans le Nord-Pas de
Calais est amenée à se développer :
·
Contre la collaboration militaire franco-israélienne
·
Contre les multinationales comme la banque Dexia ou le groupe Veolia
impliqués dans la colonisation ou les sociétés comme Lacoste qui prétendent
priver une artiste palestinienne de la possibilité d’être exposée et donc
reconnue internationalement.
C’est à cette mobilisation populaire et unitaire
que nous allons nous attacher en 2012.
Photos du rassemblement du 29 décembre à
Lille à
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