AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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-o- LES CAMPAGNES -o- |
6- Annexes - ANNEXE 1 (Luxembourg, 21 octobre 2002) 5. L'UE est gravement préoccupée par la détérioration
de la situation humanitaire et par le fait que de nombreux projets, y
compris des projets humanitaires et des projets visant à améliorer la
qualité de vie dans les territoires palestiniens, ne peuvent être mis en
œuvre parce que les autorités israéliennes empêchent l'accès des
personnes qui doivent travailler à ces projets. L'UE a pris note des
terribles conséquences de cette situation, décrites dans le rapport
Bertini. Nous demandons à Israël de faire en sorte que le personnel
international et humanitaire puisse bénéficier d'un accès total, sûr
et sans entrave. 6. L'UE est vivement préoccupée par la destruction délibérée
des infrastructures palestiniennes, y compris de celles qui ont été
financées par l'UE et d'autres donateurs, qui porte préjudice au développement
économique, social et humanitaire des Palestiniens. Ces destructions sont
un obstacle aux réformes qu'Israël lui-même a demandées. L'UE demande
fermement à Israël de mettre fin à ces pratiques. Nous nous référons
à cet égard à la lettre envoyée par le ministre Piqué, en qualité de
président du Conseil, au ministre Péres le 29 janvier 2002, dans
laquelle l'UE se réserve le droit de suivre cette question de la manière
la plus appropriée. 7. L'UE exprime sa vive préoccupation au sujet de la
situation actuelle au Moyen-Orient. Nous condamnons sans réserve la
violence et le terrorisme et ceux qui en sont responsables. L'UE se félicite
de l'adoption de la résolution 1435 du Conseil de sécurité des Nations
Unies et engage vivement les deux parties à s'y conformer pleinement.
Aujourd'hui plus que jamais, les Israéliens et les Palestiniens doivent
retourner à la table de négociation afin d'ouvrir des perspectives
politiques. 8. L'UE soutient le processus de réforme en Iran et elle
a décidé, à cet égard, de renforcer les relations entre l'UE et
l'Iran. Le Conseil a donné mandat à la Commission européenne pour négocier
un accord de commerce et de coopération avec l'Iran et a donné mandat à
la présidence pour conduire les négociations avec ce pays concernant les
modalités d'un dialogue politique UE-Iran et la coopération dans la
lutte contre le terrorisme. Pour l'UE, tout cela constitue un
"paquet" unique. Les différents éléments en sont
indissociables en ce qui concerne leur entrée en vigueur, leur
application et dénonciation, et le parallélisme sera appliqué entre
tous ces éléments. Les négociations s'engageront d'ici peu. L'UE compte
que le renforcement des relations économiques et commerciales
s'accompagnera de progrès comparables dans tous les autres aspects de ses
relations avec l'Iran. 9. Le non-respect par l'Iraq des résolutions du Conseil
de sécurité des Nations Unies, notamment en ce qui concerne les armes de
destruction massive, demeure une source de préoccupation importante. Nous
prenons note de l'annonce faite par l'Iraq selon laquelle il autorise le
retour des inspecteurs des Nations Unies sans conditions et se félicite
à cet égard des efforts réalisés par M. Hans Blix, président exécutif
de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des
Nations Unies (COCOVINU), et par le directeur général de l'AIEA, M.
Elbaradei, pour définir les modalités pratiques d'une reprise prochaine
des inspections. L'Iraq doit s'acquitter sans délai de ses obligations en
vertu des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations
Unies et doit accorder aux inspecteurs de l'armement un accès sans
conditions et sans restrictions. 10. L'UE note que la croissance de l'économie israélienne,
qui s'était contractée de 0,6 % en termes réels en 2001, reste très
limitée, ce que l'on peut attribuer principalement aux tensions qui
demeurent sur le plan politique et celui de la sécurité, et à une
reprise économique mondiale plus lente que prévu. L'UE prend note également
de la récente détérioration du taux de change, de l'inflation et de la
situation fiscale, ainsi que des mesures prises par les autorités pour
stabiliser à nouveau l'économie. On constate encore un certain nombre de
vulnérabilités, notamment la situation budgétaire, le niveau élevé de
la dette publique (plus de 100 % du PIB), la détérioration de la
position externe et le chômage croissant (10,3 %). 11. Les échanges commerciaux entre l'UE et Israël ont
presque doublé au cours des cinq dernières 12. Le montant des investissements directs à l'étranger
(IDE) dans l'UE en provenance d'Israël se sont élevés en 2000 à 201
millions d'euros (0,1 % du total des investissements entrant dans l'UE) et
les investissements effectués par l'UE en Israël étaient de 787
millions d'euros (0,2 % du total des investissements étrangers effectués
par l'UE). Les Israéliens détenaient des actions d'entreprises de l'UE
pour une valeur de 1 394 millions d'euros (0,2 % du total de l'UE) et les
ressortissants de l'UE possédaient des actions d'entreprises israéliennes
pour une valeur de 1 698 millions d'euros (soit 0,1 % du total).
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haut page 13. Les produits agricoles représentent une part
importante (plus de 8,6 %) de l'ensemble des importations communautaires
en provenance d'Israël et 2,6 % des exportations de la Communauté vers
Israël. La Communauté a importé en 2001 des produits agricoles d'Israël
pour plus de 770 millions d'euros et a exporté des produits agricoles
vers ce pays pour 342 millions d'euros. Le chapitre 14 de l'accord prévoit une poursuite des discussions en vue d'une libéralisation réciproque plus poussée des échanges de produits agricoles. Les négociations en vue de l'adoption d'un ensemble de nouvelles concessions ont été freinées par certains problèmes techniques, mais ceux-ci ont maintenant trouvé une solution et l'UE effectue actuellement la nécessaire évaluation de la situation, avant que les négociations puissent reprendre et s'achever. Pour ce qui concerne le bon déroulement des échanges de produits agricoles dans le cadre des arrangements actuels, les opérateurs communautaires ont rencontré des difficultés en raison de certaines mesures phytosanitaires prises par Israël. Nous serions heureux que des discussions, au titre du protocole 3 de l'accord, puissent être engagées afin de résoudre ces problèmes. 14. En ce qui concerne le chapitre de l'Accord euro-méditerranéen
consacré aux échanges, un nombre limité de questions présentant un intérêt
tant pour l'UE que pour Israël, telles que des questions d'accès au
marché soulevées par tel ou tel secteur sont actuellement examinées
d'une manière pragmatique et au cas par cas soit directement entre
fonctionnaires des deux parties, soit dans le cadre institutionnel prévu
par l'Accord euro-méditerranéen. À cet égard, il a été décidé de
mettre en place un mécanisme informel de consultation entre la Commission
et les services compétents israéliens; ce mécanisme permettra, lorsque
les circonstances l'exigeront, de procéder à des échanges de vues plus
spécifiques sur des questions commerciales et de rechercher les moyens de
développer les échanges entre les parties. Il 15. La politique de l'UE à l'égard de la région méditerranéenne,
y compris Israël, est régie par le partenariat euro-méditerranéen lancé
à la Conférence de Barcelone en 1995. L'UE se félicite de l'attachement
d'Israël à ce partenariat. Les relations bilatérales avec chaque
partenaire méditerranéen, y compris Israël, sont bien entendu considérées
sous l'angle de l'objectif qui consiste, dans l'intérêt commun, à
encourager les échanges entre les parties et le développement du réseau
des accords d'association euro-méditerranéens, afin d'établir une zone
de libre échange entre les deux rives de la Méditerranée. 16. Dans ce contexte régional, l'UE est convaincue que la
coopération et l'intégration économique dans la région profiteront
grandement à toutes les parties concernées. C'est d'ailleurs une des
raisons qui ont motivé le lancement du processus de Barcelone, dont
l'objectif est de créer, d'ici 2010, une zone de libre-échange s'étendant
à toute la région, ce qui permettra de progresser sur la voie de la
paix, de la stabilité et de la prospérité économique. Dans le cadre
euro-méditerranéen, l'UE cherche d'ailleurs à encourager activement la
coopération, non seulement sur un plan bilatéral entre l'UE et les pays
partenaires concernés, mais également entre les partenaires dans la région
même. 17. En mai 2001 a eu lieu la première réunion euro-méditerranéenne
des ministres du commerce; à cette occasion, il a été décidé de créer
un groupe de travail sur les règles d'origine et un sur les services. En
ce qui concerne plus particulièrement les règles d'origine, la réunion
euro-méditerranéenne des ministres du commerce tenue en mars 2002 est
convenue du principe de la participation des pays méditerranéens au système
dit de "cumul paneuropéen", qui relie l'UE aux pays d'Europe
centrale et orientale, aux États baltes, à l'AELE et à la Turquie. Ce
système pourrait déjà fonctionner, à court terme, pour les partenaires
ayant signé des accords de libre-échange contenant des règles d'origine
identiques. L'UE constate qu'Israël est favorable à cette proposition.
Un rapport sur l'état de la mise en œuvre du système de cumul paneuropéen
sera présenté lors de la prochaine réunion Euro-Med des ministres du
commerce. En ce qui concerne le domaine des services, les ministres du
commerce Euro-Med ont demandé à des experts de procéder à des échanges
d'expérience dans certains domaines clés, afin de préparer la voie à
la libéralisation prévue dans les différents accords d'association. Ils
ont également insisté particulièrement sur la nécessité de développer
le commerce sud-sud et adopté un plan d'action pour faciliter les échanges
et les investissements, l'amélioration des procédures douanières étant
à cet effet définie comme une priorité absolue. 18. Dans le domaine de la coopération scientifique, des
entités de recherche israéliennes sont pleinement associées au cinquième
programme-cadre de la CE et bénéficient d'un statut équivalent à celui
d'un État membre de la Communauté. Un total de 498 projets coopératifs
de R&D a été enregistré jusqu'en juin 2002, couvrant toute la gamme
des programmes spécifiques du cinquième programme-cadre. 131 projets
sont coordonnés par des entités israéliennes. Plus de 1500 entités de
l'Union européenne collaborent avec les entités israéliennes au titre
du cinquième programme-cadre. Les partenaires israéliens à cet égard
couvrent de nombreuses composantes de la société israélienne: 47 % sont
des universités, 37 % des industries, 16 % d'autres entités (hôpitaux,
organismes publics régionaux, etc.). La plupart des succès enregistrés
jusqu'ici au titre du cinquième programme-cadre concernent les programmes
spécifiques menés dans les domaines des technologies de la société de
l'information (TSI), de la qualité de la vie et de la croissance. |
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